Songes et parfums d’Empire : la beauté de toujours n’attend qu’un baiser au front pour redéployer ses sortilèges, ici et maintenant. Dans sa nouvelle édition de la montre de l’Impératrice, Chopard s’est imprégnée des fastes de la Russie impériale pour créer un garde-temps hors du commun, entretissant les références historiques et les savoir-faire de pointe qui distinguent la manufacture horlogère et les ateliers de Haute Joaillerie de la Maison. Un souffle auguste qui célèbre l’esprit impérial dans toute sa grandeur et ses dimensions épiques.
La Montre de l’Impératrice, c’est la force narrative des grands mythes projetés dans la modernité. Fleuron de la ligne IMPERIALE, elle revisite, tous les deux ans, les grands empires de l’histoire pour en livrer la version la plus sophistiquée de cette collection. Quintessence des savoir-faire de la manufacture, elle témoigne de leur diversité et révèle toute l’expertise des métiers d’art de l’horloger-joaillier. Après un hommage à Byzance et à la magie de l’Orient, puis aux charmes solaires de la civilisation Inca, la co-présidente et directrice artistique de Chopard Caroline Scheufele, cette inlassable voyageuse, s’est laissée portée par l’imaginaire foisonnant de la Russie impériale, pour créer un objet d’art d’une incroyable richesse poétique et d’un éblouissant savoir-faire artistique et technique.
Lorsque les codes de l’élégance contemporaine font écho à la majesté impériale, c’est l’évidence d’un grand classique qui s’offre à nous. Eminemment féminine, la collection IMPERIALE brille par la richesse et la finesse de ses détails. Entièrement redessinée en 2010, elle est devenue une gamme phare de l’horlogerie féminine chez Chopard. En 2011, la montre IMPERIALE a aussi inspiré une collection de bijoux à la sophistication raffinée. Les entrelacs de dentelle découpent le noble profil d’un motif décoratif évoquant les broderies des tentures et des coussins sur lesquels les monarques avaient coutume de déposer leurs insignes. Présent sur chacune des éditions de la montre de l’Impératrice, et dans toute la collection horlogère et joaillière IMPERIALE, ce motif confère à la ligne sa force de caractère et sa stature altière.
La couronne des tsars, symbole du pouvoir impérial
Durant 144 ans, elle a vu se succéder sur le trône de Russie impératrices et empereurs. Elle fut le symbole absolu de leur pouvoir, l’emblème de leur règne. La couronne impériale de Russie fut le joyau de l’Empire des Tsars : c’est elle qui représentait toute la puissance, la grandeur et le faste de l’Empire dont ils étaient les souverains exclusifs. C’est en 1762 pour le couronnement de Catherine II, dite « Catherine la Grande », que la couronne impériale fut commandée à un joaillier de la cour, Jérémia Posier. Splendeur, culture, luxe, solennité – autant de représentations de l’Empire russe dont la couronne fut l’illustration incontestée.
Objet de pouvoir et d’apparat, la couronne devait avant tout être d’une beauté et d’une richesse ornementale sans égal. Sa forme traditionnelle est inspirée des modèles byzantins ; de part et d’autre, délimités par un rang de perles, deux hémisphères représentent l’empire romain de l’Orient à l’Occident. En son centre, une guirlande foliacée est surmontée d’un spinelle de 398,72 carats orné d’une croix, référence à la foi chrétienne. La partie interne de la couronne est recouverte de velours rouge. Au total, ce sont quelque 5000 diamants qui recouvrent la couronne impériale dans un délicat sertissage graphique et végétal.
Interpréter ce symbole de majesté, de grandeur et de beauté – issu de la noblesse du geste de la main, du cœur de l’artisanat du fond des âges – au sein d’un répertoire de codes contemporain, c’est l’incroyable défi que Chopard a relevé avec génie. Pour l’édition 2018 de la Montre de l’Impératrice, les ateliers ont réalisé une montre à secret exceptionnelle, un véritable objet d’art nourri d’histoire, de culture et déplié au cœur de l’imaginaire impérial Russe. Orné par un délicat jeu d’arabesques, le couvercle ajouré est serti de diamants, de perles et en son centre, d’un rubis. Les entrelacs de dentelle tridimensionnelle laissent deviner, comme une tenture qui déploierait le paysage d’une épopée, le pourpre impérial qui est le berceau de ce joyau. Au centre de la lunette également sertie de diamants, un somptueux cadran émail « Grand Feu » se déploie – nécessitant plus de vingt heures de travail. En son cœur, le motif emblématique de la collection IMPERIALEest gravé à la main et orné de diamants. Quant au boîtier, en or blanc 18ct, il abrite en son sein un trésor : un mouvement automatique L.U.C 96.23-L3 entièrement conçu, développé et décoré à la main selon la technique de gravure fleurisanne, au sein des ateliers de Chopard Manufacture à Fleurier. Un ouvrage qui fait appel au génie de la main des artisans d’art, et qui a demandé, pour cette montre, pas moins de 46 heures de travail.
Les métiers d’art portés à leur plus haut niveau par les ateliers Chopard
Au croisement de la beauté et de la précision, dans la plus pure tradition de la Maison Chopard, les montres à secret rassemblent le meilleur de la Haute Horlogerie et de la Haute Joaillerie. La Montre de l’Impératrice témoigne de la virtuosité des artisans impliqués dans sa réalisation, tout comme du génie essentiel à sa conception, placée sous le haut patronat de Caroline Scheufele. Cette montre d’exception met à l’honneur deux techniques singulières qui illustrent l’excellence des métiers d’arts de l’horloger-joaillier. L’émail « Grand Feu », qui orne le cadran de la montre, le rend inaltérable. Cette technique datant du XVIIe siècle est l’une des plus difficile et délicate à maîtriser, et seuls quelques rares artisans parviennent à ce degré d’exigence. L’artisan ne peint pas le dessin directement sur la montre mais applique plusieurs oxydes sur le cadran en or. La technique consiste ensuite à passer le cadran au feu à 900°C, à plusieurs reprises afin de laisser le motif et les couleurs se révéler petit à petit. Le cadran est ensuite poli à la main pour gommer les micro-bulles formées à sa surface. Enfin, une dernière couche dite de fondant, ou feu de glaçage, cuit un émail transparent qui confère une brillance et une luminosité incomparable.
Dans ce berceau de l’horlogerie qu’est Fleurier, de nombreux métiers d’art ont vu le jour mais tendent aujourd’hui à se raréfier. Chopard a bien sûr à cœur de continuer à faire vivre ces traditions, cet héritage culturel et esthétique. La gravure fleurisanne fait partie de ces techniques d’art décoratif qui incarnent un pan du patrimoine horloger : au XIXe siècle, elle fait les beaux jours des horlogers de la région, dont les garde-temps qui en sont ornés sont plébiscités jusqu’en Chine. Chopard lui redonne ses lettres de noblesse au travers de la Montre de l’Impératrice. Son mouvement en or blanc est gravé selon la technique des gravures fleurisannes de feuilles de chêne et de glands, un motif inspiré par la couronne foliacée qui orne la couronne impériale de Russie. Ce savoir-faire très particulier se singularise notamment par ses motifs en relief. Le graveur épargne le motif qu’il souhaite faire apparaître ; la surface préservée est ensuite gravée et polie pour obtenir un effet brillant. Autour du motif, le fond est piqueté point par point pour prendre une apparence grenée. Pour maîtriser ce processus lent qui exige une habileté extrême, Chopard a formé à l’interne des mains expertes afin de perpétuer ce savoir traditionnel et poursuivre – au croisement des techniques, de la conjugaison des talents et de la mémoire – la beauté éternelle que l’Empire des Tsars nous offre en héritage.
La montre de l’Impératrice – Edition limitée de 8 pièces
Boîtier
Or blanc 18ct
Diamètre total 38.00 mm
Epaisseur (couvercle compris) 15.50 mm
Etanchéité 30 mètres
Entièrement serti de diamants
Couronne en or blanc 18ct sertie de diamants et deux rubis 6mm
Couvercle serti de diamants, de perles et de rubis avec système d’ouverture par pression sur la couronne
Glace saphir antireflet
Fond ouvert gravé à la main
Mouvement
Mécanique à remontage automatique L.U.C 96.23-L3
Diamètre total 27.40 mm
Nombre de pierres 29 rubis
Fréquence 28’800 A/h
Réserve de marche env. 65 heures
Ponts et platine en or blanc 18ct décorés de gravure fleurisanne à motifs de feuilles de chêne et de glands. Micro-rotor en platine gravé à la main.
Cadran et aiguilles
Cadran en or au fond guilloché émaillé rouge avec un motif IMPERIALEémaillé au centre, gravé à la main et serti de diamants
Aiguilles des heures et minutes au centre, rhodiées et en forme de glaives
Index sertis de diamants
Bracelet
Bracelets à choix en tissu drapé rouge, en tissu rouge avec le motif IMPERIALE et doublé de cuir ou en cuir d’alligator rouge
Boucle déployante en or blanc 18ct en forme de motif IMPERIALE et sertie de diamants
Ref. 384902-1001 – edition limitée de 8 pièces
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