Sideralis se distingue par son fond en aventurine rouge. Cette matière est née d’une expérience d’un ouvrier verrier du XVIIème siècle, qui a plongé des paillettes de cuivre dans le verre en fusion. La constellation de particules scintillantes est du plus bel effet, l’aventurine est née !
L’aventurine rouge est par contre beaucoup moins connue que son homologue bleue. Elle sied particulièrement bien à une série aussi limitée que ces douze exemplaires de Sideralis. Ses couleurs rouge-brun forment une toile astrale exceptionnelle, peinte à la main et semblable aux confins d’une lointaine galaxie que Louis Moinet lui-même aimait explorer lors de ses observations astronomiques.
4,5 milliards d’années au poignet
Le cadran horaire situé à midi est composé de deux disques superposés. Celui de dessus est aussi en aventurine rouge. Il tourne en 60 secondes dans le sens anti-horaire et comporte une ouverture ronde. Elle permet de découvrir les trois planètes peintes sur le disque inférieur : Mars, la Lune et Mercure. « Chacune des micro-peintures comporte d’authentiques poussières de ces planètes : un fragment de Mars, de la poussière de Lune, et des éclats excessivement rares de la Pierre de Rosette, de son nom scientifique Sahara 99555. C’est une pierre qui a traversé l’univers jusqu’à nous, la plus ancienne à la connaissance de l’humanité, attribuée par la communauté scientifique comme provenant de Mercure et datée de 4,5 milliards d’années », explique Jean-Marie Schaller.
Sur le plan technique, il y a ensuite le Double Tourbillon. C’est un mouvement exclusif à Louis Moinet dévoilé il y a moins de deux ans. Ces deux tourbillons sont d’un genre particulièrement extraordinaire.
Première particularité
Ils sont tous deux surdimensionnés, avec des cages de 14,9 mm, 50% plus grandes que la moyenne. C’est le plus large assemblage de deux tourbillons ayant jamais existé. « Ce parti pris, au-delà de notre exigence chronométrique, donne une fascinante dimension visuelle à la pièce, une magie que l’on a décidé d’offrir aux amateurs de haute horlogerie dans le seul objectif de la contemplation du beau, de l’art horloger dans toute sa splendeur », explique Jean-Marie Schaller.
Seconde particularité
Les deux tourbillons sont conçus pour être physiquement au-dessus du mouvement, et même au-dessus du cadran. Les deux cages surélevées s’offrent grandeur nature au regard, et mettent en évidence des balanciers à vis de forme, d’une esthétique tout à fait incomparable.
Troisième particularité
Les tourbillons tournent en sens opposés. Ce flux et ce reflux à la fois juxtaposé et continu n’a pas qu’un objectif esthétique. Cette rotation en opposition est le moteur nécessaire à entraîner la complication de Sideralis située à midi, le mécanisme des astres.
Cette variation exceptionnelle de Sideralis en aventurine rouge est proposée en un boitier en or rose de 47,4 mm.
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