Et si vous pouviez porter votre montre classique et votre smartwatch sur le même poignet ? C’est exactement ce que permet Smartlet, un bracelet révolutionnaire alliant élégance et technologie imaginé par David Ohayon.

Ce pourrait bien devenir l’accessoire horloger incontournable du moment… C’est en partant de ses propres besoins que David Ohayon a imaginé un double bracelet ultra- innovant. Un bracelet qui réinvente littéralement la façon de porter vos montres. Il faut dire qu’avant de le créer, le fondateur de Smartlet est passé, excusez du peu, par Centrale Supélec et INSEAD. Rien que cela…
« J’aime les montres. Aux Etats-Unis, cela se fait pas mal, ce que l’on appelle le double wristing. Mais j’en avais assez que l’on me demande pourquoi je mettais deux montres avec une mécanique à un poignet et une connectée à l’autre au quotidien, explique-t-il. On m’appelait le maître des horloges ! Alors, un jour, j’ai fait quelques schémas, et j’ai imaginé ce bracelet deux en un. D’abord, je voulais quelque chose de symétrique, de modulaire, de sécurisé. »
Et il faut bien reconnaître que le résultat est bluffant : pour l’avoir passé au poignet, l’impression de simplicité et d’efficacité est bluffante. Un simple geste, et vous pouvez intégrer à ce bracelet d’un côté votre garde-temps préféré, de l’autre votre Apple Watch.
Le meilleur des deux mondes au poignet en même temps… Un simple appui sur les boutons des deux côtés suffit pour les débloquer. Quant à l’encombrement, il est bluffant : avec l’Apple Watch, selon le nombre de maillons, le bracelet complet ne pèse que 60 à 90grammes. Son épaisseur est de seulement 9 mm, quand une boucle déployante mesure en général environ 5 mm d’épaisseur. Un simple coup de tournevis suffit pour ajouter ou ôter des maillons en fonction de la taille de votre poignet.
« J’ai déposé un brevet en cours d’homologation sur ce système, explique David Ohayon. Il suffit de pousser pour emboîter et bloquer. On peut se contenter de mettre sa belle montre en dessous quand on prend le métro et n’arborer que son Apple Watch. On peut la mettre à l’intérieur, ce qui attire moins l’attention. C’est aussi beaucoup plus discret pour consulter ses notifications en réunion ! Et pas question d’exploser le verre de celle qui se trouve en dessous : le Gorilla glass des Apple Watch est des plus solides. »
À terme, l’objectif de cet ingénieur de formation est de concevoir un écosystème dans lequel il sera possible de combiner différents modules, de créer un vrai accessoire de mode, imaginer d’autres designs de maillons, travailler d’autres matières, d’autres couleurs.
« J’ai toujours aimé les Lego quand j’étais gamin. Quand j’étais dans l’informatique, je concevais déjà tout de façon modulaire pour pouvoir le faire évoluer facilement. Je veux pouvoir ajouter un adaptateur en carbone, du galuchat, du titane… On pourrait aussi imaginer des collaborations avec des designers, avec des marques de montres à l’occasion du lancement de nouveaux modèles. Pour moi, l’idée est aussi de profiter de leurs écosystèmes, mais en partenariat. D’un côté, je sais très bien que je ne ferai jamais mieux qu’Omega ou Rolex en termes de création de montre. De l’autre, je viens du monde de la high tech, et je sais aussi que je ne ferai jamais mieux en termes d’écosystème que Google ou Apple. »
Où en est le projet ? Il est plus qu’avancé, avec un prototype final achevé et une fabrication sur le point d’être lancée. Ce Smartlet devrait être proposé à une prix final de 349€ (un kickstarter est en préparation pour accélérer la distribution).
En versions 20 ou 22 mm, les 14 maillons fournis permettent de couvrir les différentes tailles de bracelet. « J’ai aussi imaginé un petit bijou, qui sera personnalisable, conclut le créateur du Smartlet. Il s’agit d’un module qui peut remplacer l’une des montres, si l’on veut aller en soirée et ne pas mettre son Apple Watch, ou faire du sport et mettre uniquement son Apple Watch. On peut même y intégrer un AirTag pour retrouver sa montre, intégrer Ledger pour payer ou tout simplement ne jamais oublier son pass Navigo, pour les franciliens. »
Adrien Donne, pour passion Horlogère
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