Manuel Emch, CEO de RJ-Romain Jerome, est un fervent collectionneur d’Art contemporain. Il a toujours admiré le travail de l’artiste genevois qui refuse tout processus de classification de ses œuvres, préférant un principe d’incessante « remise en jeu » au profit de l’hybridité des genres. C’est donc tout naturellement que les deux hommes ont uni leur talent et leurs idées au service de l’art.
« Je voulais depuis longtemps associer mes deux passions, à savoir l’Art contemporain et l’horlogerie, et appliquer le principe de l ‘œuvre d ‘art unique ou en édition limitée à une montre », précise Manuel Emch. « Il était important pour moi de travailler avec un artiste suisse au vu des origines de la marque et mon admiration pour l’œuvre de John M Armleder et son rôle modèle pour les jeunes artistes ont fait que mon choix s’est vite arrêté ! »
Conçues comme de véritables œuvres d’art, les pièces Art-DNA sont en acier poli. L’applique reprenant le motif de la tête de mort est surélevée et vient orner le cadran lui-même martelé et poli. Le dessous de l’applique est laqué d’une couleur révélée par un subtil jeu de reflets sur le cadran. Chaque pièce unique revêt une couleur différente. Le fond de la montre est numéroté et on y retrouve un médaillon gravé de la signature de l’artiste.
Pour John M Armleder, « le crâne rappelle le memento mori et l’allégorie du temps qui passe, un sujet tout à fait approprié pour un garde-temps et qui intéresse à la fois les collectionneurs d’art et de montres ». Et à l’artiste d’ajouter : « Toutes ces montres qui donnent l ‘impression de se ressembler vont bien avec la mort qui, dans le fond, est la même pour tout le monde, mais dont la réalisation est à chaque fois différente. »
À PROPOS DE JOHN M ARMLEDER
John M Armleder est un plasticien suisse né à Genève en 1948. Internationalement reconnu, son travail est avant tout un essai de transformation du statut de l’œuvre d’art au niveau de sa perception et de sa réception. La complexité des relations qu’une œuvre peut entretenir avec différents milieux et les interactions qu’elle provoque sont au centre de la démarche de l’artiste.
En 1969, avec d’autres artistes proches du mouvement Fluxus, Patrick Lucchini et Claude Rychner, John M Armleder fonde le groupe Écart. Leur ambition est alors de maîtriser toutes les phases de la production artistique, de la création à la présentation et à la diffusion des œuvres. Aussi fondent-ils en 1973 une galerie d ‘art également dénommée Écart. Les performances qu’il met en scène à l’époque sont marquées par l ‘influence du Fluxus ainsi que par un esprit néo-dadaïste, distancié et ludique. Elles influenceront sa pratique qui joue de l’intégration et de la perturbation des lieux. Le collage le fait ensuite évoluer vers l ‘abstraction géométrique qui marque ses premières peintures, gratuitement formalistes. Assimilé à la tendance néo-géo, il élabore à partir de 1979 un vocabulaire personnel en mêlant l’abstraction au réemploi de meubles, réalisant des pièces entre sculpture et peinture, les Furniture sculptures.
John M Armleder a représenté la Suisse lors de grandes manifestations et expositions internationales telles que la Biennale de Paris en 1975, la Biennale de Sydney en 1986 ou Open Ends au Moma, à New York, en 2000. Il enseigne depuis 1994 à l’ECAL (Ecole cantonale d’art de Lausanne), en Suisse, et à la Braunschweig Art Academy en Allemagne. Son œuvre volontiers multiple et apparemment désordonnée s’inscrit dans des pratiques diverses. Ironie, détachement et indifférence apparentes offrent des pistes à l’appréhension de ce travail mais aussi une grande jubilation. John M Armleder vit et travaille à Genève.
À PROPOS DE MANUEL EMCH
Né en Suisse en 1972, Manuel Emch a étudié le design à l’Art Center de La Tour-de-Peilz avant d’obtenir une licence à l’Ecole des HEC de l’Université de Lausanne. Lauréat de plusieurs prix de design horloger, Manuel Emch fait preuve d’un savoir-faire considérable dans le domaine de la construction et de la consolidation d’identités de marques, compétences qu’il a amplement démontrées au sein de la marque Jaquet Droz qu’il a relancée et repositionnée comme l’une des plus belles références de la haute horlogerie.
Depuis le 1er janvier 2010, Manuel Emch a rejoint RJ-Romain Jerome en tant que CEO afin de redonner un nouveau souffle créatif et asseoir la crédibilité et la notoriété de cette jeune marque qui bouscule les habitudes et les clichés de l’horlogerie traditionnelle. Parallèlement à ses activités horlogères, Manuel Emch entretient depuis plus de 20 ans une passion pour l’Art contemporain. Il s’est constitué, au fil des années, une large collection d’œuvres éclectiques.
À PROPOS DE RJ-ROMAIN JEROME
Air, terre, mer : RJ-Romain Jerome offre l’énergie brute de l’imaginaire à ceux qui savent cultiver leurs rêves les plus secrets. Né au début du IIIème millénaire, RJ-Romain Jerome façonne les montres du nouvel âge horloger. La magie de la lune, la puissance de la lave et les mystères sous-marins sont les fers de lance poétiques de cette explosion créative.
Qu’il s’agisse de traquer l’acier du Titanic ou celui de la navette spatiale Apollo 11, de mêler l’argent à la poussière de lune ou de sculpter la lave d’un volcan, RJ-Romain Jerome impose son esprit iconoclaste et électrise la tradition en célébrant les légendes contemporaines. Une démarche au caractère brut et au raffinement élaboré, qui emprunte autant au rugissement d’un volcan en éruption qu’à l’écriture d’un H.G. Wells.
Le goût de l’aventure, l’esprit de la conquête et l’avant-gardisme visionnaire fusionnent avec l’imaginaire des collections « Titanic-DNA », « Moon Dust-DNA » et « Eyjafjallajökull-DNA ». Ces trois univers exaltent sur un ton masculin et contemporain, les horizons d’aujourd’hui. Entre profondeurs océanes et immensité du ciel, lave incandescente et minéralité millénaire, les collections RJ-Romain Jerome sont plus que des montres étonnantes : elles définissent l’horlogerie de la nouvelle ère.
Offrant à chaque homme une nouvelle dimension onirique, elles incarnent aussi les valeurs de leur époque : le sens de la singularité, l’exigence de la rapidité… une virilité aussi spectaculaire que discrètement sophistiquée.
Entre air, terre et mer, c’est désormais à chacun de trouver son univers. A chacun de donner corps à son rêve et à son propre Temps.
Laisser un commentaire