Vous souvenez-vous de l’Amida DIGITREND ? Une pépite. Baselworld 1976. Une montre suisse, aux lignes futuristes inspirées des voitures de sport dessinées de l’époque, au fonctionnement totalement hybride avec son mouvement mécanique et son original système d’affichage ‘façon’ LED.
La marque suisse, concepteur pionnier des montres digitales les plus cool des années 70, signe son grand retour dès le 23 avril 2024.
Ode aux années seventies, ode à un avenir sans contrainte créative où s’entremêlent : Space Age, enthousiasme détonnant, et rupture esthétique. L’iconique casquette DIGITREND au style rétro futuriste renait avec des finitions plus abouties, un mouvement automatique équipé d’un module avec heures sautantes, un prisme en saphir permettant un affichage latéral, et une lecture digitale évidente et précise.
Forme non-conventionnelle ! Objet vintage au goût du jour ! Il y a presque cinquante ans, la montre DIGITREND voyait le jour à Baselworld en 1976. Devenue iconique dès son lancement, symbole de l’audace de toute une génération, la DIGITREND a inspiré l’horlogerie indépendante des années 2000 à aujourd’hui.
A l’aube des 50 ans de la marque, deux jeunes entrepreneurs issus de l’industrie horlogère (Matthieu Allègre – designer horloger, Clément Meynier – fondateur de Depancel), ouvrent un nouveau chapitre de la marque en rééditant le modèle phare.
Cette première version collector : « Take-off Edition », sera disponible seulement en précommande dès le 28 mai, et durant une période de temps très limitée.
« Ensemble on va plus loin » c’est grâce à une distribution hybride mêlant e-commerce et distribution sélective avec une dizaine de détaillants sélectionnés, que les passionnés d’horlogerie pourront redécouvrir cette icône. Les co-fondateurs partiront à la rencontre des passionnés lors d’un roadshow prévu en mai 2024 au départ des États-Unis, en passant par l’Asie pour clôturer au Moyen-Orient.
Made in the 70s
Les rêves se conjuguent au futur. Plus que d’autres, les années 1960 et 1970 l’ont prouvé. Tout semblait alors possible. Le présent avait un gout d’avenir. Le monde entrait dans une nouvelle ère, prenant un élan de modernité. Dans une société en pleine transformation, et porté par un futur idéalisé, tous les domaines de la création étaient en ébullition. Les idées fusaient de toutes parts. Un renouveau complet qui était aussi la manifestation d’une quête de sens. « Il me semble que le peintre moderne ne peut exprimer cette époque, l’avion, la bombe atomique, la radio, dans les formes anciennes de la Renaissance ou de toute autre culture passée. Chaque âge trouve sa propre technique » avait diagnostiqué le peintre visionnaire Jackson Pollock dès 1951. Une chose devenait sûre : rien ne serait plus comme avant. La créativité pouvait pleinement s’appuyer sur la technique. L’informatique et l’électronique sortaient du domaine utopique.
Le progrès pour tous
Durant cette période extraordinaire, des inventions majeures vont accélérer le cours des choses. Dans toutes sortes de domaines. Avec la promesse d’un futur accessible. Partagé. Le changement n’était pas réservé à une poignée d’initiés. La vie quotidienne de millions de personnes allait être changée. L’audace et la liberté étaient partout. Tout devient brillant. La diode électroluminescente (LED) arrive en 1962 et les premiers écrans à cristaux liquides dès 1964. Parallèlement, le développement de l’aviation civil des sociétés comme TWA (Howard Huges) et le fameux Lockheed Constellation qui équipait également la compagnie aérienne Pan Am, jusqu’à l’apparition des turboréacteurs et du premier vol du concorde en janvier 1976 ; on assiste dès lors à l’avènement des matières synthétique, qui ont permis l’émancipation de millions de personnes. Au même moment est imaginé le kevlar, une fibre de synthèse aux propriétés remarquable. Ce matériau innovant est désormais utilisé aussi bien pour des vaisseaux spatiaux que pour des instruments de cuisine. Les années 60 et 70 sont un tournant dans l’évolution des sciences et des techniques. Elles vont apporter d’innombrables innovations.
La promesse d’un monde plus beau
Si les années 60 et 70 ont été aussi marquantes pour les sociétés modernes, c’est aussi parce qu’elles sont une promesse. Un engagement généreux fondé sur le partage du progrès au service de tous. Tout va alors très vite. En 1967, le professeur Christiaan Barnard réalise la première greffe du cœur humain. La même année, plus de 50 % des foyers sont équipés de la télévision qui est en train de passer à la couleur. En 1969, l’apparition des montres à quartz bouscule le secteur de l’horlogerie. Le premier pas de l’homme sur la Lune, le 21 juillet 1969, ouvre de nouveaux horizons. Les perspectives devenaient alors infinies.
Le ciel n’était plus la limite
Ce rêve d’infini se propage alors dans tous les domaines de la création et définit une nouvelle esthétique futuriste. Avec la sortie du 1er roman de Franck Herbert, Dune, en 1965, épopée futuriste ou même les tragédies se jouent dans l’espace. Les films de science-fiction font fureur. Les créateurs de mode s’emparent aussi immédiatement de ce thème porteur. André Courrèges ou Paco Rabanne font figure de précurseur. « Le vêtement que je préfère est celui que j’invente pour une vie qui n’existe pas encore, le monde de demain » s’enthousiasme Pierre Cardin.
Quand les voitures avaient des ailes
L’automobile connaît une même transformation. Des formes nouvelles, influencées par l’idée du voyage galactique et les progrès de la technique, non seulement l’aérodynamique mais aussi la sécurité, font leur apparition. Les proportions changent radicalement. Les années 50-60 sont le triomphe de l’aérodynamisme futuriste. Les voitures avaient des ailes. La grammaire aéronautique transforme tout. Durant certaines expositions de Motorama, General Motors y dévoile des concepts car ‘Firebird’ dotés de moteurs à turbine inspirés des moteurs Jet de l’aéronautique.
Les Alfa Romeo BAT – pour Berlina Areodinamica Tecnica, donnent le ton. Nous sommes en 1952. La marque italienne veut aller plus loin dans l’aérodynamisme. Nuccio Bertone est chargé de concevoir un projet révolutionnaire.
Le carrossier confie le sujet à l’un de ses jeunes collaborateurs les plus prometteurs : Franco Scaglione. Présentée au salon de Turin en 1953. BAT 5 fait sensation avec son coefficient de trainée de 0,23 lui permettant d’atteindre les 200 km/h. Le design n’est pas qu’un geste esthétique gratuit, il prouve qu’il est aussi un gage d’efficacité car une telle vitesse est alors une prouesse pour un moteur de 90 chevaux.
Inventer les formes du futur
Pour Bertone, la décennie suivante, c’est un autre jeune styliste talentueux qui va esquisser les formes d’un futur désirable. Marcello Gandini s’impose, notamment avec l’Alfa Romeo Carabo (1968), prélude à la Lamborghini Countach, ou la Lancia Sibilo (1978), dont les lignes préfigurent la Stratos. Cette dernière devait s’imposer par la suite en compétition.
Des concept-cars comme la Ferrari 512S Modulo (1970) ou la Maserati Boomerang en 1972 permettent de mesurer à quel point la créativité futuriste est alors débridée. Un vaisseau spatial sur route, tout comme la fameuse concept car Lotus Esprit Wet Nellie révélée dans L’Espion qui m’aimait avec Roger Moore.
Space Age : le futur, c’est maintenant !
Le monde est alors en plein Space Age. L’une des manifestations les plus significative de l’enthousiasme généralisé pour le rêve futuriste se concrétise dans l’architecture audacieuse de ces années. Inauguré en 1961, le bâtiment principal de l’aéroport international de Los Angeles, avec sa forme capsulaire toute en courbes et l’élévation de ses hautes jambes fuselées, ressemble à une structure pensée pour accueillir la vie sur une autre planète. La rupture esthétique est totale.
Pour séduire les consommateurs et répondre aux besoins d’ameublement, il faut désormais allier technologie et design, dans tous types d’aménagements, des hôtels aux centres commerciaux en passant par les bureaux et les habitations. Parmi les réalisations les plus remarquables, on compte les signatures de Matti Suuronen, de John Lautner, d’Eero Saarinen ou de Charles et Ray Eams.
Design et vision riment avec séduction
Un lien organique s’établit entre les objets et leurs utilisateurs. Imaginée par le designer Verner Panton, la « Panton Chair », première chaise monobloc en plastique teinté dans la masse et conçue pour être produite en grande série, se fait porteuse du concept de la forme et du matériau unique. Elle est un tournant dans l’histoire du design d’objet. Le langage visuel caractéristique de cette époque s’inspire d’une vision transformée et transcendée de la modernité, avec des matériaux malléables, modulables et ergonomiques capables de s’adapter aux changements de la société et des habitudes.
1976, année frénétique
Dans cette perspective, 1976 ne sera pas une année ordinaire. Le groupe Abba chante Money, Money Money, et Rocky triomphe sur les écrans de cinéma du monde entier. Outre la transformation profonde du système économique mondial à la suite des accords de la Jamaïque, entrainant la démonétisation de l’or et le droit de tous les pays de laisser flotter leur monnaie, rompant ainsi définitivement avec le système adopté à Bretton Woods en 1944, l’apparition de l’Apple I, créé par Steve Wozniak et Steve Jobs, marque l’entrée dans l’ère de l’ordinateur personnel. La même année, tandis que les Sondes Viking 1 et Viking 2 se posent sur Mars, repoussant encore les limites de la conquête de l’espace, le premier courrier électronique est envoyé avec succès et le VHS s’impose comme standard pour les magnétoscopes.
La révolution AMIDA Digitrend
Cette même année 1976, une montre novatrice, la DIGITREND présentée par la marque Suisse AMIDA fait sensation dans les allées de la foire de Bâle.
Flashback. 24 avril 1976, Stand 603 du hall 1, cette étonnante pièce horlogère androgyne et unisexe attire d’emblée les regards. Pas de cadran, mais un écran d’affichage sous une glace. Sensationnel, le dispositif fait immédiatement penser au tableau de bord d’une automobile sportive ou au poste de commande d’un engin spatial. Le boîtier non plus n’est pas classique. Oublié le formalisme habituel. Structuré et audacieux, il semble être une carrosserie fuselée. Ergonomique, il s’adapte parfaitement à la courbure du poignet. Cette carapace protectrice est en métal chromé avec un bracelet assorti aux maillons larges articulés.
Sur le poignet, cette pièce assez présente, aux dimensions atypique puisque l’ensemble fait 39,8 mm de large, se positionne parfaitement. Son principe d’affichage vertical, prisé des conducteurs avec les premières « drivers watches » permettant de lire les indications sans lâcher les commandes, fait de la DIGITREND une montre de pilote. Pourquoi pas d’astronaute ?
Made in the 70’s
Plus étonnant encore, contrairement aux apparences, son principe de fonctionnement ne fait pas appel à un moteur électrique ou à quartz, alors terriblement en vogue, et son affichage digital n’est pas le fruit de diodes LED ou de cristaux liquides. Restant fidèle aux meilleures techniques qui ont fait la réputation de l’horlogerie suisse, la montre AMIDA Digitrend offre à l’époque un mouvement mécanique à remontage manuel.
Fondée en 1925, la manufacture horlogère AMIDA, n’a cessé de gagner en puissance au cours de son histoire. Implantée d’abord à Grenchen sous l’impulsion de Joseph Zwahlen puis à Montreux sous la direction de Ernest Triebold en 1949, AMIDA a développé de nombreux modèles en recherchant toujours la modernité et en collant aux tendances de son époque. L’adoption, juste après la guerre, mouvement équipé d’ancre à goupille ou ancre à vue, avec un échappement du type « Roskopf », assemblé sur leurs propres ébauches manufacturé à Granges et estampillé du poinçon AMIDA. L’utilisation de ce type de mouvement était bon marché et permettait encore d’être compétitif au début des années 1970.
Heures sautantes et illusion d’optique : la DIGITREND
Pour sa spectaculaire DIGITREND, AMIDA fait le choix de deux types de motorisation : un mouvement à ancre à vue (1 rubis) et un mouvement à ancre à goupille (17 joyaux), proposant un principe d’indication horaire avec un disques d’heures sautantes et un disque de minute trainante (Brevet N°3,685,283 déposé le 13 novembre 1970 par Joseph Bamat à la Tour de Peiz en Suisse, même brevet qui figure au dos des montre DIGITREND). Puisqu’il n’y a pas d’affichage lumineux ou électronique, quel est donc le secret de l’affichage digital vertical des heures et des minutes ? L’astuce est plus qu’ingénieuse. Il s’agit d’un effet optique créé par un prisme en plastique en forme de triangle servant de cristal de la montre. Le principe, ingénieux et finalement plus simple qu’il n’y paraît, est celui du périscope d’un sous-marin. L’image horizontale est projetée verticalement. AMIDA a baptisé ce procédé LRD (pour « Affichage Réfléchissant la Lumière »), autre brevet N°3,786,626 déposé le 5 avril 1973 par l’inventeur Zeno Hurt à Molhin Suisse, pour le compte de Robert Triebold. Une proposition remarquable et singulière qui fait de la DIGITREND une montre hors du commun. Une proposition remarquable et singulière qui fait de la DIGITREND une montre hors du commun.
Un succès fulgurant et inspirant
La DIGITREND d’Amida s’affirme comme une montre connectée à son époque. Le succès sera au rendez-vous, et, bien que concurrencée par d’autres montres futuristes en forme de casquette dotées d’une technologique électronique, la DIGITREND, avec son mouvement mécanique, devient vite l’une des montres les plus emblématiques et icônique du style Space Watch à affichage digital.
Si l’entreprise Amida a fait faillite en 1979, l’iconique DIGITREND, jamais oubliée, sera l’une des sources d’inspiration pour l’horlogerie indépendante à partir des années 2010. Un garde-temps qui traversera les âges aux yeux des connaisseurs et des collectionneurs.
2024 – DIGITREND Take-Off Edition : la cool watch des temps modernes.
Retour vers le futur : en 2024, la Digitrend d’AMIDA fait son grand retour. Repensée, retravaillée, modernisée, elle a été perfectionnée. Un travail en profondeur exécuté par un passionné : Matthieu Allègre et son associé, Clément Meynier, ainsi que de partenaire de taille tel que Bruno Herbet, ingénieur horloger.
Une dream team aux commandes
Designer horloger ayant fait ses classes en agences de design à travers la Suisse, avant d’entrée dans la maison Piaget. En 2015, Matthieu Allègre décide de se mettre à son compte à seulement 27 ans afin d’exprimer pleinement sa créativité. En à peine une décennie, Matthieu Allègre à collaborer avec plus d’une cinquantaine de marques telles que Louis Vuitton, Chopard, Jacob & Co ou encore Corum, pour n’en citer que quelques-unes.
Plus récemment, il a participé à la création de la Chronomètre artisans au côté de Simon Brette, nouvelle étoile de montante de l’horlogerie indépendante, primé en autre, au dernier GPHG 2023.
C’est depuis ses bureau à Genève, qu’il coordonne et dessine les montres Lyrique, un projet animé par Bill Sanders qui rassemble une centaine de collectionneurs autour d’un calibre Agenhor, monté sur un boitier fabriqué chez Voutilainen & Cattin SA. Des références prestigieuses dans le cercle des connaisseurs de la haute horlogerie.
En complément, Clément Meynier apporte son expérience d’entrepreneur visionnaire. Le fondateur des marques horlogères KOPPO et Depancel est lui aussi un passionné d’automobile et de design, en plus de son expertise de la distribution et de la stratégie. « En tant qu’entrepreneur dans le milieu horloger c’est pour moi une opportunité incroyable que de pouvoir relancer une marque historique et pionnière ! L’une des premières à avoir cette vision de la montre, non pas comme un simple objet fonctionnel mais comme un objet d’art et de design mécanique. De plus, AMIDA a inspiré la vision de ceux qui m’ont fait me passionner pour l’horlogerie à savoir MB&F, Urwerk » souligne Clément Meynier.
Troisième talent essentiel au redécollage de la marque AMIDA, Bruno Herbet répond aux défis techniques liés à ce projet. Ingénieur en micromécanique horlogère et constructeur horloger en Vallée de Joux, Bruno Herbet bénéficie d’une solide expérience dans des maisons de prestiges telles Jaeger-LeCoultre ou Vacheron Constantin. Il a aussi été directeur technique pour Orkos, une jeune maison dynamique.
L’incroyable saga d’une renaissance
Outre la passion des montres, comment Matthieu Allègre et ses deux associés en sont venus à faire renaître la marque AMIDA ? L’histoire mérite vraiment d’être racontée. Elle commence en 2015.
A l’occasion d’une vente aux enchères, un ami de Matthieu Allègre se porte acquéreur d’une quarantaine de montres AMIDA Digitrend, neuves de stock. Pour un amoureux des montres et du design, c’est une révélation.
« J’ai connu la marque grâce à cet ami, il y a presque 10 ans. Je suis très vite tombé amoureux de la pièce pour son coté disruptif et son style rétrofuturiste. Puis, en tant que designer, je me suis tout de suite projeté sur la variété de possibilité que cette montre pouvait offrir, en termes de style mais surtout au regard du lien évident avec l’automobile. Avant même de comprendre qu’elle avait déjà inspiré d’autres marques indépendantes. Plus tard c’est en plongeant dans l’historique de la marque, je suis allé de découverte en découverte, me réjouissant de chaque indice à la manière d’un chercheur. Jusqu’à ce que cela devienne une obsession » explique Matthieu Allègre.
A ses yeux, cette montre possède une identité très forte. Son histoire, parallèle au développement des montres digitales à quartz, est des plus intéressantes. Sur le plan esthétique, elle a une personnalité affirmée, symbolique de toute une époque, et elle convoque de nombreuses références techniques ou socio-culturelles. Du point de vue technique, elle séduit par son ingéniosité avec son original système d’affichage. Une trouvaille. Il n’en faut pas plus au designer horloger pour nourrir le projet de développer un nouveau projet. Un temps, il se demande même s’il ne devrait pas créer ex nihilo une nouvelle marque.
En route pour de nouvelles aventures
Une chose est sûre, avec cette montre injustement un peu oubliée, il a de l’or entre les mains. Extrapolée de l’influence spatiale, la Digitrend a aussi un lien intrinsèque avec le style automobile. La construction de son boîtier, proche d’une carrosserie, en est la démonstration. Matthieu Allègre développe alors un premier projet mariant les spécificités de la Digitrend à l’univers de marque d’un célèbre constructeur de voitures de sport anglaises, et se rapproche d’une grande maison horlogère suisse. Puisque le rapprochement ne s’opèrera finalement pas, Matthieu Allègre fait, en 2022, le choix de relancer la marque.
Fédérant les énergies et animé par une passion communicative, ce perfectionniste parvient à convaincre les diverses parties et à régler toutes les questions juridiques. AMIDA va pouvoir revenir sur le devant de la scène. En 2020, l’ingénieur et constructeur horloger Bruno Herbet, passé par les ateliers de Daniel Roth et Gérald Genta, entre dans l’aventure. Ils seront bientôt rejoints par Clément Meynier. Ce jurassien, diplômé des Arts et Métiers et grand passionné d’horlogerie, fondateur de deux marques horlogères : KOPPO et Depancel. Ce trio de personnalités complémentaires est désormais soudé autour du projet de relance de cette montre particulièrement marquante. L’histoire ne demande qu’à se poursuivre.
Mieux qu’une tool watch, une cool watch taillée pour les nouvelles aventures du XXIème siècle
Pour en écrire une nouvelle page, Matthieu Allègre a décidé d’apporter à la Digitrend les évolutions nécessaires pour coller parfaitement à notre époque. Si tous les fondamentaux des pièces de 1976 sont évidemment conservés, la nouvelle AMIDA Digitrend Take-Off Edition inaugure un grand nombre de perfectionnements. Le boîtier de type carrosserie, réalisé en acier inoxydable 316 L et usiné dans la masse a été affûté. Subtilement redessiné, il a désormais plus de finesse et de meilleures finitions tout en lui conservant son impression de fluidité. Cette boîte originale, étanche à 50 mètres, bénéficie désormais d’une ouverture spécifique du fond, dévoilant l’organe réglant du mouvement mécanique à remontage automatique. Il s’agit du fiable et moderne calibre Newton de Soprod (23 rubis), battant à la fréquence de 28 800 alternances par heure (4 Hz) et disposant de 44 heures de réserve de marche.
Avec son module développé en interne, spécifique avec une construction à 2 étoiles de seulement 9 composants est une planche qui sert en même temps de cercle d’emboitage, intègre les heures sautantes, ce mouvement moderne se révèle d’une grande efficacité et d’une parfaite précision, avec des tolérances resserrées. Ces améliorations techniques se conjuguent avec des raffinements esthétiques passant par une nouvelle forme de guichet des minutes, une typographie entièrement redessinée sur la même base que les chiffres originaux orange, la couleur fétiche des années 70. Le logo a lui aussi connu une cure de jouvence, grâce à l’intervention du Typographe et graphiste Johann Terrettaz à qui on doit notamment le logo de Urwerk, Akrivia ou encore Debethune. Le bracelet se remarque aussi, avec son exécution mariant cuir et alcantara, souple et onctueux.
Précommande éclair (en ligne) : deux semaines seulement
Choisir une AMIDA Digitrend, c’est avoir du caractère. Voilà qui tombe bien car pour aquérir la nouvelle AMIDA Digitrend Take-Off Edition, il faudra passer à l’action entre le 1er et le 15 juin 2024. La période de précommande en ligne sera sur une période limitée, sur le site d’AMIDA. Les livraisons sont ensuite prévues pour le mois d’octobre.
Un mode de distribution hybride
Autre originalité de cette montre : la nouvelle Digitrend d’AMIDA bénéficiera d’un mode de distribution hybride. Disponible en e-commerce sur le site internet de la marque, elle sera également bientôt présente chez une dizaine d’ambassadeurs choisis parmi les détaillants horlogers les plus sélectifs et exigeants. Des acteurs du marché horloger qui sont des prescripteurs de style et mettent leur indépendance et leur expérience au service de la promotion des pépites horlogères, tant du point de vue technique que pour des questions de design. Ces rencontres particulières ouvriront la voie à des collaborations personnalisées et inédites. La collection courante bénéficiera pour sa part de la fluidité et de la rapidité du mode de distribution exclusif omnicanal du site internet de la marque.
« Crew Member » : devenir membre du club AMIDA
Enfin, vouloir une AMIDA Digitrend, c’est s’engager au sein d’une communauté de passionnés. C’est faire le choix de rejoindre l’aventure, comme membre fondateur d’un club informel 2.0 permettant le renouveau de ce modèle légendaire. Les premiers acquéreurs de la série inaugurale Take-Off Edition deviendront « Crew Member » d’AMIDA pour célébrer leur entrée au cœur du projet.
AMIDA Digitrend Take-Off Edition
MOUVEMENT
Calibre Soprod NEWTON P092, remontage automatique à remontage mécanique suisse
Module mécanique Disque des heures sautantes développé en interne avec 9 composants et 6 vis
(additionnel)
Rubis 23
Fréquence 28,800 v/h – 4Hz
Réserve de marche 44 heures
Epaisseur Mouvement : 4.6mm
Module additionnel : 2mm
Finitions Côte de Genève, sablé et brossé circulaire
Masse oscillante squelette
Finitions Rhodiés
Indications Heures et minutes à l’aide de deux disques (Light reflective display)
BOITIER
Matériaux Acier inoxydable 316L brossé et poli
Dimensions Largeur : 39 mm ; Longueur : 36 mm ; Epaisseur : 15.6 mm
Prisme réflecteur en cristal de saphir
Etanchéité 5ATM, 50 mètres
Bracelet Tissu en alcantara anthracite avec doublure en cuir de veau orange
Distance entre les attaches de 22mm
Boucle en acier inoxydable de 18mm
Poids 110 grammes
Prix CHF 2’900.- (TVA exclue)
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