Alcée Monfort dévoile avec le projet « Maison Alcée » une approche ludique, artisanale et haut de gamme de l’horlogerie. Et promet à chacun de créer son propre garde-temps. Présentations.
“J’ai toujours été passionnée par l’artisanat et le travail manuel”. C’est par ces mots que débute notre rendez-vous avec Alcée Monfort. Cette jeune trentenaire a fondé Maison Alcée, un nouveau concept qui offre une expérience horlogère haut de gamme et unique en son genre.
L’idée ? Que chacun soit en mesure de fabriquer sa montre de bureau, à la maison, tel un véritable horloger. Déclinés en trois styles, les modèles se nomment Persée Azur, Persée Douce, Persée Nuit… “J’ai voulu miser sur le faire soi-même, couplé au côté luxe, afin que l’on puisse se baser sur un produit vraiment haut de gamme”, explique Alcée autour d’une tasse de thé.
Concrètement, une fois son colis réceptionné, le passionné découvre un élégant coffret en bois – il a d’ailleurs le choix entre cinq essences de bois. A l’intérieur de cet écrin se trouvent près de 200 pièces prêtes à être assemblées – soit tous les composants du mouvement et de l’habillage de la pendulette – dotée d’une sonnerie activable et désactivable. Tournevis horlogers, loupe d’horloger, doigtiers pour travailler, tissu microfibre… Pour autant, nul besoin d’être un initié pour réussir à concevoir son garde-temps Maison Alcée. Toutes les étapes de la fabrication sont en effet détaillées dans un ouvrage qui accompagne le coffret.
Ce sésame est également truffé d’histoires et d’anecdotes sur l’histoire du temps et de l’horlogerie. Si l’on considère toutes les étapes, la fabrication du garde-temps Maison Alcée nécessite une dizaine d’heures – un mélange de concentration, d’apprentissage et de plaisir. Avouons-le : quelle joie et satisfaction immenses après avoir fabriqué son garde-temps -d’autant qu’il est possible de le démonter et de le remonter l’envi ! “Le passionné se met littéralement dans la peau d’un horloger”, confirme Alcée.
Ce n’est donc pas un hasard que pour créer son produit, elle s’est particulièrement bien entourée. “J’ai fait appel à Thierry Ducret, président du jury des Meilleurs Ouvriers de France en horlogerie. Il est connu pour l’artisanat d’excellence. Je me suis également entourée de professeurs d’horlogerie pour la dimension pédagogique, afin de permettre à tout amateur sans compétences requises de réaliser son assemblage.”
Découvrez l’univers Maisons Alcée
Une question nous taraude pourtant : à une époque où tout va si vite, pourquoi une jeune femme de 30 ans choisit-elle de célébrer un objet que l’on garde à la maison, presque surgi d’un autre temps ? “C’est vrai qu’il s’agit d’un objet de moins en moins à la mode, qui peut même être perçu comme désuet”, sourit Alcée Monfort. “Notre démarche, c’est justement de le moderniser, de le rendre désirable. Je crois beaucoup à cette autre approche de l’horlogerie, qui n’est pas uniquement dédiée aux montres.”
C’est là le cœur de Maison Alcée : s’accorder un moment pour soi (comme hors du temps) pour fabriquer, grâce à ses mains, un bel objet que l’on pourra transmettre de génération en génération. Aussi, renouer avec le charme et la beauté du savoir-faire, qui tend d’ailleurs à se raréfier, précise Alcée.
Elle sait de quoi elle parle : Alcée a commencé sa carrière en tant qu’ingénieure au sein de prestigieuses et exigeantes maisons de luxe comme Hermès, Cartier ou Tag Heuer en Suisse. Autant dire que des artisans exigeants, elle en a côtoyés. Aujourd’hui et depuis le début de son aventure entrepreneuriale, Alcée est installée à Reims. À seulement une petite heure de train mais à mille lieues de l’agitation de la capitale, c’est l’endroit idéal pour développer son entreprise. Une chose est sûre : Alcée Monfort n’a pas fini de célébrer (et de réinventer ! ), le savoir-faire horloger.
Pour en savoir plus au sujet de Maison Alcée
Cory Draper pour Passion Horlogère
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