Les mouvements sont fabriqués par la Manufacture Vaucher (Parmigiani Fleurier, Hermès, Richard Mille… et d’autres). Les cadrans sont réalisés par des cadranniers prestigieux travaillant aussi avec de nombreuses marques de haute horlogerie. Les aiguilles sont dessinées pour ressembler à « des sortes de Dauphines asymétriques » et vont à l’encontre des codes horlogers habituels. Mais c’est une volonté car cela faciliterait la lecture de l’heure. Selon Alexandre Meerson, le léger déséquilibre crée une harmonie. Il a poussé ce déséquilibre jusqu’à rendre irrégulier le rond de sa boîte. Même les attaches de bracelet créent un contraste avec des lignes plus dures et plus sophistiquées que la boîte. De cette façon, selon lui, la montre a la beauté d’un bijou.
Les cuirs des bracelets sont de la perche, du saumon, du galuchat, du loup de mer, ou encore le même Barénia qu’Hermès utilise. Ils sont faits à la main, sur mesure (6 à 8 semaines annoncées par bracelet). Leur couleur est unique. La boucle du bracelet est un chausson de ballerine qui fait une pointe.
Le cadran est bombé sur le bord et toutes les appliques suivent la courbe de son dessin. Il y a 1/20e de mm entre l’applique et le bout du cadran pour donner un effet de profondeur en laissant passer la lumière. Le verre saphir est légèrement concave pour avoir une harmonie parfaite.
Quelques détails livrés par Alexandre Meerson :
« En matière de fabrication, certains détails invisibles à l’oeil nu sont traités avec une grande exigence. Le mouvement est cerclé de titane. Ce n’est pas de l’étain. Même les pièces invisibles sont décorées. Cela produit un effet inattendu au niveau du son de la montre : Le « tic-tac » ! Il y a un confort au porté qui est dû à un poids différent. Il y a 55 g d’or massif 18 carats. La boîte et la boucle sont en or. Il n’y a pas d’or creusé. Pas question de faire des économies là-dessus. Il existe un modèle avec un guichet de date à 6 heures qui est inspiré d’un escalier d’un hôtel de Shangai. Il s’agit d’un boîtier ayant un diamètre de 41 mm mais qui plaît aussi beaucoup aux femmes. Il n’existe pas encore de pièce équipée d’une grande seconde. »
Cette Altitude Première est vraiment bluffante à passer au poignet. Son ergonomie est véritablement parfaite. Le souci de perfection est tel que 2 pièces sur 3 ne passent pas les tests ultra exigeants d’Alexandre Meerson. Pour l’apprécier, il est important de pouvoir l’essayer. Ce premier modèle dessiné par Alexandre Meerson est commercialisé depuis le 5 novembre dernier et se trouve en vente exclusive au Bon Marché à Paris.
Thierry Gasquez
Président
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