Résultat des courses, la LM2 Platine est rapidement devenue la star incontestée de la série. Nos détaillants les ont acquises aussi rapidement que nous pouvions les livrer, et elles sont aujourd’hui pratiquement toutes au poignet d’un client. En fait, une des deux dernières pièces disponibles sera livrée à un collectionneur demain !
Mais cela ne marque heureusement pas la fin de ce bleu inimitable: nous sommes heureux d’annoncer la LM1 PLATINE. Limitée à seulement 33 pièces, façonnée en platine 950, son cadran bleu offre une toile de fond frappante aux éléments typiques de la Legacy Machine No.1 : balancier volant central, deux fuseaux horaires indépendants et indicateur de réserve de marche vertical. »
Sauvages, extrêmes, excessives, débridées: chacun de ces adjectifs peut à l’évidence s’appliquer aux Horological Machines futuristes de MB&F, mais traditionnelles, classiques… rondes? Avec son imposant balancier au centre, son mouvement magnifiquement décoré, ses deux zones horaires entièrement indépendantes, un indicateur de réserve de marche vertical unique au monde et un élégant boîtier annulaire, la Legacy Machine N°1 (LM1) est à la fois un hommage rendu aux grands noms de l’horlogerie et une authentique Horological Machine tridimensionnelle de MB&F.
L’idée de la Legacy Machine N°1 a germé lorsque Maximilian Büsser a commencé à se demander ce qui serait arrivé s’il avait vu le jour en 1867 plutôt qu’en 1967. « Les montres-bracelets apparaissent dans les premières années du XXème siècle et j’ai envie de créer des machines tridimensionnelles pour le poignet. Mais mes sources d’inspiration – Goldorak, Star Wars, avions à réaction – n’existent pas encore. J’ai par contre les montres de poche, Jules Verne et la Tour Eiffel. A quoi pourrait donc bien ressembler ma Horological Machine plus traditionnelle? Elle va être ronde et tridimensionnelle: la Legacy Machine N°1 était née. »
Fidèle à la remarquable qualité des montres de poche du XIXe siècle, la LM1 se caractérise par un balancier de grand diamètre aux oscillations calmes (2,5 Hz), qui s’accompagne d’un spiral avec courbe terminale Breguet et flotte sous une double arche majestueuse. Dépourvu de toute connexion apparente avec le mouvement, l’énigmatique mécanisme de régulation se révèle entièrement au regard. Les heures et les minutes affichées sur les deux cadrans, dont la conception galbée renforce la référence visuelle à l’âge d’or de l’horlogerie (1780-1850), peuvent être réglées de manière totalement indépendante – une fonctionnalité inédite pour ce type de complication. Semblable à un sextant miniature, l’affichage vertical de la réserve de marche – une autre première mondiale – indique l’énergie résiduelle disponible tout en offrant un contrepoint visuel en trois dimensions aux gracieuses arches qui soutiennent le balancier.
Quand le regard traverse le dôme de saphir de la Legacy Machine N°1 pour contempler la fantasmagorie micromécanique qu’il recouvre, comment ne pas songer au Capitaine Nemo découvrant la mythique cité de l’Atlantide?
Le mouvement de manufacture de la Legacy Machine N°1 témoigne de l’immense talent de ses créateurs. Avec son équipe de Chronode, Jean-François Mojon (couronné Meilleur horloger concepteur au Grand Prix d’Horlogerie de Genève 2010) a relevé le défi de développer le calibre de la LM1 en partant d’une feuille blanche, tandis que le célèbre horloger indépendant Kari Voutilainen en réalisait le design dans le plus pur respect de la tradition et des finitions classiques. D’impeccables côtes de Genève, des chatons et des ponts en or au poli spéculaire, parfaitement biseautés selon des angles intérieurs choisis (qui ne peuvent être réalisés à la machine) illustrent la subtile décoration d’un mouvement sans pareil. Le calibre de la Legacy Machine N°1 porte fièrement le nom de ses deux auteurs et c’est le premier mouvement autre que les siens à porter le nom de Voutilainen.
Avec la Legacy Machine N°1, MB&F a superbement réinterprété l’excellence horlogère du XIXe siècle pour créer un objet d’art contemporain en trois dimensions.
Legacy Machine N°1 a reçu la récompense du Prix du Public (voté par les fans d’horlogerie) ainsi que de la Montre Homme (votée par le jury) au Grand Prix d’Horlogerie de Genève en 2012.
La LM1 est disponible en or gris, en or rose ainsi que dans une édition limitée de 33 pièces en platine.
INSPIRATION ET RÉALISATION
Maximilian Büsser cultive depuis toujours de profondes affinités avec les montres de poche des XVIIIème et XIXème siècles. Presque toutes les complications que nous connaissons aujourd’hui ont été imaginées durant cette période, mais aussi développées à l’aide d’un crayon et d’une feuille de papier, sans logiciels sophistiqués. Les composants étaient fabriqués avec un très haut degré de précision sur des machines sans électricité, puis finement décorés, assemblés et réglés avec une qualité que nous peinons aujourd’hui à égaler. Les dimensions de ces montres de poche, généreuses si on les compare aux montres-bracelets modernes, favorisaient la création de mouvements à l’architecture aérienne, avec des ponts et des platines aux formes magnifiques.
Alors que les Horological Machines futuristes de MB&F sont fermement ancrées dans le meilleur de l’horlogerie traditionnelle, Maximilian Büsser souhaitait rendre hommage au riche patrimoine du XIXème siècle en imaginant le type de garde-temps qu’il aurait dessiné s’il était né cent ans plus tôt, en 1867 plutôt qu’en 1967. Avec son grand balancier aux oscillations calmes, ses cadrans bombés, son pont au dessin historique et ses finitions classiques et raffinées, la Legacy Machine N°1 donne à ce rêve une concrétisation à la fois traditionnelle et très contemporaine.
MOTEUR
C’est Jean-François Mojon – et son équipe de Chronode, au Locle, en Suisse – qui a développé l’ingénieux mouvement tridimensionnel de la LM1 spécialement pour MB&F, à partir d’esquisses de Maximilian Büsser et du design d’Eric Giroud. Le balancier annulaire et le spiral constituent le coeur même de toute montre mécanique car ils assurent la précision de la mesure du temps. Maximilian Büsser a toujours été fasciné par les balanciers aux oscillations longues et lentes des anciennes montres de poche – 18’000 alternances par heure comparées aux 28’800 des montres d’aujourd’hui. Il n’est donc pas surprenant qu’un tel balancier ait représenté le point de départ d’une réflexion créative fertile. Etonnante en revanche est la manière dont il a radicalement réinterprété la tradition: habituellement dissimulé à l’arrière du mouvement, le balancier a ici été déplacé, pas seulement à l’avant, mais flottant au-dessus du mouvement, et même au-dessus des cadrans.
Si la position de l’organe réglant de la Legacy Machine N°1 peut être considérée comme avant-gardiste, le respect de la tradition s’exprime dans l’imposant diamètre (14 mm) de ce balancier doté de vis de régulation, mis au point pour MB&F, ainsi que dans le spiral muni d’une courbe terminale Breguet et d’une fixation mobile au piton.
Autre particularité du mouvement de la LM1: le réglage totalement indépendant des deux zones horaires. La très grande majorité des mécanismes à deux zones horaires ne permettent qu’un ajustement indépendant des heures, de rares modèles ne proposant qu’un réglage à la demi-heure. La Legacy Machine N°1, elle, autorise le réglage séparé des heures et des minutes, sur chaque cadran, selon le bon vouloir de l’utilisateur.
Première mondiale: l’indicateur de réserve de marche vertical de la LM1 est commandé par un différentiel ultraplat doté de roulements à billes en céramique qui rend possible une complication plus mince et un mécanisme plus robuste et plus résistant.
CADRAN ET INDICATIONS
La mesure du temps des deux cadrans est contrôlée par le même organe réglant (balancier et échappement), de sorte qu’une fois ajustées, les deux indications temporelles sont parfaitement synchronisées. Les heures et les minutes des deux cadrans peuvent être réglées séparément au moyen de leur couronne respective.
Pour compléter la tridimensionnalité du balancier flottant dans l’espace, les deux cadrans blancs avec leurs aiguilles en or bleu brillant flottent eux aussi au-dessus du mouvement. Ils brillent d’un éclat translucide doux, obtenu selon la technique dite de la laque tendue, consistant à appliquer et à chauffer de multiples couches afin de s’étendre sur toute la surface.
Pour garantir la pureté esthétique des cadrans et de leurs chiffres romains traditionnels, un système sophistiqué de fixation inférieure rend superflue l’utilisation de vis toujours gênantes pour le regard. Le précieux filet qui entoure chaque cadran souligne avec élégance leur classicisme intemporel.
RAFFINEMENT DES FINITIONS ET LÉGITIMITÉ HISTORIQUE
Le célèbre maître horloger Kari Voutilainen garantit la précision historique du style et de la décoration du mouvement de la Legacy Machine N° 1. Sur cette construction reposant sur un balancier au design aussi peu conventionnel, cette mission était loin d’être facile.
Un motif soleil délicat ornant la platine du mouvement (côté cadran) attire subtilement le regard sous certains angles sans pour autant détourner l’attention des deux cadrans blancs, du balancier flottant ou de la réserve de marche verticale. Cependant, c’est dans le style et la décoration des ponts et des planches, visibles à travers l’ouverture à l’arrière du mouvement, que Kari Voutilainen a démontré une grande fidélité historique, tant dans la courbe élégante des ponts que dans l’espace, traditionnellement grand, entre les ponts mais aussi entre les ponts et le boîtier.
Sur le fond du mouvement, des pierres de grandes dimensions, serties dans des chatons en or biseautés, offrent un contraste saisissant avec les côtes de Genève traversant des ponts aux courbes sensuelles. S’ils évoquent les grands rubis qui ornaient autrefois les mouvements de haute qualité destinés aux montres de poche, les paliers en rubis ont une utilité pratique: ils réduisent l’usure et accroissent la longévité, en abritant des pignons plus grands et une quantité d’huile plus importante.
SPÉCIFICATIONS TECHNIQUES
MOTEUR
Mouvement horloger tridimensionnel, entièrement développé pour MB&F par Chronode et réalisé par Jean-François Mojon et Kari Voutilainen
Remontage manuel avec barillet simple
Réserve de marche: 45 heures
Balancier: diamètre 14 mm, créé spécialement, avec les quatre vis de réglage traditionnelles, flottant sur le mouvement et les cadrans
Spiral: avec courbe terminale Breguet, dans une fixation mobile au piton selon la tradition
Fréquence du balancier: 18’000 a/h, 2,5 Hz
Nombre de composants: 279
Nombre de rubis: 23
Chatons: en or avec moulures polies
Décoration minutieuse entièrement réalisée à la main dans le style du XIXème siècle, biseaux internes des angles soulignant la facture manuelle des chanfreins, côtes de Genève, gravures réalisées à la main.
FONCTIONS
Heures et minutes: deux zones horaires totalement indépendantes, affichées sur deux cadrans; réserve de marche par indicateur vertical unique au monde.
Couronne gauche à 8h pour le réglage de l’heure sur le cadran gauche, couronne droite à 4h pour le réglage de l’heure sur le cadran droit et le remontage.
BOÎTIER
Disponible en or rose, en or gris 18 carats ou dans une édition limitée de 33 pièces en platine 950
Dimensions: diamètre de 44 mm, hauteur de 16 mm
Nombre de composants: 65
VERRES SAPHIR
Dôme en verre saphir sur la face et verre saphir sur le fond avec traitement antireflet des deux côtés
BRACELET ET BOUCLE
Bracelet en alligator noir ou brun cousu à la main avec boucle ardillon en or ou platine pour s’associer à la matière du boîtier
«FRIENDS» RESPONSABLES DE LM1
Concept: Maximilian Büsser / MB&F
Design du produit: Eric Giroud / Eric Giroud Design Studio
Direction technique et gestion de la production: Serge Kriknoff / MB&F
Développement du mouvement: Jean-François Mojon / Chronode
Construction du mouvement et spécifications de décoration: Kari Voutilainen
R&D: Guillaume Thévenin et Ruben Martinez / MB&F
Roues: Jean-Marc Naval / Rouages SA
Pont de balancier: Benjamin Signoud / AMECAP
Balancier: Yann Le Martret / Mudec
Planches et ponts: Arnaud Faivre / Tec ébauches, Rodrigue Baume / Damatec
Gravure manuelle du mouvement: Eddy Jaquet
Décoration manuelle des composants du mouvement: Jacques-Adrien Rochat / C.-L. Rochat
Assemblage du mouvement: Didier Dumas, Georges Veisy, Anne Guiter et Emmanuel Maitre / MB&F
Usinage interne: Alain Lemarchand / MB&F
Service après-vente: Florian Courbat / MB&F
Contrôle qualité: Cyril Fallet / MB&F
Boîtier: Bertrand Jeunet et Dominique Mainier / G&F Chatelain, Pascal Queloz / Oréade
Boucle: Erbas S.A.
Cadrans: Maurizio Cervellieri / Natéber
Aiguilles: Pierre Chillier, Isabelle Chillier et Félix Celetta / Fiedler
Glace: Martin Stettler / Stettler
Bracelet: Olivier Purnot / Camille Fournet
Ecrin: Olivier Berthon / ATS Développement
Logistique de production: David Lamy et Isabel Ortega / MB&F
Marketing & Communication: Charris Yadigaroglou, Virginie Meylan et Juliette Duru / MB&F
M.A.D.Gallery: Hervé Estienne / MB&F
Vente: Luis André et Patricia Duvillard / MB&F
Design graphique: Damien Seydoux / MB&F, Anthony Franklin et Gérald Moulière / BaseGVA
Photographies du produit: Maarten van der Ende
Photographies portraits: Régis Golay / Federal
Webmasters: Stéphane Balet, Victor Rodriguez / Sumo Interactive
Film: Marc-André Deschoux / MADinSwitzerland
Textes: Ian Skellern et Steven Rogers / Underthedial
MB&F GENÈSE D’UN LABORATOIRE CONCEPTUEL
Les projets qui ont donné à Maximilian Büsser le plus de satisfaction pendant les quinze ans au cours desquels il a dirigé des marques horlogères prestigieuses étaient ceux réalisés en coopération avec des horlogers indépendants et talentueux. C’est ainsi que lui est venue l’idée de sa propre utopie: fonder une entreprise qui se consacrerait uniquement à concevoir et à réaliser des petites séries de montres conceptuelles radicales, en collaboration avec des professionnels créatifs qu’il respecterait et avec lesquels il apprécierait de travailler. L’esprit d’entreprise de Maximilian Büsser a fait de cette vision une réalité.
MB&F est un laboratoire conceptuel artistique et micromécanique qui réunit chaque année des collectifs de professionnels de l’horlogerie indépendants dans le but de réaliser des machines horlogères. Dans le respect d’une tradition considérée comme un élan plutôt que comme une entrave, MB&F agit comme catalyseur, associant Haute Horlogerie traditionnelle et technologie de pointe, pour réaliser des sculptures tridimensionnelles d’avant-garde.
Avec la présentation en 2007 de la première Horological Machine, de son boîtier sculptural en trois dimensions et de son mouvement merveilleusement décoré, MB&F a donné le ton pour les Machines très singulières qui ont suivi — des Machines qui symbolisent le temps plutôt que des Machines qui donnent l’heure. La collection des Legacy Machines aux boîtiers ronds a vu le jour en 2011. Ces pièces plus ‘classiques’ (selon les standards MB&F) rendent hommage à l’excellence horlogère du XIXème siècle en s’inspirant des complications novatrices de grands horlogers pour créer des objets d’art contemporains. D’année en année, MB&F lance en alternance une Horological Machine impressionnante et une Legacy Machine inspirée par l’histoire.
BIOGRAPHIE MAXIMILIAN BÜSSER
Maximilian Büsser est né en Italie, à Milan. Très jeune, il s’installe en Suisse, à Lausanne, où il passera toute sa jeunesse. Elevé dans un environnement et une famille multiculturels – lui-même issu d’un père suisse et d’une mère indienne – Maximilian a développé avec les années une approche similaire de la vie et de sa carrière.
En juillet 2005, à l’âge de 38 ans, Maximilian crée le premier Label créatif en haute-horlogerie – MB&F (Maximilian Büsser & Friends) – dans lequel il est désormais associé avec Serge Kriknoff. Il réalise alors son rêve : celui de posséder sa propre marque qui se consacre au développement de concepts horlogers radicaux, au sein de petits groupes extrêmement créatifs, composés de personnes avec lesquelles il aime collaborer.
Entrepreneur dans l’âme, il n’est âgé que de 31 ans lorsqu’il est nommé Directeur Général de Harry Winston Timepieces. Durant sept années, il s’est employé à transformer cette entité en une marque de haute horlogerie respectée, développant stratégie, produits, marketing et distribution internationale, tout en intégrant dans la structure le design, la recherche & développement et la fabrication. Le chiffre d’affaires a ainsi augmenté de 900% et Harry Winston s’est positionné comme un acteur majeur de ce segment très concurrentiel.
Sa passion pour la belle horlogerie, Maximilian Büsser se l’est forgée au sein de Jaeger- LeCoultre, manufacture horlogère traditionnelle suisse qui a émergé et décuplé son chiffre d’affaires au cours des années 1990. Au sein de cette maison, Büsser a assumé les fonctions de Responsable produit, ainsi que Responsable ventes et marketing pour l’Europe.
Ingénieur de formation, il est titulaire d’un diplôme en microtechnique de l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne (1991)
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