Vous connaissez tous : “L’espace, frontière de l’infini”. C’est un des leitmotivs qui guide David Rutten depuis qu’il a commencé à créer. Passionné d’espace et d’horlogerie, il a passé des décennies à maturer le projet que nous vous invitons à découvrir.
L’horlogerie de luxe est un exercice passéiste par essence : la technologie des mouvements mécaniques n’évolue plus depuis 50ans. L’esthétique est la principale valeur ajoutée, les grands succès sont liés à la pierre angulaire de l’horlogerie : le design des boîtiers.
David Rutten a abordé sa création, avec un œil neuf, non contaminé par le landerneau horloger, il s’agissait pour lui, d’apporter quelque chose d’inédit dans le business : une marque entièrement basée sur des boîtiers composés d’un matériau quasi-inexploité dans ce cadre : la météorite métallique.
L’octaédrite, tel est son nom, n’est pas seulement rarissime par son mode de collecte totalement aléatoire (il y a environ 3 tonnes de météorite métallique qui tombent sur terre par an, contre 3000 tonnes d’or sorties des mines chaque année). Elle présente aussi un aspect unique, au sein de son alliage de fer et de nickel. Ces métaux ont fusionné en apesanteur, refroidissant pendant des milliards d’années, durant la création de l’univers : ils forment un motif cristallin, en « losange », que l’on retrouve sur terre dans les pierres précieuses et cristaux. La météorite que nous utiliserons pour ce premier modèle est la Muo Nio Nalusta, une météorite tombée il y a environ 1 million d’années en Scandinavie, elle a été découverte en 1906. Mais sa genèse remonte à 4.6 milliard d’années, ce qui en fait le plus ancien matériau connu sur terre, puisqu’il date des balbutiements de notre système solaire.
David Rutten, a imaginé un design pour son premier modèle, la DR01 « Streamline », qui fait la part belle à ce métal extra-terrestre. Il a réinterprété un classique de l’art déco : la montre à guichet, afin de minimiser la zone de lecture et laisser le maximum de champs à la météorite taillée (oui chaque boîtier sera différent puisque nous usinons un métal naturel), cette configuration, permet de respecter au maximum le grand principe : « less is more ». Si le cadran s’efface, l’ergonomie reste un élément central de la création : le guichet est grand, pour une lecture optimale à tous âges, ceci est possible, car nous avons opté pour une dimension généreuse de 37mm de large et un design incurvé qui épousera toutes les tailles de poignet.
Dans ce design un peu mystérieux, le cadran est remplacé par des disques, sautant pour le disque extérieur de l’heure, et traînant pour les minutes et les secondes centrales. L’heure se lit en ligne, depuis le haut, vers le bas, H, M, S. Le saut de l’heure est instantané, car notre calibre mécanique exclusif bénéficie d’une conception contemporaine, même si ses caractéristiques sont traditionnelles : remontage manuel, 120h de réserve de marche, cadencée à 4hz (28800 a/h), diamètre de 33.3mm, décoration côtes de Genève et traitement ruthénium.
Ce principe de minimalisme, qui guide nos créations, se retrouve aussi dans l’offre : ce modèle sera proposé en souscription pour le lancement de la marque. Pour notre lancement, nous souhaitons démocratiser l’expérience Streamline auprès du plus grand nombre de passionnés possible. Les éclairés possesseurs d’une David Rutten DR01 Streamline devront payer un acompte de 40% à la commande, et le solde à la livraison des modèles, fin 2019. Ainsi la production sera financée directement par les premiers clients. Les 88 exemplaires, seront proposés, dans le cadre de cette souscription de lancement à 8500 €uros, au lieu de 15000 €uros. C’est vous le noterez, une montre d’indépendant avec une complication pour le prix d’une plongeuse acier de luxe.
Notre but est de vous proposer bien plus qu’une montre : un objet d’art total, un morceau d’espace à votre poignet, témoin direct de la création cyclopéenne de notre système solaire, pour vous emmener en voyage audelà de l’horlogerie, vers l’infini.
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