Du 4 au 26 juillet, les passants découvriront des vitrines exceptionnelles :
une animation lunaire avec 4 vitrines étonnantes pour retracer l’incroyable histoire de la SPEEDMASTER, la montre qui est toujours portée par les astronautes pour toutes les missions spatiales habitées.
Du 4 au 30 juillet, les clients découvriront un « Pop-up » station spatiale au rez-de-chaussée du magasin l’équipe OMEGA accueille les clients et passionnés, et les invite à découvrir plus d’une trentaine de modèles SPEEDMASTER de la collection actuelle.
En 1964, la NASA cherchait un chronographe pour ses missions spatiales habitées. Après avoir choisi des montres de plusieurs marques, elle leur fit passer une batterie de tests appliquée à toutes les pièces d’équipements devant aller dans l’espace. Une seule montre fut capable de résister aux vibrations, aux chocs, aux températures extrêmes et au vide impitoyable : la Speedmaster d’OMEGA.
Six décennies plus tard, la Speedmaster est toujours utilisée pour toutes les missions spatiales habitées, elle équipe donc en permanence les astronautes de la Station spatiale internationale. Héritière du design d’avant-garde du modèle original, la Moonwatch actuelle est essentiellement la même que la montre conçue par OMEGA avant l’exploration spatiale.
UN PEU PLUS PRÈS DES ÉTOILES
Peu de montres suscitent autant d’inspiration que la Speedmaster d’OMEGA. Première montre à accompagner l’homme sur la Lune, elle est devenue le symbole par excellence du trésor d’ingéniosité qu’il nous a fallu pour aller dans l’espace. À l’occasion du 60e anniversaire de la sortie de la Speedmaster et en compagnie de George Clooney, ambassadeur OMEGA, nous revenons sur les plus beaux jours du programme Apollo, et sur les raisons qui ont permis à cette montre d’aller si loin.
Sur le grand écran, George Clooney a endossé plus d’une fois la combinaison d’astronaute, mais peu de gens savent qu’il possède une vraie passion pour l’exploration spatiale. Il avait 8 ans lorsque Neil Armstrong et Buzz Aldrin ont marché sur la Lune. Les astronautes étaient ses héros et il rêvait d’aller un jour dans l’espace, comme tous les enfants des années 60.
« C’était vraiment une période fantastique pour un enfant, se souvient l’acteur. Nous connaissions tous les noms des astronautes par cœur, nous mangions la même chose qu’eux… Une fois, en vacances, nous sommes même allés jusqu’à la ville d’origine de Neil Armstrong, nous voulions simplement la voir de nos propres yeux. Les astronautes étaient vraiment des gens très importants pour nous. »
En 1961, le président John F. Kennedy engage les États-Unis à relever un incroyable défi : « Je crois que cette nation se doit d’atteindre le but, d’ici à la fin de cette décennie, d’envoyer un homme sur la Lune et de le faire revenir sain et sauf sur terre. »
Pour George Clooney, cet objectif paraissait irréalisable à l’époque, mais l’optimisme que cette annonce a créé était réellement contagieux.
« En 60 ans seulement, nous étions passés de l’invention de la voiture au projet d’envoyer un homme sur la Lune, raconte-t-il. Nous étions au summum de l’optimisme et nous avions foi en notre vision du progrès. Pour nous, tout était possible. »
Le 20 juillet 1969, Apollo 11 se pose sur la Lune. Le rêve de Kennedy se réalise. De la maison d’un quartier résidentiel, le jeune George et son père observent l’histoire. Les yeux tournés vers la Lune, le futur acteur ressent une connexion particulière avec ce héros qui fait ses premiers pas dans un nouveau monde. Et tout comme ces astronautes qui captivaient son imagination, son père portait aussi une montre OMEGA.
Aujourd’hui, c’est George Clooney qui en a hérité. Lorsque son père apprend qu’il va travailler avec OMEGA, il lui offre sa vieille OMEGA en cadeau.
« Il est allé la chercher au grenier, il ne l’avait plus mise depuis 20 ans. Il a remonté son mécanisme, et elle s’est remise en marche. C’était un moment magique. J’ai grandi en voyant cette montre toujours à son poignet. »
Pour George Clooney, tous les enfants savaient que les montres des astronautes étaient des OMEGA. « C’était un élément à part entière du programme spatial. OMEGA était le symbole de la précision… C’était donc normal que la marque en soit arrivée là. »
Ce qu’il ne savait pas à l’époque, c’est qu’à l’origine, la Speedmaster avait été conçue dans un tout autre but. Comme son nom l’indique, elle était faite pour la vitesse, et lors de son lancement il y a 60 ans, son utilisation était prévue pour la course automobile plutôt que pour les vols dans l’espace.
À sa sortie, la Speedmaster a tout de suite connu un franc succès auprès des pilotes professionnels. Sa construction robuste la rendait résistante aux fortes vibrations et aux chocs, tout en préservant sa grande précision. Et grâce à l’échelle tachymétrique de sa lunette, les pilotes pouvaient chronométrer leurs tours beaucoup plus facilement qu’auparavant. C’était la première montre à offrir ces deux caractéristiques, une vraie révolution en termes de design, de solidité et de fonctionnalité à l’époque.
Ces qualités la rendaient tout à fait adaptée à l’exploration spatiale, et c’est ainsi qu’elle se fit une place au poignet des astronautes du programme Apollo dès 1965.
En 1964, la NASA cherchait un chronographe pour ses missions spatiales habitées. Après avoir choisi des montres de plusieurs marques, elle leur fit passer une batterie de tests appliquée à toutes les pièces d’équipements devant aller dans l’espace. Une seule montre fut capable de résister aux vibrations, aux chocs, aux températures extrêmes et au vide impitoyable : la Speedmaster d’OMEGA.
Six décennies plus tard, la Speedmaster est toujours utilisée pour toutes les missions spatiales habitées, elle équipe donc en permanence les astronautes de la Station spatiale internationale. Héritière du design d’avant-garde du modèle original, la Moonwatch actuelle est essentiellement la même que la montre conçue par OMEGA avant l’exploration spatiale.
Pour George Clooney, c’est bien ce qui fait de la Speedmaster un authentique chef-d’œuvre. « Certains objets sont des objets cultes, qu’il faut absolument avoir. Si ces choses-là viennent à changer, ça peut vous briser le cœur. Nous avons besoin de technologie, comme nos téléphones, mais posséder un grand classique, c’est autre chose, c’est une question de sentiments. »
Le calibre que renferme la montre n’a pas changé, lui non plus. La fabrication de la Moonwatch reste un exercice de haut vol, comme ça l’a toujours été. Pas moins de 14 mois sont nécessaires à la préparation de tous ses composants avant l’assemblage, qui comprend quant à lui 80 opérations manuelles pour la seule platine de base. Comme à l’époque de la première sortie de cette montre, la main humaine est toujours essentielle à sa fabrication.
On peut voir une certaine ironie dans le fait que la Speedmaster d’OMEGA n’ait eu besoin d’aucune modification, vu toutes les innovations techniques auxquelles le programme spatial de la NASA a donné naissance, des télécommunications mobiles aux SMS, en passant par les panneaux solaires et la purification de l’eau. Comme le dit George Clooney, la Speedmaster pourrait bien être représentative de ce qui définit un chef-d’œuvre : une création au caractère immuable.
Le design de la Speedmaster a fait ses preuves à de nombreuses autres occasions, en tant qu’instrument de navigation pour les explorateurs de notre bonne vieille planète. En 1968, Ralph Plaisted se sert de sa Speedmaster et d’un sextant pour déterminer, pour la première fois, l’emplacement exact du pôle Nord géographique. En 1985, c’est Wong How Man qui s’en sert pour découvrir et cartographier la source insaisissable du fleuve Bleu, le Yangzi Jiang, le fleuve plus long d’Asie.
Lorsqu’on l’interroge sur l’héritage de la Speedmaster et du programme spatial, voici ce que répond le héros de Gravity : « Ils symbolisent une époque où notre monde avait soif de défis. Une époque où nous pensions être capables d’aller plus loin, d’atteindre les étoiles, et nous l’avons fait. Nous n’en doutions pas, les astronautes incarnent ce qu’il y a de meilleur et de plus courageux. »
En prenant du recul sur cette période riche en découvertes et en explorations, il est clair que le défi lancé par Kennedy a été crucial pour toutes les réussites qui ont suivi. Pour George Clooney, nous traversons une époque où nous avons besoin de plus de grands défis pour aller vers une nouvelle période d’optimisme et de progrès technique.
« Ça arrivera, je n’en doute pas, j’espère seulement que la prochaine fois sera aussi productive et excitante qu’à l’époque. »
Bien qu’il soit impossible de savoir quelle sera la prochaine Nouvelle Frontière que nous franchirons, nous pouvons être sûrs, comme George Clooney, que l’humanité se tournera toujours vers les étoiles. Et s’il y a bien une chose à retenir du 60e anniversaire de la Speedmaster d’OMEGA, c’est qu’avec le bon équipement, on peut relever tous les défis.
OMEGA est fière d’avoir joué un rôle dans l’un des plus grands événements du XXe siècle, le premier pas de l’humanité sur la Lune. Nous avons hâte de voir les prochains progrès de l’humanité, dans les 60 années à venir et bien au-delà.
« Nous étions au summum de l’optimisme et nous avions foi en notre vision du progrès. »
« Une époque où nous pensions être capables d’aller plus loin, d’atteindre les étoiles, et nous l’avons fait. »
« Les astronautes incarnent ce qu’il y a de meilleur et de plus courageux. »
COUP DE FOUDRE POUR LE DESIGN DE LA SPEEDMASTER
Elle est reconnaissable au premier coup d’œil et elle est admirée dans le monde entier. Elle attire les amateurs d’horlogerie et elle est une véritable source d’inspiration pour les collectionneurs. Mais ce qui fait peut-être de la Speedmaster d’OMEGA le chronographe le plus célèbre et le plus convoité du monde, outre son importance historique, c’est son design, à l’épreuve du temps depuis 60 ans. Une évolution qui a vu naître plusieurs déclinaisons, dont des versions devenues cultes qui n’ont fait que contribuer un peu plus à son statut de chef-d’œuvre de l’horlogerie.
La courbe des cornes
Depuis 1964, les courbes des cornes de la Speedmaster lui donnent un style tout à fait particulier. Cette modification a permis de créer un boîtier asymétrique renforcé pour protéger la couronne et les poussoirs.
L’échelle tachymétrique
La Speedmaster a été la première montre du monde à sortir l’échelle tachymétrique du cadran pour la placer sur la lunette. Cette modification a été pensée pour les pilotes de course automobile, et c’est de là que vient le nom de la Speedmaster.
Un cadran épuré
Les amateurs de montres l’aiment pour son côté épuré. Le design à trois compteurs de la Speedmaster offre une lecture optimale du temps grâce à son cadran noir, ses index lumineux et ses aiguilles contrastées.
Un verre bombé
Le verre de protection du cadran est astucieusement bombé pour donner une impression de finesse à l’ensemble de la montre. Au fil des années, de l’hésalite et du verre saphir ont été utilisés dans sa fabrication.
Les aiguilles
En plus des aiguilles à large flèche et des aiguilles Alpha des premiers modèles, les aiguilles les plus utilisées ont été les aiguilles en bâton. Fines, plates et élégantes, elles ajoutent de la simplicité au design épuré de la montre.
Les amateurs de montres du monde entier se rendent sur Hodinkee.com pour s’informer, pour échanger des anecdotes et pour acheter des pièces de collection. Entretien avec Benjamin Clymer, le fondateur du site, qui nous parle de la montre à l’origine de sa passion, et qui nous explique toute l’importance qu’elle possède encore à ses yeux.
À quel moment êtes-vous tombé sous le charme de la Speedmaster ?
Je suis tombé amoureux de la Speedmaster lorsque je l’ai vue au poignet de mon grand-père. À mes yeux, c’était un héros, et c’est lui qui m’a fait découvrir énormément de belles choses, que ce soit des appareils photo, des voitures, des ordinateurs, et bien sûr, des montres. Il a acheté sa Speedmaster assez tard dans sa vie, au moment où on se voyait beaucoup, et j’ai souvent pensé qu’il l’avait acquise pour me la transmettre. Il avait deux autres très belles montres, une qu’il a donnée à mon père et l’autre à mon oncle. Et bien qu’il ne me l’ait jamais dit, je savais que la troisième, la Speedmaster, me reviendrait. C’est grâce à elle que tout a commencé, grâce à elle que j’ai la vie dont je suis si fier aujourd’hui.
Vous souvenez-vous du moment où votre grand-père vous l’a donnée ? Quel était votre sentiment la première fois que vous l’avez vue ?
Je m’en souviens encore, bien sûr. J’avais environ 16 ans, et j’étais fasciné par sa complexité, son poids, sa qualité… Il la portait souvent. Un jour, il l’a enlevée de son poignet et il me l’a donnée. Elle ne m’a jamais quitté depuis. Quand je l’ai eue, je pensais ne plus jamais avoir besoin d’une autre montre, et j’aurais presque aimé que ce soit le cas. Mais c’est en réalité grâce à cela que j’ai découvert tout ce que les montres peuvent représenter, et pour ça, je lui serais toujours reconnaissant.
Récemment, vous avez publié la liste des douze plus grosses erreurs à ne pas faire quand on est amateur de montres. Dont celle-ci : « ne jamais posséder de Speedmaster d’OMEGA ». En quoi est-ce une montre si spéciale ?
Je me souviens de la première fois où j’ai rencontré un très grand collectionneur de montres. Le genre de ceux que vous ne voyez que dans les magazines. Sa collection valait probablement dans les dix millions de dollars, et j’étais stressé rien qu’à l’idée de le rencontrer. Quand il est entré dans la pièce, je m’attendais à voir une grande complication à son poignet, mais non, c’était une Speedmaster Professional. Je lui ai demandé pourquoi il portait cette montre, alors qu’il aurait pu en porter beaucoup d’autres, parmi les meilleures du monde. Il m’a répondu : « Parce que la meilleure du monde, c’est la Speedmaster. » Ça a vraiment changé quelque chose en moi. Depuis cette rencontre, j’ai fait connaissance avec plusieurs collectionneurs les plus importants du monde, et tous étaient d’accord pour dire que la Speedmaster était à part, quelle que soit celle que vous vouliez acheter. C’est la combinaison parfaite entre savoir-faire, design, fonctionnalité et importance historique. En termes d’horlogerie, c’est ce qu’on fait de mieux, avec son remontage manuel, ses trois compteurs et son cadran noir de chronographe, sans parler de son rôle crucial dans l’exploration spatiale. Je pense vraiment qu’on ne peut pas prétendre être un connaisseur tant qu’on n’a pas au moins essayé d’acheter une Speedmaster.
Comment réagissent les collectionneurs lorsqu’un modèle rare arrive sur le marché ?
C’est quelque chose d’incroyable. Moi-même, j’ai du mal à garder mon calme lorsque je vois qu’un de mes modèles favoris est en vente. J’ai traversé le monde pour ça, j’ai passé des heures et des heures à lire des livres et à parcourir des sites web pour me renseigner, et je suis loin d’être le seul. Une Speedmaster hors-norme, c’est le Saint-Graal de tous les collectionneurs. Lorsqu’il en a une de disponible, elle surpasse tout le reste.
Vous avez passé beaucoup de temps avec OMEGA et avec nos montres vintage. Que ressentez-vous quand vous avez une Speedmaster entre les mains ?
Au fur et à mesure que vous collectionnez des montres et que vous vous améliorez, vos sentiments ne sont pas les mêmes. La première fois que j’ai acheté une Speedmaster 321, il y a peut-être dix ans, j’ai payé 1 500 $, et j’avais l’impression d’être le roi du monde, c’était absolument génial. Depuis ce moment-là, j’ai possédé plusieurs versions de la Speedmaster 321, et maintenant, il me faut bien plus qu’une 145.012-67 pour m’émouvoir. Et pourtant, je pense toujours que c’est une des meilleures montres du monde. Mais j’en sais beaucoup plus maintenant, et je connais le marché. Quand vous obtenez la montre parfaite, c’est vraiment le meilleur sentiment qu’un collectionneur puisse avoir.
Parlez-nous du style de la montre, qui perdure depuis 60 ans. En dehors de son héritage et de son histoire spatiale, pensez-vous que c’est une belle montre ?
C’est une montre que j’adore. Comme je disais, le cadran noir à trois compteurs est ce qu’il y a de mieux. Elle peut se porter avec tout, et ce que j’adore faire, c’est de la combiner avec un demi-bracelet de la boutique en ligne Hodinkee. Changer le bracelet d’une montre par un bracelet en cuir lui donne une nouvelle vie, je trouve. En tant qu’amateur de voitures anciennes, je suis aussi très attaché à l’origine de la Speedmaster. Dès que j’ai un peu de temps, j’adore conduire des voitures vintage, et le fait de savoir que cette montre a d’abord été conçue pour la course la rend d’autant plus intéressante. Comme le dit un de mes amis, un tachymètre ne sert à rien dans l’espace. Le fait de l’avoir gardé après toutes ces années, c’est ce qui fait tout son charme, à mon avis, malgré le fait que la narration autour de la montre soit passée de la course à l’espace.
Que pensez-vous des versions les plus récentes, comme la Dark Side of the Moon ou la Moonphase, par exemple ?
Je les trouve formidables, elles s’inscrivent dans une progression naturelle pour la famille des Speedmasters. J’apprécie particulièrement la Dark Side of the Moon. Comme je l’ai écrit lors de sa sortie, lorsqu’on a su qu’OMEGA allait faire une Speedmaster en céramique noire, on a tous pensé que ce serait horrible. OMEGA l’a sortie et a prouvé qu’elle avait réussi quelque chose d’impossible en livrant une superbe interprétation, chic et classique, mais en céramique. C’est une très belle montre, et j’ai souvent pensé l’acheter.
Quel modèle de Speedmaster aimeriez-vous avoir ?
J’ai eu la chance de posséder plusieurs exemplaires anciens de la Speedmaster. Aujourd’hui, je n’en ai que deux, la Mark 40 que mon grand-père m’a donnée, et la 2915-1. Je me suis battu pour l’avoir, et j’ai négocié plusieurs montres pour y parvenir. Donc pour ce qui est des Speedmasters originales, je suis plutôt satisfait. Mais il y en a encore une qui m’échappe, c’est le prototype de la Alaska Project. J’adore l’histoire de cette montre, sans parler de son esthétique ! Sa réédition est magnifique, et l’original est incontournable. Fin 2016, Phillips en avait une à vendre, je participais aux enchères, mais le prix a un peu trop grimpé, et je surveillais aussi une autre montre de la vente. On n’a pas toujours ce qu’on veut, mais c’est vraiment une pièce que j’adorerais avoir, avant d’arrêter avec les montres. Je vais commencer à mettre de côté…
Est-ce qu’il y a une Speedmaster que vous aimeriez voir exister ? Avec certains matériaux, ou une réédition particulière, par exemple.
Je trouve qu’OMEGA fait un travail fantastique dans la manière dont elle fait revivre ses classiques. Si je pouvais concevoir une Speedmaster pour notre époque — et on m’a déjà suggéré que je le fasse —, j’adorerais voir une petite série ultra-limitée avec le boîtier original, le cadran et les aiguilles en radium, et le calibre Lemania 321, comme l’originale. Ce serait une série limitée à 50 exemplaires, pas plus, avec un boîtier en platine. Et peut-être une autre montre avec les mêmes caractéristiques, en acier et en une centaine d’exemplaires. Je pense qu’il y a vraiment une grosse demande pour qu’OMEGA réédite une série très limitée avec le calibre 321, pour sortir un vrai modèle de collection. Ce serait la montre rêvée.
Pour finir, selon vous, qu’est-ce qui fait qu’une montre devient vraiment emblématique ?
C’est une question difficile, car il y a tellement de raisons différentes qui font qu’une montre devient légendaire. Ça peut bien sûr dépendre de la personne qui l’a portée. Ça peut aussi être la beauté du design ou la qualité de fabrication. Pour la Speedmaster, c’est tout cela à la fois, et aucune autre montre n’est actuellement comparable. Ce qui rend une montre attrayante est tellement complexe, surtout en parlant de la Speedmaster. C’est justement pour cette raison que j’aime autant les montres. D’autres personnes vont l’adorer, mais pour des raisons totalement différentes. C’est ainsi qu’on peut évaluer une montre, par la manière dont se combinent toutes ses qualités.
UNE HISTOIRE DE PASSIONNÉS
La communauté Speedy Tuesday ne cesse de s’élargir
Robert-Jan Broer, fondateur du site Web Fratello Watches, est à l’origine du phénomène « Speedy Tuesday ». Il nous raconte comment tout a débuté, et comment une communauté de passionnés s’est formée autour de l’une des montres les plus cultes au monde.
Racontez-nous l’origine du phénomène Speedy Tuesday.
J’ai toujours été attiré par les montres les plus belles et les plus innovantes. Ma Speedmaster Professional de 1967 est l’une de mes préférées. Un jour, en 2012, c’était un mardi, j’ai publié une photo de cette montre sur notre site, avec un simple « Speedy Tuesday » en légende. C’est de là que l’idée a commencé à germer. Peu après, c’est devenu une rubrique hebdomadaire conservant le même titre.
Combien d’articles avez-vous écrits sur la Speedmaster ?
Jusqu’à maintenant, notre équipe a rédigé plus de 250 articles de fond sur l’OMEGA Speedmaster, et beaucoup d’autres vont suivre. Les sujets vont des tout premiers modèles à l’épopée spatiale de la montre, en passant par les histoires de nos lecteurs au sujet de leur propre Speedmaster. Nous ne sommes jamais à court de contenu.
Et c’est ainsi qu’une communauté de fans de Speedmaster a pu se former ?
Tout à fait. Nos articles Speedy Tuesday sont parmi les plus lus de notre magazine en ligne. Ils nous ont permis de créer un groupe d’abonnés fidèles et d’inconditionnels de Speedmaster. Le succès croissant de cette rubrique s’est fait très naturellement, c’est une véritable histoire de passionnés. Rien que sur Instagram, le hashtag #SpeedyTuesday a été partagé plus de 40 000 fois.
À votre avis, pourquoi autant de gens ont-ils partagé ce hashtag, et comment expliquez-vous son succès ?
Il s’explique notamment par le fait que la Speedmaster est une montre culte. C’est la montre qui est allée sur la Lune. Et pourtant, c’est une montre qui reste encore très abordable aujourd’hui. Ce qui a aussi plu aux gens avec le hashtag #SpeedyTuesday, c’est qu’il n’y a aucune stratégie commerciale derrière. Il n’est pas très difficile de voir que l’équipe éditoriale et moi-même sommes sincèrement passionnés par la Speedmaster. Car au final, il s’agit surtout d’une excellente montre. Si la NASA l’a choisie, c’est parce que c’est un chronographe à remontage manuel doté d’un cadran d’une lisibilité exceptionnelle. Que vous ayez une superbe collection de modèles vintage ou que vous veniez d’en acquérir une dans une boutique OMEGA, tout le monde peut rejoindre le mouvement #SpeedyTuesday.
Quelle est la particularité de cette communauté de fans ? En quoi est-elle différente des amateurs d’autres montres ?
Il y a une dizaine d’années, je suis entré dans une boutique de montres qui avait pas mal de Speedmaster vintage. Elles étaient exposées dans une vitrine au milieu du magasin, et il y avait carrément un homme couché sur le sol pour observer tous les détails des montres. Les détails rendent les gens fous. Le propriétaire de la boutique m’a expliqué que les fans de Speedmaster n’étaient pas des clients comme les autres. Ils ne pensent qu’à la montre en elle-même, ils ne la considèrent pas comme un investissement ou une dépense. Cela résume assez bien ce qu’il se passe encore aujourd’hui. Pour les passionnés de Speedmaster, il n’y a que l’horlogerie qui compte. Et une certaine fascination pour le programme spatial, bien sûr. Il y a vraiment une bonne ambiance dans cette communauté, les fans s’entraident pour découvrir certaines spécificités de la montre, pour trouver un modèle ou une pièce en particulier. Sans oublier qu’OMEGA nous apporte son soutien. Le musée OMEGA et son département des archives sont très actifs, ils documentent certains événements, certaines montres, ou ils répondent aux questions des collectionneurs. Il est assez rare de voir une telle implication de la part d’une maison d’horlogerie, et les fans de Speedmaster lui en sont très reconnaissants.
Est-ce que vous diriez que la Speedmaster suscite plus d’émotion que les autres montres ?
Absolument. Cela peut s’expliquer de deux façons. Il y a d’abord la relation personnelle que l’on peut avoir avec une montre. Ça peut être valable pour n’importe quelle montre ou marque, mais quand vous demandez au propriétaire d’une Speedmaster « Moonwatch » les raisons de son choix, la plupart du temps, vous aurez des histoires très personnelles et très intéressantes. D’un autre côté, la Speedmaster a évidemment participé à plusieurs grands événements historiques, dont l’un constitue l’un des plus grands pas pour l’humanité. Pour ceux qui ont vécu ces événements dans les années 60 ou 70, c’est loin d’être une montre comme les autres. Pour les plus jeunes, comme moi, ou pour ceux qui sont trop jeunes pour avoir connu cette époque, elle représente peut-être un lien plus tangible avec ces événements.
Quelle est l’histoire la plus intéressante qu’un de ces fans vous ait racontée ?
Je pense que l’un des moments les plus remarquables, c’est la fois où un ancien astronaute et son fils m’ont contacté, ils avaient plusieurs montres en leur possession et ne savaient pas exactement de quoi il s’agissait. Quand le fils est venu chez moi, il a vidé un sac plastique rempli de montres sur la table de mon salon. Parmi elles, il y avait une Speedmaster Alaska Project III, l’un des 56 modèles originaux de 1978. J’ai vraiment été impressionné, sans vous parler de cette sensation particulière lorsque je l’ai mise à mon poignet. On m’a aussi raconté des histoires sur des Speedmaster passées de génération en génération et qui ont fini par être perdues. J’ai même reçu un e-mail de la part de quelqu’un de célèbre qui travaillait pour la NASA, me disant que je faisais un travail formidable avec les articles Speedy Tuesday. J’ai vraiment été touché. En général, toutes les histoires que l’on reçoit quotidiennement sur les Speedmaster et Speedy Tuesday sont toujours très intéressantes.
De quoi parlez-vous quand vous vous retrouvez entre fans ?
De Speedmaster ! On parle des différentes particularités des modèles vintage, de notre prochain « Graal », et de ce qu’on aimerait qu’OMEGA sorte à l’avenir. Évidemment, on parle aussi de leurs boîtes, de livres, de paperasse et de plein d’autres sujets. On partage toute sorte d’infos qui ont été vraiment bien répertoriées par les passionnés. L’un des premiers à s’y être attelé a été Chuck Maddox (disparu en 2008), qui mérite d’être mentionné, car c’est lui qui a fait naître ma passion pour la Speedmaster. Son travail est toujours disponible, et reste l’une des meilleures sources en la matière.
Est-ce que cette communauté de fans continue à se développer ?
Bien sûr. Le nombre d’images avec #SpeedyTuesday continue d’augmenter, tout comme le nombre de lecteurs de nos articles Speedy Tuesday. Je constate aussi qu’il y a une véritable envie de se retrouver. De temps en temps, on organise des événements, parfois avec OMEGA, mais je pense qu’on pourrait en faire plus. C’est toujours bien de voir des Speedmaster et d’en parler sur le Web, mais rien ne vaut de vraies rencontres entre passionnés d’horlogerie. Les réseaux sociaux permettent vraiment de rassembler les gens et de constituer une réelle communauté de fans.
Sans oublier le fait que vous êtes à l’origine de la nouvelle montre Speedy Tuesday ! Alors, ça fait quel effet ?
Voir OMEGA reprendre le concept de la Speedy Tuesday et reconnaître le succès qu’elle a auprès des fans, c’est fantastique. Je suis très fier qu’OMEGA ait créé cette montre, surtout qu’elle reprend des petits détails vintage qu’on adore. Apparemment, tout s’est vendu en 4 heures, 15 minutes et 31 secondes. Voilà un autre moment formidable et surprenant à ajouter à l’histoire Speedy Tuesday ! Et heureusement, nos articles, réunions et posts ne sont pas près de s’arrêter.
LES NOUVEAUTES 2017
La Speedmaster Racing Master Chronometer
Un cadran en hommage à l’héritage des sports automobiles
Fidèle à la tradition OMEGA, chaque nouvelle Speedmaster rappelle par son allure l’esprit et l’esthétique de ses ancêtres. Des liens qui deviennent immédiatement évidents quand on observe le cadran de la nouvelle Speedmaster Automatic.
La minuterie au style caractéristique de cette montre en acier inoxydable est apparue pour la première fois sur une Speedmaster de 1968. Profondément liée à l’héritage automobile de la collection, elle a été revisitée ici sur un cadran noir mat. Autres codes remarquables : les éléments oranges et les index flèches biseautés en or blanc 18K revêtus de Super-LumiNova blanc.
Sur cette « Moonwatch » repensée, les compteurs ont été légèrement agrandis pour plus de lisibilité et le boîtier de 44,25 mm a été aminci par rapport aux versions précédentes, notamment grâce à une modification du verre saphir.
La lunette en céramique polie est dotée d’une échelle tachymétrique en Liquidmetal® brossé et d’inscriptions oranges assorties au vernis des aiguilles et de la pointe de l’aiguille des secondes.
Le bracelet en cuir noir, quant à lui, accueille un insert en caoutchouc orange. Des microperforations ont été réalisées à l’aide d’un outil de fraisage sur le bracelet pour révéler le caoutchouc orange, et ainsi mettre en exergue le look résolument sportif de la montre tout en ventilant la peau de l’utilisateur.
Dernière Speedmaster certifiée Master Chronometer, la Speedmaster Racing Master Chronometer est entraînée par le calibre 9900. La montre et son mouvement ont atteint le plus haut degré de précision, de performance et de résistance aux champs magnétiques de l’industrie horlogère suisse, un niveau d’excellence validé par l’Institut fédéral suisse de métrologie (METAS).
Prix public indicatif : 7800 CHF HT
Disponibilité : Avril 2017
Speedmaster 38 mm
Entre simplicité et design iconique
L’OMEGA Speedmaster est l’un des chronographes les plus célèbres au monde. Aujourd’hui, OMEGA présente une nouvelle version raffinée de 38 mm. Une version dont le style et l’allure rappellent toujours l’héritage de la Speedmaster, avec un design légèrement épuré et remanié.
Surnommé « Cappuccino », ce modèle n’est que l’une des montres qui composent la collection complète pour homme et femme. Il se distingue par son boîtier en acier inoxydable et or Sedna™ 18K et son bracelet en cuir taupe-brun.
L’une des caractéristiques les plus remarquables de la montre est sa lunette pavée de diamants également dotée d’une échelle tachymétrique sur une bague en aluminium brun. Grâce à cette association, OMEGA conjugue le raffinement des diamants à l’ADN résolument sportif de la Speedmaster originale.
La montre est complétée par un cadran bicolore décoré d’étonnants compteurs ovales bruns qui, de plus près, rappellent le logo de la Maison. On trouve également sur le cadran un guichet de date ovale à 6 heures, ainsi que des index et des aiguilles bâtons façonnés en or Sedna™ 18K.
Le fond du boîtier est décoré d’un médaillon frappé du célèbre hippocampe de la Speedmaster. Le cœur de la montre est, lui, animé par le calibre OMEGA 3330 avec technologie Co-Axial et spiral en silicium. Une réalisation sans fausse note, garantie 4 ans.
Soixante ans après le lancement de la toute première Speedmaster, ce chronographe reste une source d’inspiration infinie. Cette nouvelle version de 38 mm nous permet de le redécouvrir dans une version plus épurée, sous un habillage et un format certes différents, mais toujours fidèle à lui-même.
Prix public indicatif : 8600 CHF HT
Disponibilité : Juin 2017
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