Une montre se rebelle… Sa pub aussi
Ne rien faire comme tout le monde : la marque suisse nous prouve qu’il est possible de jouer la différence dans l’univers très normé de l’horlogerie. Chacun a encore en mémoire la première campagne de la marque portée par son ambassadeur, l’ultra-tatoué Chris « Birdman » Andersen, célèbre joueur de basket-ball NBA. Pour cette deuxième vague, BOMBERG poursuit sur son mode transgressif. Le produit est beau, viril, massif, orné de particules identitaires – couronne et poussoirs déplacés à 12 heures, bi-usage poignet ou poche, chaîne à têtes de morts processionnaires – sa pub se devait d’être aussi désobéissante que l’outil.
« Le tact dans l’audace, c’est de savoir jusqu’où on peut aller trop loin ». Jean Cocteau
Les codes publicitaires de la nouvelle campagne BOMBERG flirtent – par le verbe et par l’image – avec cette délicieuse frontière de la transgression. Sachant jusqu’où il est possible d’aller trop loin ! Et avec qui… TOYS FOR BOYS, BE THE BOSS, UNCHAIN THE BEAST : en trois fois trois mots tout est dit. Le visuel, quant à lui, est nettement plus bavard. La superposition des deux donne une magnifique campagne s’adressant directement à l’hypothalamus.
C’est le photographe français Hervé Lewis qui signe cette série de clichés. Une approche disruptive avec, placés ci et là, quelques codes SM. Un choix esthétique : celui du noir blanc. Des courbes, celles de la montre-objet, que l’on a envie de toucher… d’enchaîner. Et, en guest star, un bouledogue… au regard légèrement ascendant !
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