La Maison Chopard réalise l’épée du futur académicien Andreï Makine
Elu en mars dernier à l’Académie française, l’écrivain franco-russe Andreï Makine, originaire de Sibérie, se verra remettre le 7 décembre prochain son épée de futur immortel. C’est à Chopard qu’est revenu l’honneur de réaliser celle qui accompagnera cet amoureux de la France et de la langue française. Signe d’appartenance à l’Institut à l’instar du fameux habit vert, l’épée possède la force d’une œuvre d’art. A fleur de métal, les symboles nés du talent des artisans de Haute Joaillerie de la Maison Chopard traduisent l’âme de son possesseur et illustrent le parcours d’une vie.
Une dimension affective
Selon la tradition, une semaine avant son entrée sous la Coupole, Monsieur Andreï Makine recevra son épée des mains de Madame Danièle Sallenave. Le port de l’Epée, dont l’usage s’est répandu à l’époque napoléonienne, s’est enrichi d’une dimension symbolique et même affective de l’Epée. Rien ne saurait être moins anodin que le choix de l’artiste ou de l’orfèvre chargé de l’exécuter, apanage réservé aux plus prestigieuses maisons de joaillerie. Chopard est heureuse et fière d’avoir été choisie pour mettre son expertise au service de cette mission aussi importante que techniquement complexe. Rien ne saurait être moins anodin que le choix de l’artiste ou de l’orfèvre chargé de l’exécuter, apanage réservé aux plus prestigieuses maisons de joaillerie. Chopard est heureuse et fière d’avoir été choisie pour mettre son expertise au service de cette mission aussi importante que techniquement complexe.
Une aventure humaine exceptionnelle
Au-delà du savoir-faire, l’aventure humaine que représente la réalisation d’un tel objet se fonde d’abord sur l’échange. Chopard a du comprendre et interpréter la personnalité d’un homme dont l’épée sera le reflet à vie. Monsieur Andreï Makine s’est particulièrement investi, livrant croquis et calligraphies de sa main. Son épée arctique appartient à l’hiver, sa saison préférée. Le pommeau d’argent en forme de corde tressée accueille une adorable grenouille, la princesse transfigurée, célèbre dans les contes populaires russes. Sertie de 500 petites émeraudes et 11 diamants blancs, elle pivote sur elle-même dans son écrin de saphir, réminiscence du principe « Happy Diamond » de Chopard. Prouesse des maîtres lapidaires, la poignée de l’épée sculptée dans deux ampoules de quartz rutilé, représente un sablier brisé d’où s’échappent des billes d’or jaune Fairmined incarnant la fuite du temps.
Le « F » inscrit en cyrillique et en alphabet français rappelle la nationalité franco-russe de l’écrivain, la plume et le parchemin participent à la trame narrative, jusqu’au fourreau qui fige à jamais l’épée dans une gangue de glace, comme le cœur de l’écrivain l’est dans sa nostalgie.
Des valeurs partagées
Le nom de Chopard est souvent associé à des organisations ou des événements de renom. Mais le rapprochement avec la formidable institution qu’est l’Académie française constitue pour le joaillier une première. Leurs univers respectifs semblent éloignés. Et pourtant. La fonction de l’Académie est de perfectionner et d’enrichir la langue française. Il lui revient de ciseler cette langue comme un artisan le ferait de la matière, pour en tirer l’essence, la clarté et l’élégance. Forte de son héritage guidée par la quête d’excellence, la Maison Chopard s’attelle à la même tâche, avec l’indépendance, la créativité et l’audace qui la caractérisent, dans le respect des valeurs qui sont depuis toujours les siennes. Elle a choisi pour cela une équipe de 11 de ses meilleurs artisans pour magnifier ce symbole qu’est cette épée d’académicien.
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