La restauration est le domaine d’expertise de Michel Parmigiani et cet art constitue l’âme de la marque. Cela s’explique à deux titres.
Tout d’abord, c’est la restauration à part entière qui a entraîné ou permis la création de Parmigiani Fleurier. Grâce à ses compétences horlogères et sa méthodologie exemplaire, Michel Parmigiani se voit confier dans les années 80, la maintenance de la collection Maurice-Yves Sandoz d’une richesse inestimable. C’est ainsi qu’il fait la rencontre déterminante de Pierre Landolt, président de la Fondation de Famille Sandoz, dont l’admiration et la confiance dessinent les prémices de la grande aventure horlogère du présent. Michel Parmigiani se voit confier en 1996, les moyens et ressources de production pour créer une marque qui porte son nom.
Dès lors, Parmigiani Fleurier se tourne vers le présent et devient créatrice de pièces horlogères. Mais l’impact de la restauration subsiste bien au-delà du petit atelier qui s’y consacre. Selon Michel Parmigiani, la restauration constitue l’âme de la marque car elle est la meilleure source d’apprentissage et de connaissance dont ses horlogers disposent. Comprendre les merveilles horlogères de nos pères apporte une maîtrise technique d’envergure, fait naître une exigence d’excellence inconditionnelle et inspire les esprits pour les montres de demain.
Toutes les créations horlogères de Parmigiani Fleurier puisent leur inspiration et leur force des œuvres prestigieuses du passé dont nous sommes les garants.
L’ETHIQUE DE PARMIGIANI. UNE VOLONTE DE FAIRE FACE A L’HISTOIRE.
« Une œuvre restaurée ne doit pas faire mentir le passé »
C’est l’art de restaurer à une pièce sa gloire du passé.
Mener l’enquête
Aborder le travail de restauration d’objets mécaniques nés du génie des maîtres du passé doit être fait dans le respect de leur méthode. Prélude essentiel à la compréhension du chef-d’œuvre, un long travail de recherche doit être entrepris, avant même de toucher à la pièce. Souvent sans signature et objet unique en son genre, elle oblige le restaurateur à parcourir ouvrages et musées pour dénicher certaines œuvres apparentées susceptibles d’indiquer un fonctionnement de mécanisme, voire à jouer les « Sherlock Holmes » pour démasquer quelques traces ou empreintes laissées par le frottement d’une roue qui n’est plus. Avant de démonter la pièce, le restaurateur passe ainsi beaucoup de temps à la déshabiller des yeux.
S’immerger dans le passé
L’artisan expert doit impérativement s’immerger dans les savoir-faire et tours de main du passé afin de les comprendre pour les reproduire fidèlement. Il doit, pour ce faire, maîtriser parfaitement les connaissances des branches apparentées, telles que l’orfèvrerie, l’émaillerie, la gravure-ciselure, les méthodes de dorure ou la verrerie.
La conservation
Très spectaculaire, l’oxydation des composants empêche souvent le mouvement de bien fonctionner. Commence alors un méticuleux travail de « dérouillage » et de polissage.
Quelquefois, le restaurateur estime qu’il est préférable de tout entreprendre pour conserver un composant essentiel du mécanisme, plutôt que de le refaire à neuf.
La reconstitution
« Les pires dommages du temps ne sont souvent rien face aux dégâts d’une main inexperte. »
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