Peut-être vous souvenez vous que, lors de ma visite cet automne de la Beijing Watch Factory à une cinquantaine de kilomètres au nord de Pékin, j’avais été notamment saisi d’intérêt pour une gamme produite sur un joli mouvement, le SB-18, et à un prix très abordable. J’en étais stupéfait !
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En voici deux modèles emblématiques, la SB-18 (à gauche) et la SB-18-3 (à droite).
J’avais finalement craqué, emportant cette SB-18-3 à droite contre 3 500 RMB.
Alors voici donc maintenant une petite revue de cette SB-18-3, dont le nom de modèle est Beihai, du nom du lac bordant la Cité Interdite. Posée sur le rebord de ma fenêtre, sous le rasant mais brûlant soleil hivernal de Pékin, cette petite chinoise ne me laisse pas insensible…
Il s’agit d’une série limitée de 2008 exemplaires, sortie en 2008 à l’occasion du 50ème anniversaire de la marque. Le boîtier est en acier, mesure 39 mm pour 9 mm d’épaisseur et offre une étanchéité de 3 atmosphères. Les aiguilles dauphines sont plaquées au platine, et les index facettés en acier sont appliqués. Le cadran est en argent arénacé par procédé hydraulique. Le logo de BWAF appliqué sur le cadran, vous l’avez reconnu, c’est Tian an men, la Porte de la Paix Céleste, au sud de la Cité Interdite… Cette montre est équipée d’une glace saphir légèrement bombée à l’avant, et d’une glace saphir plate derrière, qui laisse admirer le mouvement à remontage manuel comportant 18 rubis, et doté du stop-seconde. La précision annoncée est de -10 / +25 secondes par jour. Enfin, le bracelet d’origine est un lézard noir.
Des photos :
La forme oignon de la couronne convient bien à l’évocation historique du modèle, et offre une très bonne préhension.
La face interne de la boucle en acier est ornée du logo de BWAF…
Regardons derrière :
La platine 3/4 me fait penser à des mouvement saxons…
Je suis aussi impressionné par la qualité générale du mouvement, présentant par exemple des châtons vissés… À mon poignet – plus habitué à du costaud – cette montre est bien entendu très confortable, légère, fine…
J’aime ce bracelet en écaille de lézard, car il évoque très bien les années 50 – début 60, date de la fondation de la marque et objet de cette série limitée…
Ses aiguilles dauphines, son cadran poudreux et ses motifs horizontaux, les index facettés, la petite seconde en acier bleui, tout cela accroche magnifiquement la lumière…
Je suis sous le charme !
Récit et photos Brice L. pour Passion Horlogère
BONJOUR je cherche a acheter une montre de luxe beijing veritable j ai trouvé chez aliespress mais tellement de contrefaçon je n ai pas confiance
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Avec mes remerciements Cordialement R Avicou