Chaque année c’est la même chose : une impatience frénétique et une excitation palpable comparables à celles que je devais vivre enfant à l’approche d’un événement important.
C’est pourquoi, après déjà plusieurs semaines d’hypothèses plus ou moins scientifiques fondées sur l’histoire, l’expérience et une large part de fantasmes, mes prévisions sur les nouveautés Rolex avaient alimenté la conversation pendant les huit heures de route séparant mon domicile de Bâle. Aussi, à onze heures du matin, ce mercredi 23 mars 2016, je ne tenais plus en place.
Cette année je fus exaucé. Enfin ! Devrais-je préciser.
En effet, en 2013, année qui marquait le cinquantième anniversaire du mythique chronographe Daytona, Rolex avait choisi de lui rendre hommage avec une livrée bleue glacier/ lunette tachymétrique Cerachrom chocolat dans un boîtier en platine. Hommage luxueux s’il en est à ce formidable chronographe.
Mais nombreux étaient ceux qui attendaient à cette occasion le retour de la version acier avec une lunette noire, abandonnée à la fin des années 80, la nouvelle référence de Daytona 16520 n’offrant alors qu’une version de lunette tachymétrique en acier.
Ces deux versions, qui reprennent le même boîtier que la référence précédente 116520 (elle-même arrêtée à cette occasion), sont esthétiquement très réussies.
Autre montre à l’honneur pour cette cuvée Rolex 2016, l’Explorer.
Cette année marque également le grand retour de l’Air King dans un diamètre de 39 mm empruntant au passage le boîtier de la Milgauss.
2016 est donc assurément un grand cru avec, en point d’orgue, le retour du chronographe Daytona avec une lunette en Cerachrom noir telle que les aficionados la réclament depuis tant de temps.
D’ici à conclure que le nouveau CEO, Jean-Frédéric Dufour, prêtera une oreille attentive aux souhaits exprimés par les amateurs de la marque, il y a un pas que je ne franchirai pas (sinon, j’ai bien quelques idées de cadrans à lui soumettre pour le Daytona en 2017 !!).
Par ailleurs, Rolex a récemment communiqué sur une garantie étendue à 5 ans pour tous les nouveaux modèles. De plus, chacun des mouvements est désormais certifié « Superlative Chronometer » et offre une précision de -2/+2 s/jours. Des valeurs bien supérieures à la certification COSC à laquelle Rolex nous avait habitués et qui constituent un véritable défi lancé aux marques concurrentes, lesquelles s’engagent également dans des certifications chronométriques aux tolérances draconiennes.
Enfin, preuve de la constance de cette formidable marque, celle-ci décroche cette année, pour la première fois, le titre de « la marque à la meilleure réputation » selon le Reputation Institute de Boston.
Texte : Emmanuel L.
Photos : Rolex
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