ode à la dualité de la Reverso
Participation spéciale d ‘Astrid Muñoz
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A tout seigneur tout honneur, Jaeger-LeCoultre consacre son cinquième opus à la Reverso. Pour célébrer les 80 ans de la légendaire montre réversible, cette superbe publication dévoile quelques-uns des modèles les plus emblématiques et les plus rares créés depuis 1931. Elle magnifie ses plus beaux mécanismes et révèle l’histoire de Reverso gravées aux emblèmes monarchiques ou princiers. Le YEARBOOK FIVE fait aussi la part belle à l’une des facettes les plus fécondes de la Reverso : la dualité. Inventé à l’origine pour protéger la montre durant des matchs de polo, le système de retournement du boîtier a d’emblée dépassé la fonction de protection. Le verso de la montre a été interprété de mille manières : personnalisation, sublimation du mécanisme, second fuseau horaire, sertissage, etc. A partir de ce jeu du recto et du verso, le YEARBOOK FIVE ouvre des points de vue originaux sur le monde et ses protagonistes.
Sous le regard de l’artiste transformiste italien Arthuro Brachetti, sous la plume du journaliste russe Eduard Dorozhkin, de la française Joëlle Busca historienne d’art ou de la photographe américaine Mary Ellen Mark, ce livre d’art plonge au-delà des apparences. Des coulisses du Bolshoï aux volcans islandais, en passant par l’Argentine ou l’Afrique, il s’efforce de faire tomber les masques. Mais derrière chaque masque, n’y a-t-il pas d’autres masques ? Jubilatoire comme la Reverso, cette publication se plaît à renverser, surprendre, séduire, se jouer du visible comme du prévisible.
Pour cette cinquième édition du Yearbook,
Jaeger-LeCoultre a l ‘honneur de présenter des photographies d ‘Astrid Muñoz
« Je devais travailler sur le thème de la dualité. J ‘ai choisi de réaliser une série de portraits de “gauchos“, jeunes et vieux. Les rides d ‘un visage racontent tellement d ‘histoires ! Elles vous obligent à vous interroger sur la vie qu ‘a pu avoir cette personne.
Ces quatre dernières années, j ‘ai pris de nombreuses photos en Argentine. Je suis fascinée par la vie rurale et les traditions des “gauchos“ : leur art, leurs vêtements, leurs panoplies, leurs coutumes, jusqu ‘à leur langue. Je parcours l ‘Argentine à la recherche de traces de leur passé, vouées à disparaître au profit des ordinateurs, des supermarchés, des antennes satellites, des maisons conventionnelles, des voitures et de la vie citadine.
Le vieil homme s ‘appelle Tito Lezano, c ‘est le groom le plus connu de l ‘histoire du polo argentin. Il est décédé très récemment, au mois d ‘août. Il a travaillé pendant plus de 50 ans et a notamment fait tous les opens de Palermo et la Coupe des Amériques. Il est originaire de la Pampa.
Le port du costume traditionnel des “gauchos“ est de mise lors du « Festival de la tradicion », qui se déroule chaque année en Novembre à San Antonio de Areco. Cela fait quatre ans que j ‘y assiste.
Là-bas, des familles entières viennent à cheval des quatre coins de l ‘Argentine et arrivent en ville en habit traditionnel. Des centaines de familles restent pour le week-end ; elles dansent toute la nuit, mangent les “asados“ et ressuscitent « l ‘ancien temps » et les traditions ancestrales.
Le “gaucho“ adulte en action réalisant une « jineteada », un rodéo à cheval. La photo a été prise dans un corral authentique (enclos). Inlassablement, le cavalier tombe et remonte sur son cheval pour le chevaucher à nouveau. Cela dure des heures, à s ‘amuser et resserrer les liens avec leurs acolytes.
Les photos au coucher du soleil : à la fin de la journée, dans le « campo », les hommes font corps pour rassembler le troupeau. »
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