Le mécénat exceptionnel de plusieurs millions d’euros amorcé en 2009 à l’initiative de Nicolas G. Hayek s’achève donc en cette année 2014 sous l’oeil attentif de son petit-fils, Marc A. Hayek.
Entrepris au début des années 1980, les travaux du Grand Louvre avaient pour dernière étape la rénovation des salles abritant l’ensemble des collections d’objets d’art du 18ème siècle. Fermés au public pendant près de 10 ans, ces espaces restaurés d’une superficie de 2’500 m2 environ proposent désormais une organisation ainsi qu’une présentation muséographique et pédagogique entièrement revues. Ce redéploiement des collections permet l’intégration des oeuvres dans une architecture palatiale unique où se conjuguent visibilité et clarté. Justice est ainsi rendue à la splendeur de créations chargées d’histoire et symboles du riche patrimoine culturel de l’Europe.
Symbole de patrimoine historique et culturel ainsi que d’avant-garde technologique, Breguet a de tout temps exercé une véritable fascination par sa capacité à innover. Si la marque appartient à ce point au patrimoine culturel européen, elle le doit en particulier à l’esprit prodigieusement inventif de son fondateur, Abraham-Louis Breguet.
Rapidement apprécié dans toutes les cours d’Europe, Breguet devient l’horloger de référence des élites diplomatiques, scientifiques, militaires et financières. Il exécute des pièces spéciales pour ses clients les plus prestigieux, dont le roi Louis XVI et la reine Marie-Antoinette.
Mais l’histoire ne s’arrête pas là…
Breguet au sein du Swatch Group
En 1999, feu Nicolas G. Hayek – Fondateur et anciennement Président et administrateur-délégué de Swatch Group – reprend un des fleurons de la Haute Horlogerie : Breguet. Animé d’une réelle passion, il va insuffler à la marque une vitalité sans pareil. Mais Nicolas G. Hayek va également raviver la dimension culturelle et émotionnelle de Breguet et lui redonner ses lettres de noblesse.
Breguet soutient l’art et la culture depuis de nombreuses années. La Maison établit des partenariats et mécénats exceptionnels avec des institutions culturelles de renom à travers le monde. En voici quelques exemples :
En 2004, Breguet expose un nombre impressionnant de pièces anciennes et rares au musée de l’Ermitage à St-Pétersbourg, en célébration des liens séculaires entre la marque et la Russie. Après un passage au musée du Louvre à Paris en 2009, la précieuse collection de garde-temps anciens est accueillie au Musée national suisse en 2011.
En 2008, Breguet fait renaître un joyau de l’architecture néoclassique française : le Petit Trianon. Les travaux de restauration du Petit Trianon, entamés en 2007, recouvrent plusieurs aspects, tels que la restauration des décors d’origine, la création d’aménagements muséographiques complémentaires, la remise à neuf de l’ensemble des installations techniques, ou encore la réfection des menuiseries extérieures, perrons et ailes Est et Ouest du bâtiment. Une seconde série de travaux, achevés en juin 2010, apporte la touche finale à ce projet d’envergure.
En hommage aux célèbres compositeurs et musiciens qui ont marqué l’histoire de Breguet, la marque s’associe par ailleurs en 2013 – et pour la douzième année consécutive – au Concours de Genève. Ce partenariat s’inscrit en soutien à de jeunes virtuoses désireux d’entamer une carrière musicale internationale.
Breguet au Louvre
Parmi les objets d’art du 18ème siècle du Louvre, l’horlogerie constitue une collection tout à fait exceptionnelle. Le musée est notamment doté, pour le premier tiers du 19ème siècle, d’un prestigieux éventail de montres d’Abraham-Louis Breguet. Montres de souscription, montres à répétition : autant d’inventions et de trésors qui ont établi la renommée de l’horloger.
Breguet N°542, montre de souscription
Remise le 28 thermidor an 8 (16 août 1800) à l’ambassadeur Candot.
Breguet N°947, montre de souscription
Vendue en thermidor an 10 (juillet-août 1802) au comte Gevowsky pour la somme de 720 francs.
Breguet N°1391, montre de souscription
Vendue le 3 fructidor an 13 (21 août 1805) à MM. Meyer et Tues pour la somme de 1’200 francs.
Breguet N°2585, montre à répétition des demi-quarts et complications (actuellement en prêt au Musée national du château de Fontainebleau)
Vendue le 28 juin 1811 au prince Camille Borghèse pour la somme de 4’800 francs.
Breguet N°3023, petite montre à répétition des quarts
Vendue le 1er août 1817 à la duchesse de Wellington pour la somme de 3’000 francs.
Breguet N°3306, montre à répétition des quarts de première classe
Vendue le 16 août 1819 à lady Maitland pour la somme de 3’130 francs.
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