Du 9 au 20 janvier se tient la 12ème édition de la Grande Odyssée Savoie Mont Blanc dont le chronométreur officiel n’est autre que la marque Hublot. Cette course de chiens de traîneaux est la seule à se dérouler en plusieurs étapes totalisant 1000 km en montagne et rassemblant des équipes internationales de premier plan. Quelque 30 000 mètres de dénivelé positif, c’est-à-dire vers le sommet, attendent les « mushers » (nom des coureurs) et leurs meutes de chiens spécialement entraînés pour cette épreuve unique au monde.
Voici ce que nous en disent les principaux acteurs :
Henry Kamm – Créateur et Directeur de la course :
« C’est une course de montagne. Habituellement, les courses sont organisées dans les plaines du Grand Nord. C’est la seule course avec du relief et un dénivelé. C’est l’épreuve la plus technique au monde. Les mushers sont des sportifs de haut niveau, pas des trappeurs comme traditionnellement. La course se déroule en 10 étapes sur 11 jours. Un classement d’étape et un classement général sont effectués tous les jours. Il y a le scratch et les catégories, ce qui permet à tout le monde de s’exprimer. Les fameux chiens nordiques qui sont les plus beaux et les plus attendus n’ont aucune chance de gagner. Ce sont ceux que l’on retrouve habituellement pour les balades ou les initiations. Ici, nous avons des races très spéciales qui sont le fruit de croisements pour produire de véritables athlètes.
La course a une dotation générale de 60 000 € de primes. Le premier gagne 15 000 €. Mais il faut savoir que nous avons affaire à de véritables passionnés qui ne couvrent même pas leurs frais liés à la préparation et à la participation à la course. Mon rêve serait de multiplier par quatre nos dotations, de manière à avoir les meilleures équipes mondiales et à leur permettre d’entrer au moins dans leurs frais. La Grande Odyssée Savoie Mont Blanc est la course en Europe qui distribue le plus d’argent. Le budget de production dépasse le million d’euros. 60 % sont à rechercher. 40 % sont des contreparties avec des partenaires en nature (dameuse, équipes vétérinaires, bénévoles, etc.). Il y a environ mille personnes mobilisées au moins un jour pour LGO. C’est donc quelque chose de très sérieux que l’ont pourrait rapprocher, toutes proportions gardées, du Tour de France cycliste. »
« C’est une course de montagne. Habituellement, les courses sont organisées dans les plaines du Grand Nord. C’est la seule course avec du relief et un dénivelé. C’est l’épreuve la plus technique au monde. Les mushers sont des sportifs de haut niveau, pas des trappeurs comme traditionnellement. La course se déroule en 10 étapes sur 11 jours. Un classement d’étape et un classement général sont effectués tous les jours. Il y a le scratch et les catégories, ce qui permet à tout le monde de s’exprimer. Les fameux chiens nordiques qui sont les plus beaux et les plus attendus n’ont aucune chance de gagner. Ce sont ceux que l’on retrouve habituellement pour les balades ou les initiations. Ici, nous avons des races très spéciales qui sont le fruit de croisements pour produire de véritables athlètes.
La course a une dotation générale de 60 000 € de primes. Le premier gagne 15 000 €. Mais il faut savoir que nous avons affaire à de véritables passionnés qui ne couvrent même pas leurs frais liés à la préparation et à la participation à la course. Mon rêve serait de multiplier par quatre nos dotations, de manière à avoir les meilleures équipes mondiales et à leur permettre d’entrer au moins dans leurs frais. La Grande Odyssée Savoie Mont Blanc est la course en Europe qui distribue le plus d’argent. Le budget de production dépasse le million d’euros. 60 % sont à rechercher. 40 % sont des contreparties avec des partenaires en nature (dameuse, équipes vétérinaires, bénévoles, etc.). Il y a environ mille personnes mobilisées au moins un jour pour LGO. C’est donc quelque chose de très sérieux que l’ont pourrait rapprocher, toutes proportions gardées, du Tour de France cycliste. »
Benoît Verrin – Jeune musher actuellement en 5ème position :
Passionné par les chiens, et plus particulièrement par ces infatigables travailleurs que sont les chiens de traîneaux, il est l’entraîneur de son équipe de chiens. Il les a tous les jours de l’année. Ils sont entraînés spécifiquement pour cette course, alors qu’il s’agit de sa première participation. Il avait déjà été invité l’année dernière, mais ne souhaitait participer que s’il était préparé. Il a donc entraîné ses chiens sur 2400 km avant la course. Il est actuellement 5ème au général et est monté deux fois sur le podium. Pour piloter son attelage, il n’a que la voix. Il y a donc une relation toute particulière entre ses chiens et lui. Pour cela, il faut au minimum huit heures de travail par jour, 365 jours par an. Pour gagner sa vie, il est professionnel « du tourisme » en proposant des sorties en chiens de traîneaux aux touristes. Ses chiens ne courent pas au-delà de 13 degrés. Il doit travailler avec deux personnes (deux handlers, équivalents de palefreniers). Il est donc à la fois entraîneur de ses chiens et manager d’un véritable team.
Christophe Malet – Chef vétérinaire :
Sur la course, il encadre 12 vétérinaires et 4 étudiants. Il y a des chirurgiens, des orthopédistes, des ostéopathes.
« Tous les chiens sont examinés chaque jour. Les anti-inflammatoires sont interdits car reconnus comme produits dopants. De ce fait, il prévoit l’an prochain de mobiliser un autre ostéopathe. Il y a des échographes et de l’imagerie RX. Les maux les plus fréquents sont les tendinites, de la déshydratation, des diarrhées… tout comme pour les compétitions humaines. Le maître-mot des vétérinaires est la prévention. Ils essaient d’intervenir en amont et de mettre au repos les chiens avant même qu’ils aient des signes de pathologies. C’est unique au monde. Tous les vétérinaires sont bénévoles. Les chiens sont préparés de 18 mois à 5 ans. Ils sont bons pour la course de 5 ans à 8 ans. Au-delà, ils sont laissés en retraite, mais font toujours partie des meutes. »
Benoît Lecigne – Directeur Hublot France, Belux, UK et Irlande :
« C’est la seconde participation de la marque Hublot en qualité de partenaire et de chronométreur officiel de cette course internationale. Il y a une véritable fusion entre l’homme et ses animaux, et entre les équipes et la nature hostile et sauvage de la haute montagne. Une marque de haute hHorlogerie comme Hublot se retrouve entièrement dans les valeurs véhiculées par cette épreuve. Et l’organisation sans faille d’Henry Kamm et de ses équipes se marie parfaitement avec l’exigence qui est la nôtre en matière d’horlogerie. Pour symboliser ce partenariat, cette année est présentée une montre spécialement réalisée pour La Grande Odyssée Savoie Mont Blanc. Il s’agit d’un modèle Classic Aerofusion en édition limitée à 100 exemplaires. »
L’expérience d’avoir vécu de l’intérieur cette course incroyable est un grand moment. Quant à la montre, dévoilée lors de l’étape du Val Cenis, elle sera présentée durant la Geneva Watch Fair qui vient de débuter. Certains détaillants, clients Hublot, m’ont déjà fait la confidence qu’ils souhaitaient l’acquérir car ils la trouvent très belle et parfaitement commerciale. Qui mieux qu’eux connaît le client final ? Prenons date et attendons la fin de cette « watch week » pour voir ce qu’il en sera.
Thierry Gasquez
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