La Maison Bucherer a débuté son « Mois Horloger » par deux petits-déjeuners organisés dans son merveilleux écrin parisien.
Une douzaine de participants, à chaque petit-déjeuner, a pu admirer et voir de près plusieurs montres de grande qualité dans des conditions particulièrement conviviales.
Une conférence, animée par Thierry Gasquez et ayant pour thème « les métiers d’Art » dans l’horlogerie, a servi de fil rouge lors du premier de ces deux rendez-vous.
Confortablement installés, les amateurs d’horlogerie se laissent guider par le discours du conférencier.
A travers plusieurs axes, les échanges ont permis à chacun de juger la valeur artistique de certaines montres et du savoir-faire nécessaire à la réalisation de ces pièces d’horlogerie exceptionnelles.
Le travail de laque réalisé par l’artiste Kiichiro Masumura pour Chopard témoigne de la réussite du mariage entre l’artisanat ancestral et l’horlogerie suisse de pointe. Cette fabuleuse œuvre d’art représente le chrysanthème, une fleur éternelle symbole de pureté et de vitalité dans la tradition japonaise. Élégamment mise en valeur par les lignes subtiles du boîtier L.U.C XP ultra fin en or rose 18 carats, cette montre exceptionnelle est équipée du calibre mécanique L.U.C 96.17-L à remontage automatique.
Différentes techniques d’émaillage sont utilisées par les manufactures horlogères pour donner naissance à des cadrans magnifiques.
Bien qu’ancestrales, ces techniques d’émaillage n’ont pas ou peu été transmises. Secrets jalousement gardés ? Peut-être ! Exigences draconiennes du métier, sans doute.
La montre Classico Serpent illustre la maîtrise de l’émail champlevé par Ulysse Nardin.
Les vendeurs de la Maison Bucherer présentent les montres qui passent ensuite de table en table.
La gravure prend également toute sa place quand il s’agit de réaliser des montres exceptionnelles.
Les gravures sont des dessins, des ornements, des chiffres ou des lettres figurant sur les pièces d’un mouvement ou sur les boîtes de montres. Exécutées suivant divers procédés, elles ont un rôle décoratif ou identificatoire.
Un certain nombre de gravures servent à identifier une montre : marque du fabricant, numéro de référence du calibre ou poinçons. Des renseignements personnels peuvent s’y ajouter et être gravés sur la platine, les ponts ou la boîte de montre.
La gravure est également utilisée pour personnaliser et embellir une montre. Les motifs, gravés sur les pièces des mouvements ou sur les boîtes de montres, constituent de véritables ornements conférant à la pièce une personnalité unique.
La montre féminine « Reine de Naples Cammea» de Breguet démontre le savoir-faire de cette technique particulière.
Ces techniques relevant des métiers d’art permettent au souhait des horlogers de rencontrer le rêve des clients. Elles représentent une certaine quête d’éternité.
Alors doit-on parler « d’Art Horloger » ou bien «d’Horlogerie d’Art » ? Le sujet est vaste et chacun peut se faire une opinion.
Le thème conférencier du deuxième petit-déjeuner portait sur l’innovation horlogère. Au fur et à mesure de l’avancée de la conférence, le groupe de participants se déplaçait dans le magasin, passant ainsi d’une marque à une autre pour illustrer avec des montres les propos de la conférence.
C’est ainsi que Samir d’Objectif Horlogerie explique le fonctionnement d’un « Tourbillon » devant l’espace Breguet.
L’utilisation du silicium par Girard-Perregaux pour la mise au point de son échappement constant représente une avancée technique importante.
L’équipe de vendeurs de la maison Bucherer présente les montres avec plaisir et répond aux questions des amateurs.
Lors de chaque arrêt, les participants ont tout loisir d’examiner de plus près les montres présentées.
Quelques-uns des espaces horlogers présents chez Bucherer :
Merci à toute l’équipe Bucherer pour l’organisation de ces petits-déjeuners à l’occasion de ce « Mois Horloger ».
Texte et photos : Michel PV pour Passion Horlogère.
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