Vendredi 12 février 2010, à partir de 18h30, F.P. JOURNE Montres S.A. accueille en exclusivité PASSION HORLOGERE dans son écrin parisien au 63 rue St Honoré. Lucas POUËDRAS, Directeur de la boutique, et toute son équipe, nous présenteront le génie horloger de François-Paul JOURNE incarné par ses modèles originaux. Ce sera l’occasion de découvrir ou de redécouvrir les collections souveraine et octa qui font le succès de cette marque si empreinte de la personnalité de son fondateur.
Une date : Vendredi 12 février 2010,
L’horaire : de 19.00 à 21.00,
Une adresse : 63, rue du Faubourg St Honoré, Paris
Là déjà, ça commence fort……
Vers 18.40, rencontre de Boris, en chemin pour le 63, rue Saint Honoré…
Pour cette première visite d’une marque, Passion Horlogère nous fait entrer chez François-Paul Journe, amateur d’horlogerie du 18ème siècle, âgé de 52 ans, perfectionniste, au point de s’assurer du bon alignement des pendules de la marque accrochées aux murs de cet espace parisien.
Attroupement devant la boutique FP Journe, et vu le froid et le quartier, l’invitation à entrer est la bienvenue, d’autant plus que l’accueil de Lucas, Marijo et Maurine est des plus cordiaux.
Une boutique claire, agréable à l’œil, et des hôtesses charmantes et très compétentes. Prise de contact, direction le premier étage, vestiaire et mise à l’aise. Une bonne surprise, pour commencer, vous aurez des photos ! Contrairement à ce que nous avait annoncé le message de préparation de la visite, il nous est possible de photographier les montres en vitrine. La restriction ne porte que sur des modèles spécifiques présentés sur plateau, dont vous aurez quand même des aperçus par le dossier qui nous a été remis à chacun. Discussions préalables, réchauffement, Lucas, déjà assailli par les amateurs.
Puis retour au rez-de-chaussée, pour une présentation dans les règles de la marque, de son créateur, des modèles en vitrine.
Laurent, qui après une présentation parisienne gastronomique, suppléait le Président de Passion Horlogère
Nous apprendrons ainsi que FP Journe a tout dessiné lui-même, cadrans et boîtes, dont l’aspect n’a pas changé depuis les débuts, contribuant à une identité visuelle, destinée à être intemporelle.
La collection comporte actuellement environ 18 modèles, réalisés dans l’esprit de la devise de la marque : Invenit et fecit.
L’aventure commence par le lancement en souscription de 20 exemplaires, pour un tarif à l’époque de 120 000 F. Ces réalisations initiales sont bien sur recherchées. La production annuelle est de l’ordre de 800 à 850 montres, dans un souci de qualité, l’usinage de certains matériaux, très durs, impliquant de la casse, y compris d’outils.
A noter que l’utilisation des matériaux est différente de celle d’autres marques, FP Journe réservant les aciers au très haut de gamme, considérant que l’acier permet une meilleure sonorité des sonneries.
Par ailleurs, la gamme regroupant les modèles automatiques, Octa, présente des boîtes de dimensions identiques, et contenues, selon la volonté de FP Journe de ne pas surdimensionner les épaisseurs.
Anecdote concernant les montres exposées en vitrine dans la boutique, une approche qui ravira les amateurs de montres, inquiets de se voir proposer un exemplaire provenant de la vitrine, avec ce que cela comporte de risques en terme de rayures, exposition prolongée aux UV, à la chaleur, de vieillissement des huiles, etc.
FP Journe a pris le parti de n’exposer que des boîtes dédiées à cette exposition, vides. (Seuls quelques modèles exposés au premier étage sont complets).
Satisfaction des acheteurs, sans doute aussi une part de sécurité, même si le quartier est quand même, relativement, calme…
Des stylos, aussi, paraissant sortir tout droit de Dune, et dont le système d’ouverture en corolle de la plume semble inspiré du Ver des Sables et de l’aiguille tueuse…Superbe !
Les modèles qui nous sont présentés de manière privilégiée grâce à Passion Horlogère :
Chronomètre Bleu : Mouvement à remontage manuel, heure et minute au centre, petite seconde décentrée (à 07h30). Autonomie de 56 heures.
Boîte en tentale d’un diamètre de 39 mm. Mouvement comptant 133 pièces sans cadran. Montre complète comptant 166 pièces.
Une simplicité visuelle, une forme d’aiguilles qui a rencontré des amateurs et des détracteurs parmi nous, débats dont je ne vous révèlerais pas la teneur, à vous de vous faire votre opinion !
Son tarif, (environ 14.000 €), lui permet aussi un positionnement attractif d’entrée dans la marque.
Tourbillon Souverain / Chronomètre Souverain : Ces pièces comportent les éléments visuels identifiant fortement la marque, nulle confusion n’est possible.
Centigraphe : Remontoir d’égalité avec seconde morte,
Cette particularité suscite d’ailleurs plusieurs perceptions, forcément subjectives. Nécessitant une réalisation mécanique complexe, elle produit visuellement le même déplacement d’aiguille de la trotteuse qu’une montre à quartz.
Dans le cas de la seconde morte, ou du quartz, matérialisation visuelle précise du passage d’une seconde à l’autre, avec ce côté implacable, inexorable du temps qui passe ;
Dans le cas du glissement progressif (du plaisir…) de la trotteuse, une fluidité permettant cette fois une perception d’une continuité du temps, révélatrice aussi pour certains du caractère insidieux de ce passage du temps…
Un regret, celui de ne pas avoir rencontré FP Journe lui-même, mais la compétence, la disponibilité de l’équipe qui nous a accueilli a permis de passer un agréable moment.
Merci à tous ceux qui ont permis cette soirée :
FP Journe, Lucas, Marijo, Maurine,
Passion Horlogère, (dont bien sûr son Président, mais aussi l’équipe technique qui travaille en ce moment à la réalisation du site et à la préparation des prochaines visites/rencontres.)
Laurent, représentant du Président, indisponible
Ses membres présents
Fam et son équipe pour le support
Aucune montre n’a été maltraitée, même si, pendant un très court instant, la manipulation, trop timide, du poussoir du Centigraphe, m’a laissé craindre le pire…
Des montres, du plaisir, des montres, du plaisir…
La Passion, Horlogère, est en marche !
Récit et crédit photo : Thierry D.
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