A travers ces revues, leurs auteurs vous invitent à un voyage au coeur de leur passion horlogère. Prenez un peu de temps, et appréciez…
Thierry GASQUEZ
Président
Voici la revue de ma Old Navitimer II. Vu le nombre de modèles de Navitimer, et les innombrables déclinaisons, Je vais essayer d ‘être le plus clair possible. La majeure partie des informations vient du site navitimer.net, très bien fait, mais tout en Anglais. Donc si j ‘ai fait quelques erreurs, veuillez être indulgents.
Un peu d ‘histoire :
Je ne vais pas écrire ici l ‘histoire de Breitling, il y a de nombreux sites sur le sujet, mais je me contenterai de résumer l ‘histoire de la Navitimer, modèle emblématique de la marque.
La Navitimer est née en 1952, elle fut crée pour les pilotes, et l ‘AOPA (Aircraft Owners and Pilot Association) en fit immédiatement sa montre officielle. Elle portait d ‘ailleurs à l ‘époque le logo de l ‘AOPA.
Elle combinait trois fonctions essentielles : une montre, un chronographe, et une règle de calcul.
C ‘est pour cela qu ‘elle fut appelée " Navi gation timer : Navitimer , mais ça, je suppose que tout le monde s ‘en doutait un peu.
A l ‘origine la Navitimer était équipée du mouvement Venus 178, et la lunette avait un aspect « grain de riz « . Il s ‘agissait à l ‘époque du modèle 806. Puis vint, en 1954 et 1955 et toujours sous l ‘appellation « 806 « , des exemplaires (très rares aujourd ‘hui) produits avec le calibre Valjoux 72.
Dans les années 60, Breitling modifia l ‘aspect de la Navitimer 806, avec diverses versions de logos, ou de taille de « sous-cadrans « . C ‘est à ce moment là que la lunette « grain de riz » fut remplacée par la lunette caractéristique de la Navitimer que nous connaissons aujourd ‘hui. C ‘est à la même période que furent introduits les « sous cadrans » blancs, les index « bâtons « , et le logo Breitling symbolisant 2 avions.
A la fin des années 60, la production de la « 806 » fut stoppée, avec un changement de mouvement. Ce fut alors le Valjoux 7740, un mouvement « moderne » qui équipa la Navitimer. Ce nouveau modèle de Navitimer porta alors la référence 7806.
C ‘est en 1968 qu ‘une « course contre la montre » vit s ‘affronter 2 groupes horlogers pour le lancement du premier chronographe automatique. Le groupe Movado/Zenith d ‘un coté, et le groupe Heuer/ Breitling/ Hamilton/ Dubois Depraz de l ‘autre.
Les deux groupes présentèrent leur version de chronographe automatique à Bâle en 1969, mais selon certaines sources, Breitling avait déjà commencé la production de son « Chronomatic » aussi appelé le Breitling type 11, en septembre 1968. La Navitimer prit alors la référence 1806.
Après la sombre période des année 70 et l ‘arrivée du quartz, Breitling ferma ses portes en 1979.
C ‘est à ce moment là que Sinn et Ollech & Wajs rachetèrent pièces et machines pour la fabrique des navitimer, encore produites aujourd ‘hui.
La société Breitling fut reprise par Ernest Schneider très rapidement, dès 1979. Mais la vraie renaissance de la Navitimer ne fut qu ‘en 1986, avec l ‘abandon du quartz et l ‘introduction du modèle 81600, puis, en 1987, du modèle 81610, équipé alors du classique 7750 et dont les « sous cadrans » ont été déplacés à 12, 6, et 9h.
La renaissance des mouvement automatiques de part le monde date des années 90. Ce fut le retour à la tradition et à la qualité. Breitling a réellement renoué avec le succès à cette époque, et commercialisa alors le nouveau modèle de Navitimer : la Old Navitimer II (c ‘est la mienne !!!! ), équipée elle aussi du 7750. La Old Navitimer II fut la première à arborer le B de Breitling sur la seconde centrale, et fut proposée dans de nombreuses configurations de couleurs de cadrans, et de registres. Depuis 1999, les Navitimer sont des chronomètres certifiés COSC.
En 2003, au sommet de son succès, Breitling a fait évoluer la Navitimer, en modifiant le 7750 (du coup appelé Breitling type 23) pour apposer les « sous cadrans » à 3, 6 et 9h. Cette nouvelle disposition a contraint Breitling à abandonnr le système de date rapide. La Navitimer fut alors déclinée en de nombreux modèles. Ce sont les modèles que nous connaissons encore aujourd ‘hui.
Pour l ‘anecdote, la Navitimer fut la première montre du « monde libre » à voyager dans l ‘espace : Scott Carpenter aurait été le premier Américain à tourner trois fois autour de la terre (24 mai 1962, mission Aurora 7) : il portait sa Breitling Navitimer Cosmonaut personnelle.
Liens utiles :
– Voici un lien pour que vous puissiez suivre l ‘histoire des différents modèles de Navitimer, j ‘ai tenté de vous faire un rapide résumé, mais il y en a tellement… vous trouverez la liste complète, de 1952 à 2003, avec les photos ici : http://www.lesmala.net/jean-michel/navitimer/step.htm
– description du fonctionnement de la règle de calcul : http://www.lesmala.net/jean-michel/navitimer/slide.htm
– Manuel d ‘instruction pour l ‘utilisation de la règle de calcul : http://www.lesmala.net/jean-michel/navitimer/documents.htm
– Les principaux modèles de Navitimer avec leur caractéristiques : http://www.breitlingsource.com/models/navitimer.html
Description de la OLD NAVITIMER II :
Années de production : 1993-2002
Mouvement : Breitling 13 (7750 modifié)
Index bâtons et aiguilles traitées luminova
Cadran avec registres à 6, 9 et 12 h : petite seconde à 9h, registre des heures à 6h et registre des minutes à 12 h
Date : à 3 h
Réserve de marche : 42 heures
Étanchéité : 30m
Lunette: Bi directionnelle
Verre saphir traité anti-reflets sur les deux faces
Diamètre : 41.5 mm
Épaisseur : 14.2 mm
Poids : 75.8g
Entrecorne : 22 mm
Et enfin, les photos :
Voici tout d ‘abord la belle et sa sur-boîte jaune
Puis sur sa fameuse boîte en Bakélite avec l ‘inscription Breitling argentée en relief
Deux photos de la belle pour que vous puissiez la découvrir un peu mieux. Son boîtier poli, ce cadran et cette lunette caractéristique, bref, tous ces détails qui en font, pour moi, une montre sublime. A noter le traitement anti-reflet sur les 2 faces du verre saphir. c ‘est totalement bluffant car on a vraiment l ‘impression que l ‘on va pouvoir toucher les aiguilles du doigt. Et cette finition exceptionnelle de la montre en général… !!!
Agrandir cette image Cliquez ici pour la voir à sa taille originale.
Le cadran en gros plan, avec les index bâtons appliqués et leur petite encoche traitée au luminova ; les aiguilles principales polies ; les aiguilles des registres très légèrement bleuies qui offrent une très bonne lisibilité sur les registres au guillochage circulaire ; et le contour du cadran avec le réhaut et les inscriptions de la règle de calcul.
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Le fond la montre avec ses inscriptions gravées : une graduation permettant de convertir les degrés Celcius en degrés Farenheit, la référence du modèle : A13322, le numéro de série, l ‘inscription " Chronographe certifié chronomètre – étanche 30 mètres" et le logo Breitling en relief.
Le détail de la boucle Ardillon avec le logo Breitling, et la montre de profil avec les boutons poussoirs et la couronne marquée du « B » de Breitling.
Et pour terminer, les habituels wristshots, c ‘est pas mon fort, mais j ‘ai fait ce que j ‘ai pu. A noter aussi la qualité du bracelet cuir, épais mais tout de même très souple, un vrai bonheur !
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Voila, c ‘est tout pour aujourd ‘hui, j ‘espère que vous aurez pris du plaisir à lire cette petite revue, et que j ‘ai réussi à révéler la beauté de cette montre.
Récit et photographies Jacques-Olivier T.
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