
Une montre, quatre apparences. Grâce à son mouvement développé sur-mesure, Byrne invente la montre évolutive. Chaque soir à minuit, ou sur demande, les quatre principaux index du cadran de la GyroDial changent. Chiffres arabes, chiffres romains, caractère ou dessin, ils sont portés par des cubes rotatifs, au saut instantané, qui affleurent au cadran. En prime, Byrne offre la possibilité de personnaliser les faces de ces cubes, ainsi que la matière de la boite. Celle-ci est, comme le calibre 5555, a été entièrement dessinée, conçue, développée et fabriquée en Suisse pour la Gyro Dial. Dans ses longues courbes souples faites de titane, le cadran aux finitions étirées à la main présente une esthétique contemporaine et très racée.
Une montre, un cadran, un visage. Voici une équation avec laquelle la Byrne GyroDial rompt radicalement. Les bracelets sont interchangeables, les manteaux réversibles et les écrans de nos smartphones en perpétuel changement. La montre mécanique n’avait aucune raison de continuer à faire exception. C’est dans une réponse à ce constat sociétal que s’inscrit Byrne Watches et sa création horlogère inaugurale.
Aux quatre points cardinaux de son cadran, la Byrne GyroDial présente des index permutables. Par leur large taille, leur changement entraîne celui de l’esprit du cadran et partant, tout l’esprit d’une montre d’un nouveau type. Par leur saut instantané et parfaitement maîtrisé, leur rotation crée un roulement dans le porter, offrant au porteur le sentiment d’une montre chaque jour différente, ou même de changer son visage en un instant. C’est là l’explication de sa devise « Change your mind in a flash ».
Prémices
Créée par John Byrne à la suite d’un long processus de maturation technique et philosophique, la GyroDial porte en elle le parcours de son créateur. John Byrne est designer de formation, et son parcours croise très tôt celui de la montre de collection. A la faveur de rencontres heureuses, il se voit appointé chasseur de raretés horlogères. Ainsi mandaté par les plus grandes marques qui reconstituent leur patrimoine à coups d’acquisitions, il se fait l’œil et la main sur les fondamentaux de l’excellence horlogère. Ainsi immergé dans cet univers auquel il adhère pleinement, il acquiert en parallèle un atelier de réparation et rhabillage. Il devient rapidement agréé par les plus grandes manufactures. Grâce à ce nouveau pan de sa carrière, John Byrne ajoute l’ambition de qualité technique à ses inspirations naturelles de designer.
Etincelle
La GyroDial est née d’une révélation de John Byrne. Les processus créatifs sont parfois laborieux, parfois fulgurants, souvent un mélange des deux. Celui qui a mené à cette pièce inaugurale de Byrne est dans ce dernier cas. Un soir qu’il assistait à une représentation de l’Apollon Musagète de George Balanchine à l’Opéra de Paris, il assiste à une étrange scène. Quatre danseuses changent de tenue quasiment instantanément comme si elles s’entrechoquaient. Ainsi le quatuor devient une seule danseuse avec quatre apparences différentes. Ce soir d’été, lorsqu’il descend le monumental escalier du Palais Garnier, c’est le déclic. John va réaliser une montre à quatre visages. Voilà pour le fulgurant. Vient alors la partie la plus longue, la plus importante et la plus gourmande en temps : le développement.
Impulsion
Dans les heures qui suivent la représentation John Byrne retourne à son atelier et se met immédiatement au travail. Mouvements et outils en main, en pleine nuit, il entreprend les premières vérifications qui lui disent que son concept de visage interchangeable est possible, réalisable. L’accouchement de GyroDial est un processus qui s’est étalé sur plus de quatre ans, entre la recherche initiale, les dessins, la recherche fructueuse de partenaires à la hauteur et l’accouchement final de la pièce.
Incarnation
La maturation du projet finit par se matérialiser dans la GyroDial. Une montre en titane de 41,7 mm de diamètre pour 14,8 mm d’épaisseur, aux lignes tendues et modernes. Sur son cadran gris, quatre ouvertures qui sont autant de possibilités d’affichage, de visage, d’apparence.
En dessous, un calibre manufacturé à Fleurier et développé sur-mesure comporte quatre cubes. A minuit, ou à la demande, ces cubes sautent instantanément et présentent un visage différent, chaque jour ou à volonté.
Unicité
A quoi bon proposer quatre visages au lieu d’un seul, s’ils sont imposés, immuables ? Dans un esprit de cohérence complète entre l’esprit de la GyroDial et sa réalité, Byrne a imaginé dès le départ une présélection de faces. En plus des faces à index, à chiffres romains et à chiffres arabes, la quatrième face peut porter au choix le chiffre 5, 7 ou 8. C’est à dire les trois principaux nombres porte-bonheur. Enfin, une option sur-mesure complète permet au client de définir les 16 faces de cube présentes dans la montre.
Exigence
Il y a chez Byrne un refus de la facilité, du raccourci, de l’à-peu-près. Ainsi, il aurait été bien plus simple de partir d’un calibre existant, simple, avec un disque de date et de modifier cette dernière. Un anneau rotatif commandé, à sauts rapides, aurait permis d’éviter d’infinies complications. Mais ce fonctionnement n’aurait pas permis d’accoucher la vision esthétique de Byrne. En particulier, un disque de date est forcément situé en retrait du cadran.
Lissage
Or le dessin de John Byrne est celui d’un cadran parfaitement lisse, où les index affleurent. Rien ne doit trahir le fonctionnement des changements de face, rien ne doit altérer l’apparence d’une montre parfaitement normale…jusqu’à son prochain changement. Cette surface continue, sans arête ni renfoncement, est rendue possible uniquement par l’empli de cubes rotatifs. Cohérence de design, cette même continuité se retrouve dans le dessin de la boite et la manière dont elle se prolonge dans le verre saphir box qui la referme.
Fondamentaux
D’autre part, la volonté initiale, ancrée dans l’imaginaire de la danse qui a inspiré John Byrne, demande que le saut de ces cubes soit parfaitement instantané. Cette exigence n’est pas que technique, elle est aussi le produit d’une réflexion artistique. Comme souvent en horlogerie, la grâce, le style, la différence d’identité repose sur des fondamentaux purement mécaniques, qu’il s’agit à la fois de maîtriser et de rendre invisibles. Ce qui nécessite non seulement un développement entièrement nouveau de la partie complication de GyroDial, mais aussi l’emploi d’un calibre de base parfaitement adapté. Il lui faut en effet délivrer une forte quantité d’énergie au module d’affichage, en continu, que ce dernier accumule en vue du prochain saut.
Expériences
Pour toutes ces raisons, Byrne s’est tourné vers son partenaire horloger Le Temps Manufacture, à Fleurier. Celui-ci travaille en toute discrétion pour certains des plus grands noms de l’horlogerie suisse, qui lui confient des projets spéciaux, et spécialement complexes. John Byrne étant à la tête d’un atelier de rhabillage et réparation depuis de nombreuses années, il sait ce qui marche et ne marche pas, ce qui permet ou empêche l’accomplissement d’une fonction. Il a trouvé, après de nombreuses recherches infructueuses, ce partenaire qui comprend sa vision, est capable de la transformer en un calibre pleinement opérationnel sur tous les points. Ainsi, Le Temps Manufacture livre le calibre 5555. Ce mouvement de 30 mm est à remontage automatique et offre 60 heures de réserve de marche.
Précision
Puisque les cubes rotatifs du mouvement ont pour mission de s’afficher sur le cadran, l’interaction physique et esthétique entre ces deux éléments a été l’objet d’un soin de développement tout particulier. Tout d’abord, leur positionnement relatif ne souffre aucune approximation. L’index doit se trouver sur le même plan que le cadran, sans aucune variation dans le plan. Occuper très précisément l’espace de la découpe qui lui est réservée dans la plaque du cadran. Et retrouver sa position après chaque saut, c’est à dire des dizaines de milliers dans la vie d’une GyroDial.
Continuité
Pas de jour, pas d’irrégularité d’usinage, une planéité parfaite de chaque face, un centrage méticuleux des axes…les finitions de chaque cube doivent être irréprochables pour que l’index soit totalement dans la continuité de la surface d’affichage. Enfin, pour parachever l’intégration des index mobiles, ils présentent la même texture que le cadran.
Esprit
Comme par un effet miroir, le cadran présente donc des finitions traditionnellement vues sur le mouvement : un satinage vertical intégral, appuyé, net. Cet étirage est effectué en une seule passe pour garantir un parfait alignement des rainures qui le composent. Il procure à GyroDial un rendu sportif, dynamique, moderne, qui est l’une des composantes de l’identité de Byrne. A la toute fin de son processus de fabrication, le cadran subit un traitement galvanique qui le teint en gris ardoise ou en bleu.
Enveloppe
Ensemble, mouvement et cadran prennent place dans la boite de GyroDial. Une boite créée entièrement pour ce modèle, entièrement originale et qui ne fait référence à aucun classique, aucun canon. Elle a été dessinée par John Byrne, qui a accompli ses études dans une école de design. Avec son profil tout en courbes, la boite est tout autant une œuvre originale que la complication qu’elle abrite. Fabriquée entièrement en suisse, elle est taillée dans des blocs de titane.
Fluidité
Fluide, biomorphique même, cette boite se démarque par la tension de ses lignes, arcs nerveux qui se prolongent de corne à corne, sans pour autant sombrer dans la facilité. Au lieu d’une seule ligne, la boite en présente plusieurs, harmonieusement étagées entre les différents étages de cette construction originale. Et comme pour en faciliter la lecture, ces niveaux sont soulignés par des variations de finitions.
Titanesque
La carrure est satinée tandis que la partie haute de la boite, entre carrure et lunette, est entièrement polie. L’opération peut sembler banale, mais elle est notoirement difficile à exécuter sur ce métal résistant qu’est le titane. Parmi les multiples avantages que présente sa variante grade 5, il en est un qui se lit et se ressent immédiatement. Malgré ses proportions généreuses, la montre atteint à peine les 100 grammes sur la balance. Le second est plus rare, puisque le titane se présente rarement sous cette modalité polie : son rendu et sa brillance son d’un type unique.
Adéquation
La lunette, fine et au décroché net participe à réduire la sensation d’épaisseur. Conséquence inévitable de l’emploi de cubes, elle a été limitée au maximum par le développement horloger et, magie du design, atténuée par cet efficace artifice visuel qu’est l’intelligence dans le dessin. En effet, la boite a fait l’objet d’une étude ergonomique poussée. Elle garantit le confort de porter, la douceur de ses courbes s’intégrant parfaitement avec celle du bras. Il en résulte un profil élancé, tendu, avec de larges excroissances qui servent de cornes, totalement intégrées à la ligne de carrure.
Dernier maillon
Cette démarche s’est nécessairement retrouvée dans le dessin du bracelet. Impossible de laisser de côté la partie accroche au bras après avoir mis tant de soin à créer boite, mouvement, cadran et concept. Réalisé par l’atelier spécialisé Jean Rousseau et entièrement sur les spécifications de Byrne, il est réalisé au choix en caoutchouc type sellier ou en alligator grandes écailles. Il contient deux inserts, rigides, placés en triplure au plus près de l’entrecorne. Ils dessinent une nouvelle fois une courbe qui assoit la GyroDial au poignet. C’est sur cette scène que la montre change de costume, tous les soirs à minuit, comme une ballerine du temps.
BYRNE GYRODIAL
Fonctions
Heures, minutes
Index mobiles à changement instantané à minuit tous les jours, ou à la demande
Boîtier
Matière : Titane grade 5
Diamètre : 41,7 mm
Epaisseur : 14,8 mm
Verre : Saphir box, antireflets double face
Dos : Saphir box, antireflets
Etanchéité : 5 ATM , équivalent à 50 mètres
Cadran
Noir ou bleu galvanique
Finition traits tirés à la main, index en creux
Ouvertures à 3, 6, 9 et 12h
Mouvement
Calibre : Suisse, développé à Fleurier
5555, mécanique à remontage automatique,
Finitions : Platine et ponts maillechort sablés et rhodiés, finitions traits tirés, Côtes de Genève décentrées, anglage et terminaison main
Composants : 261
Pierres : 42
Diamètre : 30,00 mm
Hauteur : 8,00 mm
Réserve de marche : 60 heures
Fréquence : 4 Hz / 28 800 alt/h
Bracelet
Caoutchouc ou alligator grandes écailles, couleur au choix, inserts courbés intégrés sur mesure
Boucle en Titane Grade 5
Prix de vente HT : 16’000 CHF / 16’000 EUROS
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