Carnet de voyage Partie II : Un véritable dépaysement
Le vol de 12 heures, s’étant déroulé de nuit, n’a été qu’une formalité. La qualité du service et la discrétion du personnel de la compagnie ANA l’ont rendu très agréable. Et, histoire de me mettre dans l‘ambiance, je choisis le repas japonais qui m’est proposé à bord. Aïe, quelle erreur ! Ne connaissant pas la cuisine nippone, j’ai voulu y goûter. Et je ne peux pas dire que ce soit une réussite. En même temps, c’est un repas dans un avion… Finalement, à 14h, heure locale, ce dimanche 26 septembre, c’est une cabine d’avion toute entière qui se réveille sur le tarmac de Tokyo-Narita. Les conditions de vol ont été idéales. A tel point que l’avion est arrivé avec une heure d’avance. Cette avance me permet de prendre un petit café dans l’aérogare avant d’être accueilli par mes hôtes.

Une fois mon café avalé, je retrouve la personne venue m’accueillir. Elle me souhaite la bienvenue, puis nous échangeons deux mots à propos du vol. Très vite nous nous dirigeons vers le taxi qui m’attend. Il s’agit d’une Toyota noire qui a une allure de petite limousine, et dont un détail m’amuse. La porte arrière gauche s’ouvre toute seule. Je m’introduis à l’intérieur et je découvre que le volant est à droite. Au Japon, on conduit à gauche… Cela m’a échappé lors de la préparation de mon voyage.
A l’intérieur du taxi, j’essaie d’échanger quelques mots avec le chauffeur mais hélas il ne parle pas anglais. Le voyage jusqu’à Tokyo va donc se résumer à observer les paysages traversés et les types de véhicules croisés. Après 45 minutes de trajet, Tokyo apparaît, imposante et moderne. Des tours immenses se dressent à perte de vue. C’est une mégalopole impressionnante.
Le taxi finit par me déposer devant l’entrée de l’hôtel Conrad. Là, une dame se présente à moi. Il s’agit de Yoshie Matsumoto, la personne qui m’accompagnera tout au long de mon séjour. J’apprendrai plus tard qu’il s’agit sans doute du meilleur guide professionnel du Japon. Ce qui, aujourd’hui ne m’étonne pas. Devant l’hôtel Conrad, elle me souhaite la bienvenue et me propose rapidement le programme de la soirée : Repos ! En effet, une longue journée m’attend le lendemain, et il m’est conseillé de me reposer dès à présent pour être en forme par la suite. Je m’occupe des formalités à la réception, et, avant de gagner ma chambre, je découvre la vue. Exceptionnelle ! On distingue toute la baie de Tokyo et, au pied de l’hôtel, se trouve le parc du Shogun.
Je gagne ensuite ma chambre au 31ème étage de l’hôtel et, après mon installation, je décide d’aller visiter les alentours, passant outre les recommandations de Yoshie. Je me rends à Ginza, l’artère principale de la ville. Cette avenue est une sorte de Champs-Elysées à la japonaise. Toutes les grandes enseignes internationales s’y trouvent. Mais j’ai un objectif. Celui de trouver le fameux grand magasin WACO dont Hervé LANIEZ, Président de SEIKO France m’avait parlé dans l’interview qu’il m’avait accordée en novembre 2009.
Pourquoi rechercher ce grand magasin ? Et bien pour deux raisons. La première c’est qu’il s’agit du grand magasin appartenant au groupe SEIKO. Chose que l’on peut vérifier en voyant l’inscription attenante. Et j’espère bien y trouver la boutique originelle, sorte de « Flagship » de la marque. La seconde, c’est parce qu’il s’agit d’un immeuble historique. Ce bâtiment est le seul rescapé du terrible bombardement de Tokyo en 1945. Toute la ville a été rasée et seul ce bâtiment est resté debout. Il est donc l’unique patrimoine architectural japonais d’avant-guerre dans cette ville ultra moderne.
Mais hélas, point de magasin SEIKO à l’horizon. Toutes les grandes marques helvétiques sont présentes sur Ginza, mais pas SEIKO alors que la marque y possède tout un immeuble. Cela me paraît incroyable !!! Je dois me consoler avec une présence discrète de la manufacture nippone sur l’avenue. Présence simple, discrète, et utile :
La nuit tombe vite en cette saison. Le trajet a été effectué à pied depuis l’hôtel, mais le retour se fera en taxi car j’ai rendez-vous à 19h pour le dîner. Et les japonais, parait-il, ont l’habitude d’honorer leur réputation de ponctualité pour les rendez-vous. Je saute dans le premier taxi, et je prends la direction de l’hôtel. Au passage, je ne manque pas de prendre quelques photos de la ville.
De retour dans ma chambre d’hôtel, je constate que la vue est encore plus belle de nuit avec les lumières de la ville. Et Tokyo semble encore plus grande.
A 19 heures précises je me présente au restaurant français de l’hôtel pour le dîner. Le repas est excellent, mais pas vraiment local. Ce dîner européen sera le dernier avant de plonger dans la cuisine nippone. A la fin du repas, le programme du lendemain est dévoilé : Le matin nous assisterons à une conférence où nous sera exposée l’histoire de SEIKO. Ensuite, nous irons visiter la boutique Grand Seiko du grand magasin Takashimaya Department Store. Et, en fin de matinée, nous quitterons Tokyo.
Après la présentation du programme du lendemain, je regagne ma chambre pour un repos bien mérité. A 6h, le réveil sonne. Nous sommes lundi 27 septembre. Aujourd’hui, je vais véritablement plonger dans l ‘univers SEIKO. Cela va débuter par une présentation de la marque, puis nous irons voir quelques modèles dans un grand magasin de la ville. Nous avons rendez-vous à 8h30 à la réception de l’hôtel. Les bagages sont rassemblés car dans la journée nous allons quitter Tokyo. Je retrouve mes compagnons de voyage, qui sont au nombre de huit, en provenance des quatre coins du monde. Nous sommes dirigés vers une salle de conférence. Là, nous faisons la connaissance de toute l’équipe « Relations Publiques » de SEIKO. Harumitsu, Tetu, Keiko, et tous leurs collaborateurs sont là pour nous souhaiter la bienvenue. Un tour de table nous permet de tous nous présenter. Sont représentés : les USA, la Russie, la Corée du Sud, Singapour, l’Inde, le Portugal, l’Allemagne, et la France. Nous passons ensuite à une présentation de l’histoire SEIKO que je vais essayer de vous livrer dans ces quelques pages qui suivent.
En 1881, Kintaro HATTORI installe sa première boutique de réparation de montres et d’horloges à Tokyo. En 1892, il fonde la marque SEIKOSHA qui signifie « Maison de la précision ». Cet entrepreneur de génie n’est pas horloger de métier mais a créé une boutique de vente et de réparation de garde-temps où il s ‘applique à respecter les exigences de sa clientèle en lui proposant ce qu’il y a de mieux pour l’époque. Il est très vite reconnu pour la qualité des produits qu’il propose à la vente et pour la précision des réglages des garde-temps qui passent par ses ateliers. Aujourd’hui la holding SEIKO appartient toujours à la même famille. Shinji HATTORI en est à la tête depuis mai 2010, ayant succédé à son oncle. Malgré sa taille, cette entreprise est restée une entreprise familiale.
En 1913, SEIKOSHA, propose sa première montre bracelet à mouvement mécanique. Il s’agit de la Laurel :
En 1960, SEIKO crée le premier modèle Grand Seiko qui deviendra sa marque de luxe.
En 1964, SEIKO obtient ses premiers anneaux olympiques en étant le chronométreur officiel des JO de TOKYO.
En 1969, SEIKO présente ce qui va condamner l’horlogerie traditionnelle à devoir se surpasser. L’arrivée de l’Astron, première montre à quartz de l’histoire, vendue très chère à sa sortie, allait révolutionner l’histoire horlogère. Désormais les montres-bracelet à quartz auront la prétention de permettre aux garde-temps individuels d’équiper chaque poignet de chaque être humain. En démocratisant la montre-bracelet, SEIKO met à mal l’horlogerie traditionnelle helvétique qui, sans l’intervention du génial Nicolas Hayek n’aurait sans doute pas survécu à ce séisme horloger. Et aujourd’hui il existe deux écoles. Celle qui défend la thèse qui voudrait que l’arrivée du quartz ait eu un effet bénéfique en sortant l’horlogerie mécanique d’une forme de léthargie. Cela aurait provoqué un « repositionnement » exclusif sur le marché du luxe. L’autre école réunirait ceux qui ne pardonnent pas à SEIKO d’avoir plongé l’industrie horlogère helvétique dans une crise qui durera 20 ans et qui aura coûté de nombreux emplois en condamnant des manufactures à fermer leurs portes. Qu’importe, aujourd’hui les chiffres parlent d’eux-mêmes : 1 milliard de mouvements sont fabriqués chaque année dans le monde. SEIKO en fabrique, tous types confondus, 300 millions (Source Hervé LANIEZ dans l’interview accordée à Passion Horlogère en novembre 2009). L’industrie helvétique en fabriquerait 4 millions d’une valeur de plus de 1.000€ (Source Hors-Série de la Revue des Montres Tag-Heuer. Interview de Jean Christophe BABIN). Les montres de luxe représenteraient donc moins de 0,5% du marché de l ‘horlogerie. L’arrivée du quartz aurait permis un élargissement incroyable du marché de l’horlogerie. Combien d’hommes sur Terre portaient une montre avant 1969 ? Combien aujourd’hui ?
Alors qu’aujourd’hui certains seraient encore tentés d’accuser SEIKO d’avoir essayé de tuer l’horlogerie traditionnelle, il faut savoir qu’en 1969, année de présentation de la première montre à quartz, la « Maison de la Précision » a proposé le premier chronographe automatique de l ‘histoire (calibre 6139). Il fut présenté la même année que le chronographe automatique ZENITH El Primero qui, lui, a en plus pour particularité exceptionnelle d’avoir un cœur qui bat à 36000 alternances / heure. Aujourd’hui, ces deux marques exceptionnelles peuvent revendiquer légitimement la paternité de cette invention géniale qu’est le Chronographe automatique.
En 1988, SEIKO invente le calibre Kinetic et, après 28 ans de développement, en 2004, est présenté le calibre Springdrive. Ce calibre est révolutionnaire. Il permet une précision de plus ou moins 1 seconde par jour, chose incroyable pour un mouvement à 95% mécanique. Une présentation ultérieure permettra de mieux appréhender le côté exceptionnel de ce mouvement.
Aujourd’hui SEIKO est ce qu’on appelle une manufacture intégrée. C ‘est -à-dire qu’elle a verticalisé la réalisation de ses garde-temps. Elle est la seule manufacture, avec ROLEX, et de manière différente PATEK PHILIPPE, à pouvoir s’enorgueillir de maîtriser toutes les étapes de fabrication de ses montres. Pour schématiser, on peut dire qu’il entre dans les usines SEIKO des lingots et des barres de métal, et qu’il en sort des montres. Seule la manufacture ROLEX irait plus loin en coulant elle-même ses métaux précieux et son acier 904 L (Source Stiletto Hors-Serie spécial Rolex). Pour gérer la multiplicité des métiers de la société SEIKO et toutes les étapes de fabrication des montres, trois entités ont été créées :
Ces trois entités se trouvent sur quatre sites différents. SEIKO Watch Corporation se trouve à Tokyo. SEIKO Instruments Inc est divisé en deux sites : un se trouvant dans la proche banlieue de Tokyo, et un autre à Morioka, dans le nord du pays. Enfin, SEIKO Epson Corporation se situe à Shiojiri, près de Nagano, la ville olympique.
Ces trois entités réunissent quelque chose comme 108 000 employés. Ce qui semble énorme au regard des 70 000 du groupe LVMH, à titre de comparaison. Leur chiffre d ‘affaire combiné était pour 2009, année de crise, de l’ordre de 11 Milliards €. La seule branche « watches » réalise un peu moins de 10% de ce chiffre d’affaires.
SEIKO a créé plusieurs lignes de produits selon qu’ils étaient destinés au marché global, international, ou local (japonais). La ligne internationale (pour les collections dites « Elite », c’est-à-dire ayant un intérêt horloger) comporte les gammes « Sportura », « Velatura », « Arctura » et « Premier ». La ligne japonaise compte les gammes « Credor », « Galante », « Brightz », et « Lukia ». La ligne globale, est composée des gammes « Grand Seiko », et « Ananta ». En entendant ces informations, j’ai posé la question de la différence entre le marché global et le marché international. La réponse est simple. La ligne globale est destinée à être distribuée dans le monde entier. Tous les marchés ont vocation à distribuer Grand Seiko et Ananta. La ligne internationale, quant à elle, ne sera pas distribuée dans tous les pays. Elle n’est pas exclusive au Japon, mais n’est distribuée que dans certains autres pays.
Suite à cette présentation générale, nous avons eu droit à une présentation de l’histoire de Grand Seiko. Voici ce que j’ai noté des étapes les plus marquantes de l’existence de cette gamme :
Grand Seiko serait directement liée à l’arrivée sur le marché, en 1956, de la SEIKO Marvel. Ce modèle intègrera en 1959 le fameux « Magic lever » dans la « Gyro Marvel ».
La Grand Seiko présentée en 1960 n’en serait qu’une évolution. Le changement de nom de la montre serait, lui, lié à une volonté de positionnement « haut de gamme » du fait d’une attention particulière à la qualité des matériaux utilisés et à la qualité intrinsèque de la montre en général. Grand Seiko sera désormais la marque de luxe de SEIKO.
En 1967 apparaît la première Grand Seiko automatique avec l’affichage d’un calendrier « Day-Date ». En 1968 est présenté un modèle automatique baptisé « Hi Beat 36000 », et en 1969 apparaît le modèle V.F.A qui revendique une précision de plus ou moins 1 minute par mois. En 1993, Grand Seiko succombe au Quartz avec le calibre 9F8 Series. En 1998 Grand Seiko revient au calibre mécanique automatique avec le calibre 9S. En 2004, Grand Seiko adopte le mouvement Springdrive 9R qui évoluera en 2007 en 9R86 pour équiper les chronographes Springdrive.
En 2009, Grand Seiko devient la vitrine du savoir-faire horloger nippon. SEIKO jette toutes ses forces dans la bataille de l’horlogerie de luxe. Le calibre automatique 9S85 Hi-Beat 36000 lui permet de revenir dans la cour des grands par cette démonstration de maîtrise des hautes fréquences. Puis, en 2010, Grand Seiko est équipée du calibre 9S65 qui offre 72 heures de réserve de marche et qui équipe les 300 modèles du cinquantième anniversaire.
Ainsi SEIKO se rapproche de ce que les japonais définissent comme étant la montre idéale. Ils la veulent perpétuelle, précise, et belle ! Cette montre idéale, dans leur esprit doit être simple et fonctionnelle en étant précise, durable, facile à lire, et facile à porter.
Grand Seiko semble porter tous leurs espoirs pour s’imposer dans ce marché du luxe mondial. Vu de France nous avons du mal à percevoir cette volonté car SEIKO semble être un ensemble allant de la montre quartz à 30 €, à la Credor à plusieurs milliers d’euros. Or, les japonais font une réelle distinction entre les gammes de chaque ligne. Pour eux Grand Seiko ce n’est pas SEIKO. C’est une entité à part. Une vitrine, un savoir-faire, et une façon d’être !
Ces affirmations de ces professionnels de la communication, à ce moment-là, me laissent quelque peu dubitatif. Bien que reconnaissant la qualité des produits évoqués, ma modeste connaissance du marché français pousse ma réflexion au scepticisme quant à la réussite de cet ambitieux projet.
C’est ce que je pensais à mon arrivée au Japon, et au moment où j’entendais cette présentation. Je ne savais pas que je fonctionnais selon des clichés. Et les personnes qui m’accompagnent, venant de tous les coins du monde font le même constat que moi. Lorsque nous quitterons le Japon, nous avouerons unanimement que certaines évidences n’en sont finalement pas. Nous l’évoquerons plus tard dans ce reportage.
Pour l’heure, cette présentation en guise d’introduction à l’univers SEIKO s’étant achevée, nous nous dirigions en direction du grand magasin Takashimaya Department Store. Nous nous y rendons en mini-bus malgré la courte distance. Ce magasin se situe sur Ginza. Nous y arrivons un peu avant 10h et avons la chance d’assister à l’ouverture des portes. C’est un « spectacle » incroyablement bien orchestré qui se déroule devant nos yeux ébahis. Trois jeunes femmes viennent nous distiller un message de bienvenue en suivant un cérémonial nous semblant d’un autre temps.
Ces jolies hôtesses n’auraient rien à envier à la relève de la garde monégasque. Une fois les portes ouvertes, nous nous dirigeons vers le département horlogerie. Au passage, tous les employés prêts à accueillir les clients, disposés en une sorte de « garde-à-vous », nous saluent en se courbant, à la manière japonaise. C’est incroyable à vivre…
Nous arrivons au corner Credor / Grand Seiko. Il se trouve juste en face d’Audemars-Piguet, de Breguet, et de Vacheron-Constantin, et juste à côté de Rolex. Cela annonce le positionnement que connaissent ces produits ici, au Japon. Puis, en regardant les vitrines, que nous ne sommes hélas pas autorisés à photographier, je peux constater quelque chose de différent des vitrines françaises. Comme en France l’étiquetage est obligatoire, or, en France, il n’est pas évident de distinguer tous les tarifs. Au Japon, ce n’est pas tabou. Tous les tarifs sont affichés. Ainsi une Credor pavée diamant est affichée au tarif de 18900000 Yens. Soit environ 170.000 €. Chez Grand Seiko, les SBGR065 (cadran blanc) et SBGR075 (cadran noir) sont affichées à 472500 Yens, soit environ 4.200 €. Voici qui nous donne une idée et qui permet une comparaison avec nos tarifs français.
J’apprends au détour d’une conversation que ce corner n’appartient pas à SEIKO. C’est étonnant ! SEIKO possède plusieurs boutiques dans le monde, dont le SEIKO Center à Paris, mais n’en possèderait aucune chez elle. Sur Ginza, à Tokyo, se trouve le Nicolas Hayek Center où sont regroupées les magnifiques boutiques du Swatch Group. D’autre marques telles que Rolex, Cartier, et Montblanc sont installées sur cette immense artère dédiée au luxe. Et SEIKO, riche d’une marque prestigieuse comme Credor, et désireuse de conquérir le monde avec Grand Seiko n’est présente que sur un corner de Grand Magasin. Cela résume un peu ce paradoxe qui caractérise les japonais. Quand tradition et innovation se côtoient, puissance et humilité vont de pair.
Yoshie Matsumoto Après cette visite nous nous rendons à la gare de Tokyo. Nous devons y prendre le « Bullet train », le TGV nippon. Nous partons à 10h56 pour Morioka où nous attend notre première visite de la plus grande manufacture du monde… sujet du prochain épisode.
A suivre…
Récit et photos Thierry G. pour Passion Horlogère.
La prochaine étape vous mènera à Morioka où se trouve la manufacture SEIKO Instrument Inc. Un lieu incroyable où se côtoient horlogerie industrielle et horlogerie traditionnelle.
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