Passion Horlogère accueille LINDE WERDELIN
Vendredi 25 novembre 2011, Passion Horlogère accueillait la marque LINDE WERDELIN à Paris, en marge du salon Belles Montres se tenant au Carousel du Louvre. Nicolas LATOUR, agent de la marque pour le marché français, nous offrait la possibilité de rencontrer un des co-fondateurs de cette marque en pleine extension, en la personne de Jorn Werdelin.
C ‘est en plein quartier de St Germain qu ‘une quinzaine de passionnés s ‘est retrouvée pour un échange sympathique et décontracté avant de se retrouver autour d ‘un excellent repas oriental. Cette rencontre fut l ‘occasion d ‘une découverte réciproque très interessante et des plus positives. Gageons que Linde Werdelin fasse prochainement parler d ‘elle…
Président
Après un long moment passé à pester au milieu de la circulation Parisienne très très chargée ce vendredi soir, l’équipe de Passion Horlogère se retrouve à l’Art-Z, restaurant chaleureux et à l’ambiance cosy. Un endroit élégant, discret, à la carte orientale pleine de sobriété et de goût.
Nous retrouvons l’équipe Linde Werdelin, qui profite de sa présence au salon Belles Montres à Paris pour nous rencontrer.
Nous avons la chance d’avoir avec nous Le cofondateur de la marque, Jorn Werdelin.
C’est une belle opportunité d’échanger autour de la genèse de la marque, mais aussi de son ADN, de ses modèles et de l’avenir. C’est aussi l’occasion de rencontrer l’équipe qui œuvre au développement de cette jeune marque, Mercedes Canos, Madina Maglione, et Nicolas Latour, l’agent pour la France. Qu’ils soient ici remerciés pour leur gentillesse et leur assistance.
La marque Linde Werdelin symbolise l’association de deux amis d’enfance d’origine Danoise, Morten Linde (le designer) et Jorn Werdelin (l’entrepreneur). Ces deux passionnés de sports extrêmes cherchent à créer un objet qui permettra d’unir leur amour pour l’horlogerie, et leur goût pour le ski free ride ou la plongée sous-marine. Mais comment associer un bel objet d’horlogerie et un outil professionnel de mesure ? Comment marier les deux affichages idéaux, analogique pour la montre, digital pour les instruments de mesure ?
La réponse est trouvée : Linde Werdelin concevra des modèles de montres sportives, à affichage traditionnel, dont la conception des boîtiers permettra la fixation d’objets de mesure précis, à affichage numérique. Nous y reviendrons plus loin.
La communication de Linde Werdelin se veut originale, se centrant autour de ses produits, et s’appuyant sur un univers de bande dessinée. Le mode de commercialisation est également original, puisque possible n ligne, via leur site Internet. Ce qui est rare pour des montres de cette gamme. Sur simple demande, l’intéressé pourra même recevoir chez lui gratuitement un modèle de la marque et pourra, pendant une durée de cinq jours, valider son choix. Cette formule de prêt permettra à l’acheteur potentiel de véritablement se faire une idée sur le produit, et ne pas se contenter de photos ou d’essais trop courts. Pour information, la production totale avoisine aujourd’hui les 400 montres.
La marque s’appuie sur des mouvements Suisses éprouvés (d ‘origine Concepto), d’une grande fiabilité, mais personnalisés ; Linde Werdelin a le bon goût de proposer une décoration sobre, « technique », de ses calibres, s’affranchissant par exemple des sempiternelles vis bleuies, voire même de proposer des fonds pleins pour les modules non-chronos.
La marque a développé des boîtiers très complexes (jusqu’à 32 pièces assemblées pour la Spidospeed), dans différents matériaux. Le look de l’ensemble est extrêmement robuste, rappelant la Royal Oak Offshore, mais en moins massif, plus aéré, plus adapté à une véritable activité sportive.
Cette alliance de la légèreté et de la solidité est rendue possible par les nombreuses ouvertures des boîtiers, que ce soit au niveau des carrures ou de la lunette. Le choix des matériaux est aussi important, intégrant selon les modèles le titane, le DLC ou l’acier. Enfin, les bracelets sont fixés directement au boîtier par deux vis, la montre « s’enroulant » confortablement autour du poignet.
Attardons-nous maintenant sur les instruments de mesure. 2 modèles sont disponibles, pour la plongée (The Reef) et le ski extrême (The Rock). Ces boîtiers sont disponibles en aluminium, glace saphir, avec différents traitements de surface (couleur, DLC, gravures). Le software embarqué est propriété de la marque. Linde Werdelin s’appuyant sur des professionnels pour le faire évoluer. Comme indiqué plus haut, le boîtier se fixe sur la montre, l’ensemble restant à la fois léger et homogène. Un seul petit regret, l’instrument une fois fixé cache l’affichage de la montre. Mais Mercedes nous a avoué réfléchir à une plus grande transparence des boîtiers, tout en gardant une solidité à toute épreuve.
Les représentants de la marque nous avaient amené plusieurs modèles : Spidospeed Black DLC (intégrant des aiguilles bleuies magnifiques), Spidolite Titanium, légère et robuste à la fois, avec un beau travail sur le cadran, et 3-Timer, intégrant 3 fuseaux horaires.
L’ensemble respire véritablement la solidité, les boîtiers très élaborés sont un bonheur à détailler, chaque « décoration » ayant une visée fonctionnelle, que ce soient les vis, les parties évidées, les poussoirs ou les couronnes. La fixation des instruments sur les montres ne supporte pas l’à peu près, chaque élément s’emboîtant de façon très rassurante. Aucun jeu, aucun risque de perdre The Reef durant une plongée ou The Rock en ski hors piste. Les cadrans et les aiguilles sont eux aussi très travaillés, intégrant différents traitements de surface et permettant une belle lisibilité.
A l’heure ou nombres de marques commercialisent des sportives de salon, Linde Werdelin propose de véritables outils, extrêmement robustes, tout en présentant des objets d’esthètes. Jorn nous expliquait sa difficulté à concevoir des objets beaux et utiles : la mission est à nos yeux largement remplie.
Merci encore pour la disponibilité de toute l’équipe, dont la motivation et l’énergie font plaisir à voir. Bonne route à Linde Werdelin !
Texte Frédéric DRU
Photos Jacques-Olivier T.
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