Ambassadeur de Garmin en France, le navigateur Jérémie Beyou bénéficie des dernières innovations de l’équipementier américain allant du radar pour son bateau à la montre connectée MARQ Captain taillée pour la compétition en mer. Revue des forces en présence à l’occasion du Défi Azimut à Lorient et avant le départ du Vendée Globe 2020.

Le défi Azimut
Ciel bleu, vent léger, établi légèrement au-dessus de 10 nœuds, les conditions de navigation sont idéales pour la plaisance. Le sont-elles également en ce mercredi 9 septembre dans la baie de Lorient pour les skippers professionnels et leurs voiliers de 60 pieds répondant aux exigences de la classe IMOCA qui participent à la 10ème édition du Défi Azimut ?

Charal, un bateau d’exception
Sur les pontons, les équipiers s’affairent aux derniers préparatifs à l’image de ceux du Charal Sailing Team. Pas de tension, de la concentration. Ce rendez-vous est l’ultime exercice avant de prendre le départ du Vendée Globe 2020 dans deux mois. Le plaisir est alors au rendez-vous mais tous veulent faire bonne impression. Le programme de la journée consiste à réaliser une série de runs chronométrés en équipage réduit sur une distance de 1,5 mille marin. C’est l’occasion pour les skippers de bousculer leur voilier et de vérifier certains réglages. Des centaines de possibilités de réglages sur le bateau sont possibles. « L’objectif durant les phases de test comme durant le Défi Azimut et jusqu’avant le départ du Vendée Globe, c’est de bien comprendre comment fonctionne le bateau avec une personne à bord et de mettre en place des systèmes simples pour en optimiser sa gestion. Aussi, 150 à 200 capteurs disséminés sur Charal fournissent une banque de données (tensions dans les câbles, sur les foils, etc.) pour y parvenir » précise Gauthier Lebec, Media Man du team.

Garmin comme équipementier
Pour cette rencontre entre Lorient et l’île de Groix, Jérémie Beyou profite de la panoplie d’instruments mis à la disposition par Garmin en fin d’année dernière. Si son bateau a été mis à l’eau il y a deux ans déjà, il n’a cessé d’être amélioré et de bénéficier des dernières innovations. Alors, outre un nouveau radar installé par l’entreprise américaine, la présence d’un écran multitâches assure désormais un gain de poids important à bord. Deux caméras ont été de plus positionnées sur les deux bords pour vérifier en temps réel que les voiles soient bien roulées et déroulées. Avec la présence des retours, des winchs dont un de type “moulin à café“, Jérémie Beyou effectue toutes les manœuvres en opérant un minimum de déplacements dans son cockpit de 4m2.
Garmin MARQ Captain au poignet
Le grand spécialiste des systèmes de navigation par GPS a également mis au poignet du navigateur breton le fleuron de ses montres connectées haut de gamme, la MARQ Captain. Ce concentré de technologie lui permet de recevoir toutes les informations qui s’affichent sur l’écran de contrôle logé dans le cockpit. Il accède aux réglages de son pilote automatique tout comme aux autres données essentielles à la navigation telles que la vitesse et la profondeur. Grâce à sa montre, le navigateur n’est plus obligé d’effectuer des allers-retours pour vérifier à l’écran si les réglages opérés hors du cockpit sont pertinents. Un précieux gain de temps pour le skipper ! D’autant plus que ces atouts sont devenus primordiaux depuis la présence des foils sur la coque. Le bateau va vite dans toutes les conditions de vent. Avec un vent établi à 15 nœuds, l’IMOCA peut littéralement décoller et être porté par l’une de ses ailes au design ultra-fluide à des vitesses allant de 25 jusqu’à 30 nœuds.
En route pour la victoire !
Face à de telles performances, la sécurité est toujours plus impérative en course d’autant plus que le voilier se barre très peu. Le skipper effectue une multitude de manœuvres, analyse régulièrement la météo reçue et doit penser aussi à se ravitailler. Quant au sommeil, deux phases rythment la vie à bord en course. Pour le Vendée Globe, les bannettes en carbone présentes à l’intérieur de la coque seront très peu utilisées. Le navigateur a opté pour un grand pouf posé à même le sol qui va lui permettre de bien se caler quel que soit le bord de navigation durant ses phases de repos longues de 1h30 maximum. Pendant le reste de la course, des micro-siestes de 12 minutes lui permettent de se reposer. En activité ou en repos dans son pouf, la montre MARQ Captain garantit à Jérémie Beyou de recevoir toutes les indications de navigation. De quoi faire de beaux rêves… de victoires bien sûr ! Comme celle obtenue à l’issue de la seconde épreuve du Défi Azimut, une course en solo de 48 heures.
Garmin MARQ Captain : 1 850 €
Dan Diaconu pour Passion Horlogère, photos Dan Diaconu et Edouard Bierry (visibles sur notre album Facebook)
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