Trophée Rolex – Les voiles de St. Tropez – 02 octobre 2013

TROPHÉE ROLEX LES VOILES DE SAINT-TROPEZ

En cette première journée de compétition des Voiles de Saint-Tropez, voiliers modernes et classiques ont largué les amarres et pris le départ dans une légère brise qui a tardé à s’établir. Le comité de course a donc fini par envoyer toutes les manches du jour à 12h30. Avec deux nouveaux inscrits, le Trophée Rolex compte désormais dans ses rangs 63 voiliers de plus de 16 mètres, un record ! Après 2h30 de régates les équipages, de retour à terre, attendent avec impatience les résultats pour commencer à établir une stratégie pour le titre.

Les conditions estivales, de ce premier jour de compétition du Trophée Rolex, ont permis au comité de course d’envoyer un parcours de 13,6 milles au large de la baie de Saint-Tropez. Le vent de sud-ouest d’une dizaine de nœuds en début d’après-midi mardi s’est ensuite légèrement renforcé au large, offrant aux équipages les conditions idéales pour établir toute la toile et engager quelques manœuvres spectaculaires. Rapidement ce sont les géants des mers et leurs voilures sans fin qui se sont positionnés en tête. L’un des favoris de l’épreuve, Chinook de Graham Walker a rapidement pris la mesure du plan d’eau et semblait très à l’aise sur le parcours.

Résultats de la première journée

Après de longues heures d’attente, le premier classement est finalement tombé et dans les 7 différentes classes dans lesquelles évoluent les 63 inscrits au Trophée Rolex, 3 voiliers pointent en tête. Dans la catégorie Classique Marconi B, Ikra remporte la première manche tout comme Chinook en Epoque Aurique A et Seven Seas en Epoque Marconi A. Avec un point au classement général, ces monocoques prennent déjà un léger avantage, mais il faudra confirmer ce résultat aujourd’hui pour prendre l’ascendant sur une concurrence aux aguets.

Que faire pour remporter la victoire ?

Être le plus régulier possible, enchaîner les manœuvres sans faille et ne rien lâcher face aux concurrents. Établis selon le système de handicap, chaque concurrent possède un coefficient qui lui permet de naviguer à égalité avec les autres, le temps réel servant de base de calcul. Selon les conditions météorologiques, certains concurrents disposent de meilleurs atouts dans la brise ou dans le petit temps. Cette semaine, la météo capricieuse ne devrait pas trop favoriser tel ou tel bateau. Rendez-vous demain matin pour les premiers résultats.