Chronomètre FERDINAND BERTHOUD FB 1, Une vision moderne de l’œuvre de Ferdinand Berthoud
Contraint de travailler comme compagnon-horloger chez les maîtres de la corporation parisienne, faute d’avoir fait son apprentissage chez l’un d’eux, le jeune Berthoud parvient à conjurer le sort en faisant remarquer « son application à perfectionner l’art de l’horlogerie ». Il saisit la possibilité de faire connaître ses recherches au sein de l’Académie royale des sciences en déposant, sous pli cacheté, la description d’une nouvelle construction. L’approbation par les académiciens, le 26 avril 1752, d’une pendule à équation, jugée fort ingénieuse, marque le début de sa carrière de chercheur et, en même temps, lui permet de prétendre à une intégration officielle dans la communauté des horlogers. Le Roi ordonne, le 4 décembre 1753, sa réception à la maîtrise, titre qui l’autorise à ouvrir un atelier près de la place Dauphine, rue de Harlay.
En 1754, le maître dépose à nouveau des inventions auprès de l’Académie. L’une est son premier projet d’horloge marine. Les autres, examinées et approuvées par les académiciens, sont encore des systèmes à équation : une pendule « à équation à secondes concentriques marquant les mois et quantièmes de mois, les années bissextiles, et va treize mois sans être remontée » ; une montre à secondes et équation, marquant les mois et quantièmes.
L’année 1763 marque justement un tournant dans la carrière de Berthoud, désormais liée aux progrès de la navigation maritime. L’Académie des sciences en est, une fois de plus, le témoin et le soutien : l’horloger fait ouvrir deux plis déposés en 1760 et 1761. Ils décrivent l’horloge marine N° 1. Convaincus par les compétences de l’horloger, les académiciens obtiennent du ministre de la Marine de l’envoyer à Londres pour examiner l’horloge marine de Harrison. L’occasion lui permet de se faire apprécier et élire comme associé étranger à la Royal Society, le 16 février 1764. Le 29 août suivant, Ferdinand Berthoud dépose encore un pli relatif à la « construction d’une montre marine… ». Ce sera le dernier ; Berthoud est dorénavant certain d’avoir trouvé la voie de ses recherches et d’avoir la possibilité de solliciter des aides officielles.
Expérimentateur tenace, constructeur habile et audacieux, inventeur soucieux de diffuser son savoir, Ferdinand Berthoud a non seulement participé au perfectionnement de l’horlogerie mais il a aussi promu l’usage d’horloges de précision dans les sciences de son temps, contribuant ainsi à leur progrès. Les titres, les privilèges, les témoignages de reconnaissance qui jalonnent sa carrière, entre le règne de Louis XV et le Premier Empire, puis les hommages, les études qui marquent sa fortune critique jusqu’à nos jours reflètent l’importance de sa place dans la longue quête de l’exactitude depuis les découvertes de Huyghens jusqu’à celles de Guillaume.
Le nouveau Chronomètre FERDINAND BERTHOUD FB 1 reprend ces structures caractéristiques et prestigieuses, ainsi que l’attachement à la fiabilité et à la précision chronométrique qui demeurent des qualités fondamentales des nouvelles montres Chronométrie FERDINAND BERTHOUD.
Le calibre FB-T.FC : un mouvement aux mécanismes inédits
Fenêtre sur l’exceptionnel
Une transmission fusée-chaîne novatrice
Le barillet est quant à lui relié au dispositif d’arrêtage à croix de Malte, qui permet de limiter le nombre de tours d’armage du ressort-moteur et de bénéficier d’une force de transmission constante et déterminée lors de son désarmage.
Un fascinant mécanisme de réserve de marche
Un tourbillon basse fréquence 3 Hz
Pourvu d’un organe réglant tourbillon à seconde directe novateur, le calibre FB-T.FC est doté d’un balancier à inertie variable oscillant à une basse fréquence de 3 Hz. La cage du tourbillon effectue une rotation par minute. Le balancier, conçu en cuivre béryllium (CuBe), alliage cuivreux particulièrement résistant, est équipé d’un spiral auto-compensateur incassable, inoxydable et antimagnétique dont la courbe terminale est relevée à la main – noblesse oblige. Deux jeux de masselottes sur la serge du balancier permettent un réglage micrométrique de son amplitude. Constituée de 53 composants, la cage de tourbillon en titane est fixée par un pont muni d’une seule arche et équilibrée grâce à deux plots en or 18 carats. Identique et coaxiale à la roue entraîneuse de cage du tourbillon, la roue de seconde centrale permet l’affichage de la seconde au centre. Cette construction inédite fait également l’objet d’un dépôt de brevet.
Un boîtier octogonal à glace chevée et hublots étanches
Le visage de la précision
Le raffinement d’un chronomètre authentique
Un soin très exigeant a été porté à l’exécution des aiguilles, inspirées de formes caractéristiques des créations signées Ferdinand Berthoud. Façonnées dans l’or 18 carats, elles revêtent des lignes à la fois complexes et originales, qui requièrent des procédés de fabrication particulièrement ardus. Les aiguilles glaives des heures et des minutes sont ajourées et facettées, tandis que la grande trotteuse au centre, d’une finesse et d’une longueur extrêmes, est réalisée en bronze et pourvue d’un contrepoids rond typique des régulateurs Ferdinand Berthoud. L’indicateur de réserve de marche est pour sa part doté d’une pointe triangulaire galbée. Harmonisées à la teinte du cadran, elles sont délicatement bleuies ou dorées selon la version, assurant une lisibilité parfaite des fonctions et rehaussant la clarté de leur précision. La sobriété des lignes et le raffinement contemporain du Chronomètre FERDINAND BERTHOUD FB 1 se prolongent par un bracelet en alligator, rembordé et cousu main. À la fois souple et robuste, il est composé d’une peau cousue au moyen d’un fil de lin et refermé par un fermoir de sécurité déployant bilames en or 18 carats pourvu d’un dispositif de réglage de la longueur propre aux nouveaux garde-temps de la maison.
Détails techniques
Chronomètre FERDINAND BERTHOUD FB 1
en or gris 18 carats et titane
Diamètre total : 44 mm
Epaisseur 13 mm
Étanchéité 30 mètres
Couronne vissée en or gris 18 carats avec médaillon en or rose 18 carats
Boîte octogonale munie de quatre hublots étanches en saphir traité antireflet
Fond vissé avec glace saphir traitée antireflet
Glace saphir chevée et cintrée traitée antireflet
Mouvement :
Mouvement mécanique à remontage manuel FB-T.FC
Diamètre total 35.50 mm
Epaisseur 8 mm
Nombre de pierre 46 rubis
Fréquence 21’600 A/h (3Hz)
Réserve de marche 53 heures
Régulation à force constante à transmission fusée-chaîne suspendue
Cône mobile de réserve de marche suspendu – Tourbillon basse fréquence 3 Hz à seconde centrale
Spiral à courbe terminale Philips relevée à la main
Semi-ponts en maillechort soutenus par des piliers stylisés en titane
Certifié « Chronomètre » (COSC)
Cadran et aiguilles :
Cadran ruthénium satiné vertical, ajouré au centre
Aiguilles des heures, minutes et réserve de marche en or 18 carats bleui
Aiguille des secondes en bronze bleui
Fonctions et affichages :
Affichage de l’heure, de la minute à 12 h sur cadran laqué blanc
Affichage de la réserve de marche dans un compteur ajouré à 9h
Tourbillon à 6h
Bracelet et boucle :
Bracelet cuir alligator rembordé et cousu main
Fermoir déployant de sécurité bilame réglable en longueur en or gris 18 carats
Ref FB 1.1 – en or gris 18 carats et titane
Edition limitée et numérotée de 50 pièces
en or rose 18 carats et céramique noire
Diamètre total : 44 mm
Epaisseur 13 mm
Étanchéité 30 mètres
Couronne vissée en or rose 18 carats avec médaillon en céramique noire
Boîte octogonale munie de quatre hublots étanches en saphir traité antireflet
Fond vissé avec glace saphir traitée antireflet
Glace saphir chevée et cintrée traitée antireflet
Cadran et aiguilles :
Cadran noir satiné vertical, ajouré au centre
Aiguilles des heures, minutes et réserve de marche en or 18 carats
Aiguille des secondes en bronze doré
Bracelet et boucle :
Bracelet cuir alligator rembordé et cousu main
Fermoir déployant de sécurité bilame réglable en longueur en or gris 18 carats
Ref FB 1.2 – en or rose 18 carats et céramique noire
Edition limitée et numérotée de 50 pièces
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