La tête dans les nuages avec BREITLING

Breitling est sans conteste la marque horlogère bénéficiant du plus grand capital sympathie de la part des pilotes d’aéronefs. Ceci est principalement dû à une histoire commune datant des origines de l’aviation civile et militaire, mais aussi à des partenariats continuellement entretenus tout au long de cette histoire désormais centenaire.
L’implication de Breitling dans le monde de l’aviation est telle qu’à ce jour elle est la seule marque / entreprise dans le monde à entretenir une Patrouille civile de voltige aérienne en Jet. Cette Patrouille dont l’immense majorité des pilotes est issue de l’armée de l’air française et même de la Patrouille de France est un modèle unique de passion et de maîtrise technique du vol acrobatique en formation.

Voici ce qu’en dit Breitling –

Pour faire partager sa passion de la voltige aérienne à un vaste public, BREITLING a créé le BREITLING JET TEAM, la plus grande patrouille professionnelle civile au monde volant sur jets. Avec ses engins rapides et puissants, pilotés par des as du ciel, cette formation unique en son genre est une parfaite illustration des valeurs chères à la marque : performance, précision, recherche esthétique et innovation. Chaque apparition du BREITLING JET TEAM est un spectacle époustouflant. Un ballet soigneusement réglé où les avions évoluent à 3 mètres les uns des autres, à près de 750 km/h et jusqu’à subir des accélérations de 8G! Une succession de figures parfaitement calculées, maîtrisées, synchronisées, peaufinées jusqu’au moindre détail. Comme un mouvement de chronomètre BREITLING. Bienvenue dans un monde où l’exploit est la règle!

Mais cette implication de Breitling ne se limite pas à cette seule Patrouille, aussi exclusive soit elle. La marque au “B ailé” soutient aussi JETMAN, Les WINGWALKERS, entretient le dernier Superconstellation encore volant, et un extraordinaire DC-3. Elle est aussi partenaire officiel de la Patrouille de France, et fournisseur de l’Armée de l’Air. A ce titre elle vient de fêter avec elle les 100 ans de l’aviation militaire française et les 80 ans de l’Armée de l’Air.

Retour sur ces deux symboles de l’ancrage aéronautique de Breitling que sont sa Patrouille et son lien avec l’armée de l’air française !

Mercredi 5 juin 2014, j’ai vécu une expérience incroyable ! Celle d’une journée en compagnie du Breitling Jet Team sur leur base, à Dijon. Cette journée faisait suite à plusieurs rencontres, à l’occasion des 60 ans de la Patrouille de France, lors de leur retour après 2 ans de tournée en Asie, ou encore à Bâle en avril dernier. J’avais eu l’occasion de les voir évoluer dans un balai majestueux dont Jacques Bothelin, le leader, est le chorégraphe, juste avant qu’ils se posent à Dijon, il y a quelques mois.
L’occasion m’était donnée mercredi non plus d’assister en qualité de spectateur à leurs prouesses, mais d’en être aussi l’un des protagonistes. J’étais invité, en compagnie de 7 autres élus, à évoluer au sein du Breitling Jet Team lors d’un vol de démonstration avec acrobaties et voltige les ayant rendu si célèbres. Mon excitation était à son comble !!

Cela a commencé mercredi matin par un réveil à 5h du matin afin de ne pas louper le RDV donné par l’organisation Breitling à 7h en Gare de Lyon. Tout était parfaitement minuté, ce qui semble assez évident pour une organisation d’un horloger suisse :

– Départ – 7h11
– Arrivée Dijon – 8h43
– Accueil par le Breitling Jet Team – 9h15
– Briefing – 10h
– Vol – 10h30

L’accueil à 9h15 était extrêmement amical et décontracté. Ces pilotes, des as de l’aviation dont le nombre d’heures de vol semble incroyable, font preuve d’une humilité et d’une décontraction hors du commun. Ils nous ont immédiatement pris en main, rassurés et invité à passer un moment pour faire connaissance. Le ton était donné : Humour et décontraction allaient être les maitre-mots de la journée… Et allaient côtoyer précision et professionnalisme lors du vol. Et nous nous en réjouissions… Nous avons commencé par enfiler nos tenues de vol. Quasi-identiques que celles de nos pilotes, elles nous permettaient de nous fondre dans l’ambiance afin que chacun se sente impliqué par le vol et la sécurité qui en découle. Car de sécurité il est toujours question quand on vole.

A ce titre un briefing nous attendait sous la forme d’un film très précis reprenant toutes les démonstrations et tous les conseils importants. Jacques Bothelin les reprenait ensuite plus en détail.

Le plan de vol nous était présenté.

Nous pouvions ensuite rejoindre les avions.

Quatre Albatros L-39, avions militaires de fabrication Tchèque, nous attendaient sur le tarmac. Ces avions peuvent atteindre 900 km/h et faire supporter à leurs pilotes des accélérations allant jusqu’à 8G. Il nous était annoncé que nous évoluerions à 7000 pieds, à la vitesse de 600 km/h et que nous subirions des accélérations comprises entre 4 et 6 G. Le temps était clément pour notre vol, alors qu’il pleuvait depuis le matin, nous connaissions une accalmie.

Le pilote prenait place dans le cockpit alors que le “co-pilote” que chacun d’entre nous devenait était pris en charge par le mécanicien. Montée dans le cockpit en faisant attention de prendre appui uniquement sur les supports autorisés, installation dans cet espace exigüe au confort relatif, “arnachage” au niveau du torse et des cuisses, casque vissé sur la tête, branchement de la radio pour communiquer avec notre pilote, et armement de la sécurité dont le vital siège éjectable.

J’avais la chance de me trouver à bord de l’avion numéro 1, celui du leader Jacques Bothelin. Durant tout le vol nous nous trouverions en tête de la formation comme étant le seul repère dans l’espace pour tous les autres avions. Une lourde responsabilité qu’endosse Jacques Bothelin à chaque vol, alors que chacun des pilote se fie à lui en toute confiance.
C’est avec leur Breitling Chronospace Jet Team vissé au poignet que chaque pilote effectue le check up d’avant départ.

Tout était paré pour décoller. Le temps de rejoindre la piste d’envol, je m’apercevais qu’un des Albatros se trouvait à nos côtés, à 4h. Le décollage se faisait à deux appareils. En fait toutes les actions, sauf l’atterrissage, étaient réalisées en synchronisation. L’expérience de ce vol demeurera assurément un souvenir impérissable. Nous avons volé en formation de 4 appareils séparés d’une distance de 2 à 3 mètres maximum, et ce pendant 25 minutes. Nous avons réalisé des figures telles que le tonneau, la barrique, le looping et un décroché en fin de vol. Toutes ces figures ont provoqué des sensations incroyables en G positifs. Les accélérations subies se sont faites ressentir pendant de longues secondes et de manière très progressive. Rien à voir avec ce que j’ai pu connaître sur circuit automobile ou dans d’autres types d’aéronefs.

Ce vol fut quelque chose d’incomparable, impossible à reproduire dans un autre type d’avion, et surtout très difficile à expliquer. J’ai conscience de faire partie d’une infime minorité d’élus qui auront pu connaître ces sensations. J’en remercie tous ceux chez Breitling qui ont œuvré à sa réalisation, et, bien entendu, Jacques Bothelin et chacun de ses pilotes et mécaniciens qui sont des faiseurs de rêves.

A suivre…

Thierry Gasquez
Président