Lorsqu’on évoque l’horlogerie et la joaillerie, tout comme l’accessoire de luxe, Alexandre Meerson définit ces univers comme étant toute sa vie. Son père, Emerich Meerson, a fait partie de ceux qui ont inventé le concept de la montre « fashion » dans les années 60. Ce dernier a travaillé sur les matériaux et sur les formes. Il a développé sa propre marque avec des modèles portés par Françoise Sagan, ou encore par Madonna à l’époque de « Recherche Susan désespérément ». Il a créé pour Tiffany & Co, Stern, Wempe… et pour de nombreuses autres marques.
Alexandre est né dans ce milieu de créations horlogères. Il a passé beaucoup de temps dans l’atelier de son père à Paris ainsi qu’à Besançon. Il affirme avoir toujours eu la culture de l’excellence avec des pièces belles et élégantes, tout en demeurant discrètes. « Aujourd’hui, avec mes créations, j’ai voulu rechercher la « petite musique », l’harmonie, le style. » me livre-t-il. Il reconnaît cependant que ses goûts sont différents de ceux de son père. Lui aime l’horlogerie avec des pièces mécaniques, alors que son aîné était plus dans le quartz.
Concernant son parcours professionnel et la démarche qui l’a conduit à créer ses propres montres, voici ce qu’il nous dit :
« J’ai toujours travaillé du côté produit, et j’ai connu la transition du designer qui a travaillé ensuite sur les écrans. J’ai eu un ordinateur très tôt, donc c’est un environnement qui ne m’a pas déstabilisé. Avant de créer ma marque, j’ai travaillé pour LVMH ou pour Richemont en qualité de consultant. Puis, il y a 7 ans, j’ai eu ce désir impérieux de créer pour moi. Je voulais proposer ma vision du luxe. Ce fut un plaisir de A à Z. Tout à l’opposé du « bling bling ». J’ai souhaité demeurer intègre dans la conception, en ne travaillant qu’avec des artisans, en utilisant des matériaux nobles et en m’entourant de passionnés. Mon projet se veut très respectueux du passé, en alliant le style à la mécanique, pour donner quelque chose de très contemporain. »
Quand on évoque ses montres, Alexandre sait que personne ne l’attend car l’offre est quasi-saturée. Mais son projet a pour but de présenter son interprétation personnelle, celle qu’il pense partager avec de nombreux collectionneurs ou amateurs de belles choses. Ce projet, c’est celui de la montre habillée, la « dress watch », ou montre classique. C’est la collection Altitude Première.
– Fin de la première partie –
Vous pouvez découvrir les montres Alexandre Meerson en exclusivité en France au Bon Marché, 24, rue de Sèvres, 75007 Paris
Thierry Gasquez
Président
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