Les 24 Heures du Mans millésime 2012, 80e édition de cette épreuve emblématique, promettaient d’être historiques et elles le furent sous la forme d’un véritable hommage à l’endurance, d’un triomphe Audi et de la première victoire d’une voiture hybride. Après l’élimination de ses principaux concurrents, la marque allemande a totalement pris les commandes de la course et l’a dominée de bout en bout en dépit d’incidents mineurs, cela sous un ciel parfait et devant deux cent cinquante mille spectateurs.
La plus haute marche du podium est la même que l’an dernier : le Suisse Marcel Fässler, l’Allemand André Lotterer et le Français Benoît Tréluyer. Ce trio talentueux a offert à Audi sa onzième victoire dans la Sarthe depuis les débuts du constructeur allemand ici en 2000. En vingt-quatre heures, la voiture de tête a couvert 378 tours, soit plus de 5 150 km. Réagissant après la course, Benoît Tréluyer n’a pas manqué de souligner que le succès de l’équipe reflétait l’esprit de corps qui règne chez Audi : « C’est super, nous sommes vraiment heureux de notre résultat. Nous avons gardé le même team cette année, y compris les mécaniciens, car nous nous entendons tous très bien. Nous sommes arrivés bien préparés et sûrs de nous grâce à notre victoire de l’an dernier. Avec Marcel et André, nous formons une équipe solide et unie, nous voulons nous battre les uns pour les autres et pour Audi. Le projet hybride nous a motivés encore un peu plus. Et remporter les 24 Heures du Mans pour la première fois avec une hybride est fantastique, c’est un moment qui restera dans l’Histoire et dont nous sommes très fiers. »
L’octuple vainqueur du Mans Tom Kristensen a dû se contenter de la seconde place à un tour des vainqueurs. Comme d’habitude, le Danois partageait son cockpit avec Rinaldo “Dindo” Capello – qui a quarante-huit ans aujourd’hui – et l’Écossais Allan McNish. Ce résultat les replace en tête du Championnat du Monde d’Endurance FIA.
Fässler ne fut pas le seul Suisse à briller ce week-end au Mans en LM P1. En effet, Neel Jani, du canton de St-Gall, et ses coéquipiers Nicolas Prost (FRA) et Nick Heidfeld (ALL), sont arrivés quatrièmes au général et premiers des « essence » avec la Swiss Lola-Toyota.
La catégorie LM P2 fut plus disputée, les trois premiers n’étant séparés que de deux tours. C’est finalement la Honda Starworks Motorsports qui est arrivée en tête, suivie d’une meute de cinq prototypes à moteur Nissan. C’est la deuxième victoire de cette écurie américaine en Championnat du Monde d’Endurance FIA après leur succès dans leur catégorie aux 12 Heures de Sebring ce printemps. Depuis que les équipages de LM P2 doivent obligatoirement comporter un pilote amateur et que la Fédération Internationale de l’Automobile jugule efficacement les coûts, la catégorie LM P2 remporte un franc succès et est devenue la plus peuplée avec cette fois vingt teams de force à peu près égale.
Un demi-siècle après le doublé de la célébrissime Ferrari 250 GTO au Mans en catégorie GT, le constructeur italien – qui a débuté ici en 1949 – remporte la classe GTE-Pro, cette fois grâce à l’ex-star de la F1 Giancarlo Fisichella, à son compatriote Gianmaria Bruni et au Finlandais Toni Villander.
Quant aux Corvette, incapables de réitérer leurs anciens succès dans la Sarthe en GTE-Pro, elles ont sauvé l’honneur en GTE-Am grâce à une Corvette C6-R de Larbre Compétition qui a battu de peu une Porsche d’IMSA Performance victime d’une crevaison peu avant la fin de course.
L’Endurance, c’est une extrême précision, c’est un esprit et un travail d’équipe et c’est énormément de persévérance. De telles valeurs sont en phase avec celles de Rolex, chronométreur officiel des 24 Heures du Mans. Rolex parraine avec fierté les 24 Heures du Mans depuis 2001 et est Montre officielle du Championnat du Monde d’Endurance FIA depuis sa fondation. La prochaine manche de ce championnat aura lieu dimanche 26 août à Silverstone, en Angleterre.
A propos de Rolex
Marque leader de l’industrie horlogère suisse, basée à Genève, Rolex jouit dans le monde entier d’une réputation inégalée de qualité et de savoir-faire. Ses montres OYSTER, toutes certifiées Chronomètres pour leur précision, sont symboles d’excellence, de performance et de prestige. Pionnière de la montre-bracelet dès 1905, la marque est à l’origine de nombreuses innovations horlogères majeures, dont l’OYSTER, première montre-bracelet étanche née en 1926, et le remontage automatique à rotor PERPETUAL, introduit en 1931. Elle a déposé plus de 400 brevets au cours de son histoire. Véritable manufacture intégrée, Rolex conçoit et fabrique en interne la totalité des composants essentiels de ses montres, de la fonte des alliages d’or à l’assemblage des éléments du mouvement, du boîtier, du cadran et du bracelet, en passant par l’usinage et la finition. Rolex s’engage par ailleurs activement dans le soutien aux arts, au sport, à l’esprit d’entreprise et à l’environnement à travers une large palette d’activités de sponsoring, de programmes philanthropiques et de mécénat.
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