« Performance Art » né d’une colère latente
La créativité peut provenir d’une multitude de sources mais, pour le fondateur de Black Badger James Thompson, elle relève essentiellement de la colère — un feu de révolte s’est allumé en lui quand, étudiant, il a été évincé de son cursus suite à une décision administrative qu’il a jugée injuste. Comme MB&F, James Thompson est un outsider qui bouscule l’ordre établi.
Et il défend son pré carré créatif avec la plus improbable des armes : un matériau luminescent. James Thompson fabrique des objets tridimensionnels à partir de blocs de lumière !
Plus d’une décennie après l’injustice perçue, la colère de James Thompson continue à se manifester, sous la forme d’une lumière éclatante. Il raconte : « Ce n’est pas comme si j’avais essayé et échoué, c’est le fait d’avoir été balayé d’un revers de main, comme une miette de pain sur une table. Aujourd’hui, 12 ans plus tard, je ressens toujours de la colère ! »
Pour la collection Performance Art, James Thompson a réinterprété deux machines MB&F : HMX, lancée en 2015 à l’occasion du 10e anniversaire de la marque, et Starfleet Machine, première horloge de table née de la collaboration avec L’Epée 1839.
Pour HMX Black Badger, il a redessiné les cache-culbuteurs du moteur HMX, visibles sous le capot en saphir de type supercar. Ils sont découpés dans son matériau signature, des blocs massifs qui émettent une lumière particulièrement colorée et efficiente.
Si les couleurs — Radar Green, Phantom Blue et Purple Reign — attirent l’œil en journée, c’est quand le soleil se couche qu’elles participent vraiment à la fête. La lueur durable émise par le matériau performant se propage dans le compartiment du moteur HMX pour former un sublime halo de lumière.
HMX affiche des heures sautantes bidirectionnelles et des minutes traînantes. De jour, la lumière qui rentre à travers le capot transparent charge la surface du moteur et, de nuit, le matériau ultra-luminescent procure un rétroéclairage coloré à l’affichage de l’heure.
Pour Starfleet Machine Black Badger, James Thompson a rajouté son matériau exclusif sous l’anneau extérieur entourant le mouvement, dans la partie interne supérieure des pieds d’atterrissage du vaisseau spatial ainsi que sur les dômes et aiguilles de l’affichage. La touche Black Badger permet à Starfleet Machine d’être aussi belle de nuit que de jour.
Bien qu’elle ait l’air d’un vaisseau spatial miniature, Starfleet Machine Black Badger est une véritable horloge de haute précision, dotée de 40 jours de réserve de marche, qui a été créée par L’Epée 1839 à partir d’un design MB&F.
HMX Black Badger est limitée à 3 séries de 18 pièces en titane grade 5 et acier, avec matériau luminescent Radar Green, Phantom Blue ou Purple Reign.
Starfleet Machine Black Badger est limitée à 3 séries de 18 pièces en laiton palladié, avec matériau luminescent Radar Green, Phantom Blue ou Purple Reign.
Matériau luminescent Black Badger et composition de l’énergie lumineuse
Si la plupart des amateurs de montres connaissent le Super-LumiNova luminescent utilisé pour rehausser les aiguilles et index, cette substance est très différente du matériau exclusif Black Badger. Alors que le Super-LumiNova est un liquide qui s’applique en surface et sèche, le matériau Black Badger se présente en blocs massifs que l’on façonne à la main ou à la machine dans la forme désirée. Ce dernier est non seulement très performant pour stocker et diffuser la lumière mais, comme il est solide, il en contient généralement plus et il brille plus fort et plus longtemps.
La lumière blanche, dont celle du soleil, est en réalité composée d’ondes lumineuses rouges, vertes et bleues. Il y a en outre les radiations imperceptibles à l’œil nu comme les infrarouges et les ultraviolets, des émissions de rouge et de bleu situées juste au-delà de la limite du visible. Les différentes couleurs, ou fréquences de lumière, contiennent des degrés variables d’énergie, avec les rouges et infrarouges au niveau le plus bas, les bleus et ultraviolets au niveau le plus élevé.
Quand un matériau luminescent se charge de lumière blanche, la plus grande quantité d’énergie provient de l’extrémité ultraviolette, la partie du spectre qui contient le plus d’énergie. Cependant, comme le rayonnement ultraviolet ne représente qu’une petite fraction de la lumière blanche émise par la plupart des lampes de poche ou par le soleil, seule une petite partie de la source lumineuse va vraiment charger le matériau. En revanche, compte tenu de sa puissance énergétique, la lumière ultraviolette chargera le matériau beaucoup plus rapidement puisqu’elle se compose exclusivement de lumière à haute énergie, permettant ainsi au matériau luminescent d’absorber l’énergie plus vite.
Selon ce phénomène, les sources normales de lumière blanche chargeront plus facilement les matériaux Black Badger Radar Green et Phantom Blue, alors que le Purple Reign absorbe plus d’énergie et nécessite de la lumière ultraviolette.
HMX Black Badger
Spécifications techniques
Editions limitées de 3 x 18 pièces en titane grade 5 et acier avec matériau luminescent Radar Green, Phantom Blue ou Purple Reign.
Moteur
Moteur horloger tridimensionnel à remontage automatique composé d’heures sautantes et minutes traînantes développé en interne par MB&F sur une base Sellita.
Remontage automatique par un rotor en or 22 cts.
Réserve de marche: 42 heures
Fréquence du balancier: 28’800 a/h, 4 Hz
Nombre de composants: 223
Nombre de rubis: 29
Fonctions
Heures sautantes bidirectionnelles et minutes affichées par deux prismes saphir réfléchissants avec lentille grossissante intégrée
Cache-culbuteurs du moteur provenant de blocs massifs ultra-luminescents
Boîtier
Titane Grade 5 et acier inoxydable.
Dimensions: 46.8 mm x 44.3 mm x 20.7 mm
Nombre de composants: 44
Etanchéité du carter moteur: 30 m / 90′ / 3 atm
Verres saphir
Deux verres saphir grossissants, verres saphir pour le dessus, le fond et la face avec traitement antireflet des deux côtés
Bracelet et boucle
Bracelet en cuir de veau partiellement perforé avec couleur accordée au mouvement, boucle ardillon en titane.
Starfleet Machine Black Badger
Spécifications techniques
La Starfleet Machine Black Badger est limitée à 3 x 18 pièces en laiton palladié, avec matériau luminescent Radar Green, Phantom Blue ou Purple Reign.
Affichage
Heures et minutes : des aiguilles incurvées, polies à la main, tournent sur un dôme central poli.
Dômes ultra-luminescents portant les chiffres caractéristiques de MB&F.
Secondes rétrogrades : deux canons rétrogrades sortent du dessous du dôme central et reprennent leurs courses toutes les 20 secondes.
Indicateur de réserve de marche : un dôme passe sous un guichet dessiné par un arc fini à la main pour donner une perception intuitive de l’énergie disponible. Il tourne sur 270° en affichant des barres, 5, 4, 3, 2 et 1 (1 barre = 8 jours). Une « antenne parabolique » accompagne sa rotation.
Matériau luminescent: le matériau massif luminescent Black Badger se situe sous l’anneau extérieur entourant le mouvement, dans la partie interne supérieure des pieds de la Starfleet Machine, sur les dômes des heures et minutes et de la réserve de marche ainsi que les aiguilles.
Structure
Hauteur : environ 21 cm
Diamètre : environ 29 cm
Laiton palladié pour les structures interne et externe en forme de C, les supports en forme d’arcs et les vis
Mouvement
Mouvement L’Epée 1839 développé et manufacturé à l’interne
Fréquence : 18’000 A/h / 2,5 Hz
Barillets : 5 montés en série
Réserve de marche : 40 jours
Rubis : 48
Système anti-chocs Incabloc
Remontage manuel : clé à double usage, réglage de l’heure par une extrémité, remontage du mouvement par l’autre
Platine et composants en laiton traité palladium
« Biosphère » transparente
Matériau : verre minéral poli
Hauteur : environ 27 cm
Diamètre maximal : 31.5 cm
« Friends » responsables de la HMX Black Badger
Concept: Maximilian Büsser / MB&F
Design produit: Eric Giroud / Through the Looking Glass
Direction technique et production: Serge Kriknoff / MB&F
Composants lumineux: James Thompson / Black Badger
R&D: Guillaume Thévenin et Ruben Martinez / MB&F
Base de mouvement : Andreas Deubzer / Sellita Watch Co SA
Module additionnel usiné en interne : Alain Lemarchand / MB&F
Boîte: Fabien Chapatte et Ricardo Pescante / Les Artisans Boîtiers SA
Composants du mouvement en acier : Alain Pellet / Elefil
Roues : Dominique Guye / DMP horlogerie SA
Décolletage de composants : Sébastien Paroz / Swissmec SA
Bouchons à huile chromés fonctionnels: Yves Bandi / Bandi SA
Finitions manuelles des composants du mouvement: Jacques-Adrien Rochat et Denis Garcia / C.-L. Rochat, Aurora Amaral Moreira / Panova
Assemblage mouvement: Didier Dumas, Georges Veisy, Anne Guiter et Emmanuel Maitre / MB&F
Service après-vente : Didier Dumas / MB&F
Contrôle qualité : Cyril Fallet / MB&F
Verres saphir : Martin Stettler / Stettler Sapphire AG
Disques heures – minutes: Jean-Michel Pellaton et Gérard Guerne / Bloesch SA
Couronne : Jean-Pierre Cassard / Cheval Frères SA
Masse de remontage: Denis Villars / Cendres + Métaux Galétan SA
Construction et production de la boucle: Dominique Mainier et Bertrand Jeunet / G&F Châtelain
Bracelet: Tristan Guyotjeannin / Creations Perrin
Ecrin: Olivier Berthon / ATS Atelier Luxe
Logistique de la production: David Lamy et Isabel Ortega/ MB&F
Marketing & Communication: Charris Yadigaroglou, Virginie Meylan et Juliette Duru / MB&F
M.A.D.Gallery: Hervé Estienne / MB&F
Vente: Luis André, Patricia Duvillard et Philip Ogle/ MB&F
Graphisme: Samuel Pasquier / MB&F, Adrien Schulz et Gilles Bondallaz / Z+Z
Photographie produit: Maarten van der Ende
Photographie portraits: Régis Golay / Federal
Webmasters: Stéphane Balet et Victor Rodriguez
Textes: Ian Skellern / Underthedial
James Thompson – “Black Badger”
Né en 1976 à Ottawa, au Canada, James Thompson a grandi à Vancouver. Il a étudié le design industriel au collège mais il n’est pas allé jusqu’au diplôme car les cours dispensés ne correspondaient pas à ses attentes. C’est pourquoi, en 2002, il a postulé et été admis au cursus d’un master en design industriel à Lund, en Suède. Malheureusement à l’époque — mais heureusement pour la suite ! — James Thompson a été éjecté du programme au bout de 18 mois, à cause d’un changement de règlementation administrative dans le traitement des étudiants étrangers. Cette mise à l’écart, indépendante de sa responsabilité, a engendré une colère et un sentiment d’injustice qui ont largement conditionné sa réussite ultérieure.
Un an après avoir perdu sa place dans le programme du master et nourri un considérable ressentiment, James Thompson a créé son propre studio de design, Black Badger Advanced Composites. Le nom découle du fait que le blaireau (badger) ne recule jamais, peu importe la taille et la force de son adversaire, et du fait que l’artiste travaillait la fibre de carbone noire (black). Un logo composé d’une patte de blaireau et des os croisés d’un pavillon de pirates témoigne de son état d’esprit de l’époque.
« Black Badger est né alors que je me sentais furieux, seul, déprimé et abandonné, avec juste la volonté de combattre la terre entière. Ce n’est pas comme si j’avais essayé et échoué, c’est le fait d’avoir été balayé du revers de la main, comme une miette sur une table. J’ai lancé Black Badger essentiellement pour faire un doigt d’honneur à ceux qui tentaient de me tenir à l’écart. Maintenant, 12 ans plus tard, je ressens toujours de la colère ! »
James Thompson s’est installé à Gothenburg en 2008, afin d’obtenir son master à l’école de design HDK de l’université locale. En 2009, il a commencé à créer des bijoux en utilisant des blocs massifs luminescents, de la fibre de carbone et du titane — et découvert qu’il avait créé un nouveau marché. En 2010, son master obtenu, il avait une idée précise de ce qu’il voulait faire de Black Badger et, depuis, il n’a plus regardé en arrière.
« J’ai réalisé que je préfère être dehors, à trembler dans le froid, que de rester à l’intérieur, au chaud mais asphyxié par les autres. Cela m’a incité à tenter de faire de Black Badger une affaire sérieuse. »
James Thompson tient l’idée de faire des bagues high-tech en fibre de carbone et titane de son père ingénieur. Au Canada les ingénieurs reçoivent une bague en acier pour leur diplôme et James Thompson a pensé qu’il pouvait en créer une pour un diplômé en design bêcheur (lui-même), juste pour s’amuser. Effectivement, c’était drôle… et bien d’autres ont pensé de même.
L’idée de travailler les blocs luminescents est venue d’un ami fabricant de couteaux qui les utilisait parfois car il trouvait cela génial pour les manches. Quand il a suggéré à James Thompson de les essayer dans ses bagues en fibre de carbone, sa réponse fut : « Non merci, mes clients ne sont pas de jeunes raveurs. » Il a quand même fabriqué une bague lumineuse pour s’amuser et le concept a séduit. Maintenant, ces bagues sont les articles les plus populaires de Black Badger.
James Thompson est depuis longtemps un amateur de bolides et de montres contemporaines et, avec son esprit de pirate outsider, il a trouvé son pareil en collaborant avec MB&F sur le projet HMX Black Badger.
L’EPEE 1839 — Manufacture d’horloges leader en Suisse
L’Epée est une entreprise horlogère de premier plan depuis 175 ans. Aujourd’hui, c’est la seule manufacture spécialisée dans la production d’horloges haut de gamme en Suisse. Fondée en 1839 par Auguste L’Epée, dans la région de Besançon en France, elle s’est d’abord concentrée sur la fabrication de boîtes à musique et de composants de montres. La marque était synonyme de pièces entièrement faites main.
A partir de 1850, la manufacture prend une position de leader dans la production d’échappements et elle développe des régulateurs spécifiques pour les réveils, horloges de table et montres musicales. Vers 1877, elle produit 24’000 échappements par an. Elle acquiert une grande réputation et elle dépose de nombreux brevets pour la création d’échappements spéciaux, notamment pour ses systèmes anti-rebattement, auto-démarrant et à force constante. L’Epée est alors le principal fournisseur de plusieurs horlogers célèbres. Elle sera récompensée par de nombreuses médailles d’or dans des expositions internationales.
Au cours du XXe siècle, L’Epée doit l’essentiel de sa renommée à ses remarquables horloges de voyage. Beaucoup associent la marque L’Epée aux personnes influentes et aux hommes de pouvoir. Les membres du gouvernement français offrent volontiers une horloge à leurs invités de marque. En 1976, quand commencent les vols commerciaux de l’avion supersonique Concorde, L’Epée équipe les cabines d’horloges murales qui donnent l’heure aux passagers. En 1994, elle manifeste son goût pour les défis en construisant la plus grande horloge à pendule du monde, le « Régulateur Géant ». Il mesure 2,20 mètres de haut, pèse 1,2 tonne — à lui seul, le mouvement mécanique pèse 120 kilos — et représente le fruit de 2’800 heures de travail.
Actuellement, L’Epée est basée à Delémont, dans les montagnes du Jura suisse. Sous la direction du CEO Arnaud Nicolas, elle a développé une collection d’horloges de table exceptionnelle, comprenant une gamme sophistiquée d’horloges de voyage classiques, des modèles contemporains (Le Duel) et des modèles minimalistes d’avant-garde (La Tour). Les créations L’Epée intègrent des complications comme les secondes rétrogrades, les indicateurs de réserve de marche, les calendriers perpétuels, les tourbillons et les sonneries — tous conçus et manufacturés à l’interne. Les très grandes réserves de marche et les remarquables finitions sont devenues des signatures de la marque.
MB&F – Genèse d’un laboratoire conceptuel
10 ans, 11 calibres, d’innombrables temps forts, une créativité débordante
En 2015, MB&F a célébré ses dix années d’existence, une décennie extraordinaire pour le premier laboratoire conceptuel horloger au monde : 10 années de créativité intensive, 11 calibres extraordinaires pour animer des Horological Machines et Legacy Machines applaudies par la critique, sources de la renommée de MB&F.
Après 15 années de management au sein de marques prestigieuses, Maximilian Büsser a quitté son poste de Directeur général chez Harry Winston pour créer MB&F — Maximilian Büsser & Friends. MB&F est un laboratoire d’art et de micromécanique voué à la conception et à la fabrication en petites séries de montres radicales, fruits d’une collaboration entre de brillants professionnels de l’horlogerie dont Maximilian Büsser apprécie le talent et la manière de travailler.
En 2007, MB&F a dévoilé la HM1, sa première Horological Machine. Avec son boîtier sculptural en trois dimensions et son mouvement merveilleusement décoré, la HM1 a donné le ton des Horological Machines qui ont suivi : HM2, HM3, HM4, HM5, HM6 et HMX — des Machines qui symbolisent le temps plutôt que des Machines qui donnent l’heure.
En 2011, MB&F a lancé la collection des rondes Legacy Machines. Ces pièces plus classiques — classiques pour MB&F — rendent hommage à l’excellence horlogère du XIXe siècle, en réinterprétant des complications de grands horlogers novateurs sous la forme d’objets d’art contemporains. Les LM1 et LM2 ont été suivies par la LM101, la première Machine MB&F équipée d’un mouvement entièrement développé à l’interne. En 2015, c’est au tour de la Legacy Machine Perpetual munie d’un calendrier perpétuel complètement intégré. A ce jour, MB&F alterne entre Horological Machines résolument anticonformistes et Legacy Machines inspirées par l’histoire.
A côté des Horological et Legacy Machines, MB&F a créé des boîtes à musique spatiales en collaboration avec Reuge (MusicMachines 1, 2 et 3); ainsi que des horloges de table avec L’Epée 1839 : une horloge à l’apparence d’une plateforme spatiale (Starfleet Machine), une araignée (Arachnophobia) ainsi que deux horloges-robot (Melchior et Sherman).
L’aventure a été marquée par de prestigieuses récompenses, représentatives de la nature novatrice de MB&F. Pour n’en citer que quelques-unes, MB&F a reçu le Prix du public (vote des amateurs d’horlogerie) et le Prix de la montre homme (vote du jury de professionnels) pour la Legacy Machine N° 1 au Grand Prix d’Horlogerie de Genève 2012. Lors de l’édition 2010, MB&F avait remporté le Prix de la montre design pour la HM4 Thunderbolt. Last but not least, la HM6 Space Pirate a été récompensée en 2015 par un « Red Dot : Best of the Best » — prix phare de la compétition internationale des Red Dot Awards.
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