Chronographe mono-poussoir à sonnerie sur timbre cathédrale, avec force constante, doté d’un mécanisme totalement intégré et automatique
Kantharos. Un nom qui résonne dans l’espace temps. Issu d’une ère lointaine, il semble prêt à conquérir le monde. Ses consonances grecques l’imposent déjà comme un mythe. Bien connu dans le monde hippique, le pur sang Kantharos, fils du célèbre Cœur de Lion, détient un palmarès de victoires exceptionnelles. Dans le monde horloger, Kantharos est appelé à s’imposer avec la même énergie. Roi des chronographes, force de la nature, le garde-temps est doté d’un mécanisme à force constante qui lui assure une précision souveraine. Son timbre cathédrale rugit à chaque changement de fonction du chronographe automatique, un concept inventé et développé par Christophe Claret pour la DualTow.
Elémentaire : un chronographe dont on entend le départ et l’arrêt avant de le lire à son poignet. Christophe Claret est parti d’un constat simple : les athlètes quittent les starting-blocks au coup de feu ; les boxeurs commencent et suspendent le combat au gong ; les chevaux s’élancent au signal du starter… Quoi de plus logique que de savoir très précisément, à l’oreille, quand démarre et quand stoppe le décompte ? Kantharos intègre à la mesure des temps courts un système de sonnerie ingénieux qui se déclenche à chaque mode (start, stop, reset).
Le concept s’inscrit dans la juste lignée de la philosophie de la marque qui s’est déjà maintes fois illustrée par ses dispositifs à sonnerie innovants. Nec plus ultra de la sonnerie, le timbre cathédrale visible à 10h, est doté d’un système breveté qui évite aux timbres de s’entrechoquer. Le chronographe fait preuve d’une fiabilité et d’une performance hors pair. Son système d’embrayage à double flasques, inspiré des boîtes à vitesse dans l’automobile, permet d’éviter le saut de l’aiguille au démarrage du chronographe et ainsi d’augmenter la précision de la mesure. Utile, fonctionnel, le dispositif, également ludique, joue sur l’interactivité sensorielle – manuelle et acoustique – entre l’instrument et son détenteur.
Outre cette complication innovante, Kantharos s’offre une force constante. Pièce maîtresse, elle trône majestueusement côté cadran, à 6h. Ce savant mécanisme permet de diminuer sensiblement les écarts de marche de la montre. En effet, l’énergie délivrée à l’échappement est constant du début jusqu’à la fin de la réserve de marche. La précision est de mise. Hypnotique, en continuel mouvement, le mécanisme s’admire sous un pont saphir minutieusement anglé qui ne cache rien du savoir-faire du maître horloger.
Ingénieux à bien des égards, le calibre Kantharos, mouvement mécanique à remontage automatique, dispose des premiers composants fabriqués à base de M-15X. Ce nouveau matériau jamais encore utilisé pour réaliser de l’acier laminé en horlogerie et développé avec la société L. Klein SA, témoigne de l’attention particulière portée par Christophe Claret pour la recherche continuelle d’innovation, que ce soit en termes de complications horlogères, de machinerie ou de matériaux. Acier issu de la métallurgie des poudres, une technique de fabrication lui garantissant une microstructure homogène et un grain extrêmement fin, le M-15X permet d’obtenir des terminaisons polies bloquées d’une qualité remarquable.
Logé dans un boîtier de titane et d’or blanc de 45 mm de diamètre, le mouvement a été conçu, développé et assemblé au sein de la manufacture. Extrêmement complexe, il n’est pas monté par couches, comme c’est souvent le cas, mais totalement intégré et unifié, gagnant ainsi en finesse, en performance et en cohérence technique et esthétique. Sa conception relève de la prouesse. Le rotor, façonné en platine, peut se targuer d’une meilleure inertie. La réserve de marche s’étend à 48 heures.
Visible par le fond saphir et doté de 75 rubis, un nombre qui symbolise à lui seul la complexité du mécanisme, le calibre ne cache rien du raffinement de ses finitions. Parmi ses 558 composants, le ressort à col de cygne et la masse oscillante notamment arborent des terminaisons réalisées à la main dans les règles de l’art de la Haute Horlogerie. Tels ces angles rentrants, extrêmement difficiles à maîtriser. Le coq se pare quant à lui d’un rubis taillé brillant. La précision esthétique touche la moindre pièce. Et le dispute à la performance technique. Ici se pose la griffe de la Manufacture Claret.
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