En guest-star, cette année : l’E-Fan, prototype démonstrateur d’avion école biplace en tandem.
Appareil entièrement électrique, fruit d’une collaboration avec Airbus, présenté par Francis Deborde, fondateur-gérant d’Aéro Composites Saintonge et son pilote d’essais, Didier Esteyne.
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Le meilleur est dans la boîte :
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Et en quelques coups de clés,
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C’est à partir du Cri Cri que put être développé l’E-Fan, de 6,67 m de long et 9,5 m d’envergure.
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Le premier vol a eu lieu en mars 2014, à Mérignac.
L’E-Fan présente une masse à vide de 500 kg, propulsée par deux moteur de 7,5 kg chacun, logés au centre des fans, développant chacun une puissance de 30 KW, et permettant chacun le vol même en cas de panne de l’un d’entre eux.
Bien que doté de deux propulseurs, cet avion est considéré comme un monomoteur par l’administration aéronautique.
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Les servitudes en 12 et 24 V, (radio et instruments), sont garanties par des batteries de secours, en cas de panne d’alimentation principale.
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Prise anémométrique articulée, pour plus de précision, objet de toutes les précautions :
Deux parachutes embarqués, l’un pour le pilote, en port classique, plus un second dans la structure de l’appareil, dans la partie bleue de la carlingue,
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Retour au hangar…
…Pour un cycle de rechargement
A terme, l’objectif pour cet avion école, (qui évoluera vers une cellule en deux places côte à côte puis vers quatre places selon les souhaits des écoles de pilotage), est d’arriver à un temps de charge de 45 minutes.
Financièrement, le rechargement électrique devrait coûter moins de 2 Euro/heure, à comparer aux 36 à 48 Euro/heure pour un moteur thermique, la cible des écoles de pilotage étant un coût horaire total inférieur à 100 €/heure.
La version 2.0 de l’E-Fan est prévue pour 2017, avec l’espoir de prendre une part significative du remplacement d’un parc actuel âgé d’environ 40 ans.
Afin d’accroître l’autonomie, l’hybridation des motorisations est envisagée, selon des modalités en cours d’examen.
L’évolution de la technologie des batteries est primordiale pour l’avenir de ces avions. Elles devront permettre 3 000 cycles, sachant que la plage optimale d’utilisation se situe entre 30 et 90 % de leur potentiel.
Particularité supplémentaire, le roulage est assurée par la roue arrière, électrique et indépendante des turbines, qui ne serviront que pour la propulsion en vol.
Economie sur l’autonomie de vol, moins de bruit et de vibrations, ce train (qui sera tout prochainement rentrant) présente donc plusieurs avantages.
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Et bien sûr, impossible de laisser partir un pilote d’essais sans lui demander ce qu’il porte comme montre…
Réponse en image :
Bien évidemment, les innovations présentées ont attiré l’attention, tant celle des classes de CFA des métiers de l’aéronautique,
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que du ministère de l’écologie, représenté lors d’une visite sur l’aérodrome,
D’autres technologies étaient mises en avant à l’occasion du Défi Breitling :
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L’occasion d’une collation apéritive mettant à l’honneur des produits du département
Et un peu de champagne…
A suivre…
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