L’art et le temps
En artiste horloger des formes, Cartier dévoile les premiers pas en Haute Horlogerie de la montre Clé de Cartier, nouvelle création 2015 qui accueille deux des plus fascinantes complications signatures de la Maison : le mouvement mystérieux et le tourbillon volant.
Trois grandes complications horlogères étaient aussi présentées, précieusement réunies dans un coffret d’acajou laqué de noir ainsi que trois montres uniques, créations griffées d’une infinie sophistication entre Haute Joaillerie et Horlogerie précieuse.
Un salon où découvrir l’art du temps selon Cartier…
L’art et la forme
Puissance d’un design au service d’une Haute Horlogerie d’exception : Clé de Cartier
UNE SIMPLE FORME
Le défi était, pour Cartier, de créer une nouvelle forme à partir du rond. Le résultat est une montre tout en retenue et en finesse, parfait accord d’équilibre et de juste proportion. Les volumes sont réduits à l’essentiel. Une maîtrise considérable a été déployée pour créer une fluidité dans les lignes, une élégante économie, un ensemble harmonieux. Les angles sont éliminés. La lunette est arrondie, les cornes adoucies. Chacun des éléments s’associe pour créer une perfection à la fois surprenante, intuitive et universelle. Tout est là, à sa place, comme une évidence.
UNE SIMPLE COURBE
Clé de Cartier introduit un nouvel élément dans le vocabulaire horloger de la Maison : la courbe tendue. De profil, la boîte est racée et élancée, organique et ergonomique. Ses contours, au plus près du poignet, donnent à ceux qui la portent une impression d’aisance et de confort. Fidèle au style de Cartier, elle est aussi belle au toucher qu’au regard. Sur le côté du boîtier, l’élément qui donne, par ressemblance, son nom à la montre : la couronne de remontoir.
UNE SIMPLE RÉVOLUTION
Dans l’histoire de la Maison, les remontoirs font l’objet d’une innovation constante. Clé de Cartier s’inscrit dans cette dynamique. Mais cette fois, la couronne de remontoir n’est pas simplement l’un des signes distinctifs de la montre : c’est elle qui donne son nom à la montre. Sa ressemblance avec une clé est sans ambiguïté. L’ajustement de l’heure et de la date introduit un nouveau geste qui rappelle celui que l’on faisait pour remonter les horloges. Par sa taille, le remontoir est facile à manipuler mais son aspect fonctionnel n’est pas son seul atout : c’est aussi un bel objet en soi. Lignes épurées, formes profilées, un saphir serti au plus près du métal illumine la couronne. Développé spécialement pour son ergonomie, le nouveau mécanisme de remontage indexé permet de régler l’heure avec une grande facilité. Après chaque ajustement, la couronne reprend sa position initiale sans que les aiguilles ne bougent — un geste simple en apparence, né du savoir-faire de Cartier, qui s’accompagne d’un déclic rassurant et plaisant, évocation des rouages sophistiqués et complexes logés au coeur de ce calibre d’exception.
Chiffres romains, chemin de fer de la minuterie, aiguilles en forme de glaive — tous les codes de l’horlogerie de Cartier sont là et témoignent de la maîtrise virtuose avec laquelle cette forme simple et complexe a été conçue. Parce que l’évidence s’inscrit dans le cercle vertueux des heures de Cartier, la montre Clé de Cartier, créée en 2015, a inspiré aux artisans de la Manufacture deux interprétations de deux calibres emblématiques Manufacture : le mystérieux et le tourbillon volant.
Depuis plus d’un siècle, Cartier joue à apprivoiser le mystère… Les pendules mystérieuses, et les mouvements qui les animent, constituent un chapitre à part entière de l’histoire de la Maison.
L’ART DU MYSTÈRE
On les dit « mystérieuses » car leurs aiguilles semblent flotter dans le corps transparent de ces garde-temps, sans lien visible avec le mouvement.
Ces « miracles de l’horlogerie », comme les appelait La Gazette du Bon Ton en 1925, sont nés de la collaboration de Louis Cartier et d’un horloger d’exception, Maurice Coüet. Ce dernier n’a pas 25 ans lorsqu’il est remarqué par Cartier – et déjà une solide expérience.
À partir de 1911, il devient le fournisseur exclusif de Cartier. La première pendule mystérieuse, baptisée Modèle A, sort des ateliers en 1912. Maurice Coüet s’est inspiré des pendules de Jean- Eugène Robert-Houdin, célèbre illusionniste et inventeur de la magie moderne. Le Modèle A connaît plusieurs variantes liées à la nature du socle, au décor du cadran et de l’encadrement ou encore à la forme des aiguilles. 1920 voit la naissance du modèle dit « à axe central ».
Cette innovation donne à Cartier une plus grande liberté dans ses recherches esthétiques. En 1923, fruit d’une nouvelle évolution technique, le mouvement est logé au sommet des célèbres pendules mystérieuses Portique. Extrêmement rares, certaines d’entre elles exigent plus d’un an de travail et l’intervention de nombreux ateliers.
La production de ces complications n’a jamais cessé et se déploie aujourd’hui à travers une collection de montres de Haute Horlogerie, dont la montre Rotonde de Cartier Mystérieuse, révélée au SIHH 2013. Une exigence et une curiosité qui hissent technique et virtuosité au rang d’arts.
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