Jeudi 3 juillet, 18 heures. Dans le calme feutré du 6ᵉ arrondissement de Paris, les passionnés se retrouvent pour une nouvelle rencontre de collectionneurs orchestrée par Passion Horlogère. Une tradition désormais bien ancrée : chaque mois, ces rendez-vous rassemblent amateurs avertis, néophytes éclairés et professionnels autour d’un thème horloger, d’un partenaire de prestige, et d’un moment de partage.

Pour cette édition de juillet, le cap est mis sur un chapitre emblématique de l’horlogerie contemporaine : les montres de plongée, et plus précisément les 60 ans des plongeuses Seiko. L’occasion d’une soirée immersive, tant au sens littéral que figuré, au cœur d’un univers où la robustesse côtoie la technicité.
Une immersion au cœur de la boutique Seiko
C’est à quelques pas du Jardin du Luxembourg, dans la sobre élégance de la boutique Seiko Paris, que la soirée débute. Ici, chaque montre de plongée raconte une page d’histoire de la marque nippone. De la mythique 62MAS de 1965 aux dernières-nées de la ligne Prospex. Les invités découvrent ou redécouvrent les pièces phares de la marque japonaise, leurs spécificités techniques, lunettes unidirectionnelles, couronnes vissées, étanchéités normées, et surtout, cette philosophie de l’outil fiable, pensé pour durer.
Pour Serge Massignan, fondateur du média Comme un camion, présent à cette occasion, l’amour des montres est né au détour des silhouettes. “Mon intérêt est d’abord venu par la mode”, confie-t-il. La montre s’est imposée comme une évidence avant de révéler toute sa richesse technique au fil des rencontres. Aujourd’hui véritable passionné, il avoue un faible pour les montres de plongée, à l’image de sa Baltic Aquascaphe ou de sa Lip Nautic 666, modèle iconique qu’il arborait fièrement au poignet lors de cette rencontre horlogère.
Parmi les autres participants, Justine, collectionneuse enthousiaste. “Je travaille dans le domaine de la porcelaine, et j’ai été étonnée d’apprendre que Seiko proposait aussi des cadrans dans ce matériau. Pour ce qui est des montres de plongée, j’en possède deux : une Jacques Bianchi Poulpro, hommage à un horloger marseillais, et une Panerai, que j’ai eu la chance de porter lors de mon baptême de plongée aux Maldives. Depuis, c’est devenu une vraie passion.”
SPB519J1 : quand Seiko conjugue fond et forme
Au cœur de cette présentation, une pièce retient l’attention : la Seiko Prospex SPB519J1. Éditée à l’occasion du 60e anniversaire des plongeuses de la maison, cette montre automatique GMT incarne tout le savoir-faire de la manufacture. Son cadran argenté satiné, souligné par une lunette en céramique bleue, affiche une allure moderne et raffinée.
Sous le verre saphir antireflet bat le calibre 6R54, offrant une réserve de marche de 72 heures et une fonction GMT via une aiguille indépendante. Étanche à 300 mètres, antimagnétique, dotée d’un bracelet acier avec micro-ajustement, la SPB519J1 ne fait aucune concession entre technique et portabilité. Une plongeuse dans l’âme, mais une pièce de ville dans l’attitude.
Fiche technique – Seiko Prospex SPB519J1
- Référence : SPB519J1
- Collection : Prospex Diver’s 1965 60e Anniversaire
- Mouvement : Automatique calibre Seiko 6R54
- Fonctions : Heure, minute, seconde, GMT à aiguille indépendante
- Précision : +25 à -15 secondes/jour
- Réserve de marche : Environ 72 heures
- Boîtier : Acier inoxydable
- Diamètre : 42 mm
- Épaisseur : 12,9 mm
- Lunette : Unidirectionnelle, céramique bleue
- Cadran : Argenté satiné
- Verre : Saphir bombé avec traitement antireflet intérieur
- Étanchéité : 300 mètres (30 bar)
- Antimagnétisme : Oui
- Bracelet : Acier inoxydable avec boucle déployante à bouton-poussoir et micro-ajustement
- Prix public indicatif : 1 800 €
- Particularité : Modèle anniversaire célébrant les 60 ans des montres de plongée Seiko
Cascadeur et passionné d’horlogerie
Benoît L. est cascadeur de cinéma, doublure notamment de Ryan Reynolds dans un tournage. Curieusement, son métier ne l’a pas amené à porter de montre à l’écran, sauf une fois, une Piaget Polo, le temps de cette doublure. En dehors des plateaux, il vibre pour l’horlogerie et possède plusieurs modèles, dont une Submariner à lunette verte, la dernière version en date, qu’il qualifie de « rêve devenu réalité ». À ses yeux, la Rolex Submariner incarne la montre idéale : robuste, fiable, solide, capable de l’accompagner dans toutes les circonstances. Il la porte aussi bien pour un saut en parachute qu’en voyage en Thaïlande.
Une passion qui fait surface
Ces dîners de collectionneurs, imaginés par Passion Horlogère, ne sont pas des rendez-vous comme les autres. Chaque mois, ils donnent corps à cette passion souvent vécue en solitaire, derrière un écran, sur un forum ou au fond d’une boîte à montres. Ici, elle s’incarne dans les échanges, les rires, et les anecdotes partagées autour d’une assiette.
La toute première plongeuse de Frédéric L. ? Une Yema Superman Full Lume, “un bijou luminescent, un shoot de nostalgie” qui, selon ses mots, lui donne des airs de super-héros… dans sa piscine gonflable. Derrière le ton léger, se cache un vrai regard de collectionneur. Son Graal absolu : une Pequignet Extreme 300 by Stef, série ultra-limitée à 30 exemplaires dans le monde, qu’il décrit comme son exosquelette horloger. Ses plongeuses ? Elles voient la mer, oui, mais depuis la terre ferme. Et au quotidien, c’est sa “bassinoire automatique” vissée au poignet qui l’accompagne, camouflant même sa marque de bronzage horlogère. Ironique, et passionné.
Un dîner sous le signe de la passion
Vers 19h30, le groupe se dirige vers un restaurant voisin, le Delta Sharing Food, situé au n°8 de la rue Princesse, au cœur du 6ème arrondissement. C’est réunis autour d’une grande tablée que les échanges deviennent plus libres, plus intimes, plus passionnés. Les montres quittent discrètement les poignets, passent de main en main, et suscitent des échanges passionnés. Il y est question d’anecdotes, d’histoires de famille, de coups de cœur, et même parfois de souvenirs d’enchères perdues.
Raphaël, directeur du restaurant Le Delta Sharing Food : “Je porte principalement des montres connectées. Dans mon métier, il est malvenu de sortir son téléphone pour consulter l’heure. Une montre reste élégante, pratique, discrète. Et il faut l’avouer : une montre étanche, qu’on ne retire pas à la mer, c’est un vrai plus. Ça transforme un objet en compagnon.”
Une communauté à visage humain
Au fil des mois, ces dîners de collectionneurs tissent un réseau singulier. Loin des vitrines et des podiums, ils rappellent que l’horlogerie est avant tout une affaire de transmission, de lien, de temps vécu. Ce soir-là, Seiko fut plus qu’un partenaire : un catalyseur d’émotions et de souvenirs partagés.
La maison japonaise, pionnière depuis les années 60, continue d’incarner une horlogerie accessible, rigoureuse et profondément humaine. Ses montres de plongée, conçues pour résister aux abysses, prouvent qu’elles savent aussi rapprocher ceux qui les portent.
Benjamin B. : « Lors de la soirée Abysses et Horlogerie, je portais ma YEMA Superman CMM10, lancée via Kickstarter en 2023. Je la porte très régulièrement, même si je reste prudent dans les activités sportives, piscine mise à part. Mon graal horloger ? Une Blancpain Fifty Fathoms, pour son design iconique et son héritage relancé par Jean-Claude Biver. Dans mon métier de bureau d’études, mes montres ne sont pas indispensables, mais elles sont un plaisir personnel, une parenthèse esthétique entre deux réunions ».
Il est près de minuit lorsque les derniers convives quittent la table, montres recalées sur les poignets, regards complices. Ce dîner, comme les précédents, n’est pas une parenthèse. C’est un battement dans le rythme de cette communauté vivante, curieuse et généreuse, que Passion Horlogère anime avec constance.
Le mois prochain, un autre thème, une autre maison, une autre histoire. Mais toujours, la même envie : célébrer le temps, ensemble.
Deva Le Grand pour Passion Horlogère
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