Ses derniers projets étaient resté à l’état de prototypes. La magnifique Classica 1548 qui avait finie seconde des suffrages de Passion Horlogère pour l’élection de la montre de l’année 2013, la fameuse 1588 en Titane, et de nombreux autres projets comme une phase de lune et un chronographe révolutionnaire ont fait l’objet de dépôts de brevets sans jamais voir le jour.
Cette marque avait pourtant de beaux arguments. Elle rassemblait des savoir-faire extraordinaires. Pas moins de 46 métiers horlogers sous un même toit ! Dont des métiers d’art comme émailleur, peintre sur émail, graveurs… Tous licenciés depuis.
Il ne restait plus qu’IMH, l’entité horlogère sous-traitante, pour faire « bouillir la marmite ». Le préjudice abyssal s’élèverait à quelque chose compris entre 15 et 20 millions de CHF.
Mais une bonne nouvelle vient de tomber. La marque julien Coudray 1518 et IMH ont été repris. L’accord aurait été signé hier, lundi 05 janvier 2015. Nous l’annonçons au conditionnel car nous attendons la confirmation officielle, et nous espérons connaître le montant de la transaction.
Il semblerait que le repreneur soit un grand acteur du monde du luxe dans un secteur très particulier. Il s’agirait de la marque LEBEAU-COURALLY, Manufacture d’armes de Luxe.
Cette marque qui fabriquait déjà des montres de luxe était en recherche d’une Manufacture pour les fabriquer, et ne plus les sous-traiter. C’est désormais chose faite avec IMH. La question qui demeure concerne la marque julien Coudray 1518. Le repreneur va-t-il continuer l’aventure ou la laisser en sommeil ? Verra-t-on une suite aux Manufactura1528 et autre Competentia 1515 ?
Fabien Lamarche avait su nous faire rêver avec ces montres d’une grande pureté traditionnelle, réalisées en matières nobles, sans aucun traitement chimique, et dont même le mouvement était en or ou en platine. Une véritable prouesse.. Depuis la création de la marque, une bonne vingtaine de montres avait trouvé preneur. Ce sont désormais de véritables collector ! Mais les clients de ces montres seraient rassurés de savoir que la marque continue, et que leur boîte SAV qui devait dormir pour des générations dans le coffre d’une banque Suisse s’y trouve bien.
Thierry Gasquez
Président
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