MB&F HM5 et la M.A.D. Gallery : Comme chaque année au mois de janvier, Genève concentre tous les regards de la planète horlogère. Le Salon International de la Haute Horlogerie ouvre ses portes lundi 21, mais avant cela d’autres évènements ont lieu.
Le salon Geneva Time Exhibition ouvre ses portes dimanche 20 janvier, et la M.A.D. Gallery de Maximilian Büsser accueillait ses premiers visiteurs dès samedi 19. C’est donc par là que j’ai commencé mon tour genevois aujourd’hui.
A peine arrivé sous la neige tombante, j’ai retrouvé l’équipe MB&F mobilisée pour accueillir les premiers visiteurs de cette semaine folle qui s’annonce. J’ai été chaleureusement accueilli par Charris, le « porte-parole » de la marque. En préambule, je lui ai posé des questions sur la structure MB&F.
En 2012, la marque a étoffé son équipe pour compter aujourd’hui 14 collaborateurs. 222 pièces sont sorties de ses ateliers, atteignant presque les limites de la marque. Ceci est une preuve de dynamisme, mais Maximilian Büsser reste prudent sur sa vocation à dépasser une production de 250 pièces. Cela demanderait des modifications structurelles, ce qu’a toujours refusé son créateur.
Plutôt que de développer une marque qui se porte à merveille, Maximilian Büsser a choisi de développer sa M.A.D. Gallery. Outre ses créations, il y expose (et propose à la vente) de nombreux autres objets mécaniques ayant un lien avec le temps… ou pas.
Les motos Chicara côtoient les lampes Buchwald, ou encore les sabliers « Hour Glass » de Ikepod. Mais cette semaine, la M.A.D. gallery nous propose de découvrir un génial inventeur originaire de Bosnie-Herzegovine répondant au nom de Miki Eleta.
Miki Eleta est membre de l’AHCI et vit à Zurich. Il y développe et construit des horloges qu’il dessine, conçoit et fabrique entièrement. Son originalité, outre le fait de tout fabriquer artisanalement, est de lier l’aléatoire à la précision dans chacune de ses constructions. Ainsi toutes ses créations comportent un module mécanique ludique pouvant soit actionner un carillon, soit provoquer un mouvement saccadé de l’ensemble du mécanisme, ou bien encore exposer un savoir-faire mécanique. Vous l’aurez compris, ces créations ne se décrivent pas, elles se découvrent à la M.A.D. Gallery.
Impossible de quitter la M.A.D. Gallery sans passer quelques minutes à admirer et essayer la nouveauté de la fin de l’année dernière, la HM5. Cette montre est inspirée de modèles des années 70 dont une Girard-Perregaux et une Amida.
Maximilian Büsser revendique cette inspiration, mais indique aussi avoir puisé son inspiration dans les bolides des 70’, notamment l’iconique Lamborghini Miura.
Pour tout savoir sur cette montre, je vous invite à lire l’excellente revue de François-Xavier Overstake sur Equation du temps.
Au poignet, cette montre a une présence incroyable. Aussi belle que confortable. Bien évidemment, il ne faut pas songer à la recouvrir avec la manche de sa chemise. Cette montre ne se cache pas, elle s’expose.
La plus grande difficulté rencontrée lorsqu’on l’essaie, c’est de la rendre. Elle est attachante.
Ma visite de la M.A.D. Gallery s’est achevée ainsi, après m’être imaginé avec une HM5 au poignet, au volant d’une Miura. Cette galerie est un endroit unique. On y suggère toute une panoplie de « passeurs de rêves ». Des « doudous » pour grands enfants.
Thierry Gasquez
Président
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