Chronographe, tourbillon automatique, double micro-rotor : la nouvelle IO additionne les défis en une création unique. Sa finition épurée concentre le regard sur l’essence de l’horlogerie, servie par un calibre manufacture ultra-plat au sein d’une boîte en or rose.
La IO Tourbillon Chronographe incarne cette volonté. A sa base, l’une des complications les plus méconnues, les plus difficiles à réaliser et pourtant l’une des plus répandues : le chronographe. Pour le réguler, l’échappement le plus délicat à créer : le tourbillon. Pour les mettre en œuvre, l’une des approches esthétiques les plus exigeantes, le mouvement squelette ultra-plat.
Le chronographe mis à l’honneur
Cette complexité du chronographe, Hysek a décidé de pleinement la révéler. La manufacture dévoile ainsi son mécanisme, une volonté de remettre cette complication à sa juste hiérarchie horlogère, là où la majorité des garde-temps de ce type se concentre sur ses seules performances.
A 3h, le chronographe s’égrène sur 45 minutes. Le regard porte donc autant sur la lecture du temps mesuré que sur la mécanique qui l’anime. Hysek réunit ainsi pour la première fois la technique et l’esthétique en une même ouverture, donnant ainsi toute sa puissance et sa cohérence au chronographe.
Un tourbillon squelette tout en transparence
A 10h, Hysek a déployé un tourbillon volant squelette. Le choix de cette finition ne doit rien au hasard : elle seule permet d’avoir une vue plongeante sur le précieux échappement. Ainsi, la manufacture étend le principe appliqué au chronographe, avec un tourbillon dont on peut simultanément apprécier le cœur mécanique et suivre le décompte des secondes qu’il égrène.
Ce parti pris esthétique permet également de révéler le travail de finition à la main réalisé par Hysek. La dentelle ajourée du tourbillon semble littéralement suspendue à une cage en titane, poussant ainsi l’exercice de la transparence à son paroxysme.
Le mouvement ultra-plat, une exigence de style
Hysek a voulu que ce calibre de près de 360 composants soit le plus fin possible. Pour y parvenir, la manufacture a écarté la masse oscillante au profit du micro-rotor. La conception de celui-ci est devenue la signature esthétique de la marque : il est double et traversant. Double, parce qu’il comporte deux masses, côté cadran et côté fond. La première est réalisée en or rose 22 carats, la seconde, côté fond, en platine. Traversant, car elles sont toutes deux situées à 6h et reliées par un seul et même axe. Cette invention d’Hysek permet un gain de place considérable tout en offrant des capacités de remontage aussi puissantes qu’une masse oscillante traditionnelle. Au final, la IO Tourbillon Chronographe s’offre ainsi un calibre automatique de seulement 13 mm d’épaisseur doté de 48 heures de réserve de marche.
Pour l’habiller, Hysek a déployé les codes esthétiques qui ont fait son identité. En haut du cadran, seuls les index 11 et 1 sont indiqués, comme on les trouve sur la plupart des garde-temps de la manufacture depuis sa création. La disposition des ouvertures, à l’inverse des tri-compax sagement placés en « 3-6-9 », est elle aussi revisitée. Ainsi, le tourbillon est situé à 10h, une place inhabituelle mais qui confère au visage de la IO une élégante dynamique.
Enfin, la manufacture a repris sa finition Rose des Vents, l’une plus délicates à ciseler, entièrement réalisée à la main. On l’aperçoit ici sur la cage du tourbillon comme sur la platine visible côté cadran sous le micro-rotor. Tous les angles et ponts sont polis à la main et les surfaces guillochées. Côté couleurs, Hysek a joué la sobriété avec un boîtier de 45 mm entièrement réalisé en or rose, monté sur un bracelet alligator noir ou chocolat à boucle déployante.
La IO Chronographe Tourbillon est une édition limitée de 88 pièces numérotées.
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