La pendule de James Monroe, qui sonne les heures et les quarts d’heure, représente Minerve, la déesse romaine de la sagesse et de la guerre, s’appuyant sur un bouclier. Cette pendule est signée Louis Moinet et Pierre-Philippe Thomire, bronzier réputé ayant travaillé avec Louis Moinet sur plusieurs de ses oeuvres. Le socle et les côtés de cette pendule, gravés de bas-reliefs par Thomire, décrivent des scènes militaires.
Il ne reste aujourd’hui que quelques objets de cette époque à la Maison Blanche, dont la pendule Louis Moinet représentant la déesse romaine Minerve, qui devint une des préférées du 11ème Président des Etats-Unis, James K. Polk. En outre, nous sommes heureux d’annoncer que, près de 200 ans après avoir été acquise par le Président Monroe, la pendule Louis Moinet trône toujours fièrement dans le Salon Bleu comme il en avait été décidé.
En effet, le Président Harry S. Truman affirma à la Maison Blanche : « Ce qui est arrivé au mobilier acquis par les Présidents Américains précédents est tragique. A l’exception du Salon Bleu, il ne reste plus rien du mobilier d’origine, et les deux pendules auxquelles je me réfère (dont la pendule Minerve), ainsi que les pendules de diverses chambres, sont les seuls éléments ayant résisté au temps ».
A la fin du 20ème siècle, Hillary Clinton affirmait : « Où que nous regardions [dans la Maison Blanche], il y a toujours un objet – une pendule, un chandelier, une peinture, une chaise – évoquant la mémoire du passé des hommes et des événements qui ont façonné l’Histoire de notre pays. »
Louis Moinet a récemment acquis et restauré une variante originale de la pendule Minerve, réalisée par Moinet et Thomire en 1818 et presque identique à celle de la Maison Blanche (à la différence que sa base n’est pas ornée d’un thème militaire).
Cette pendule Minerve nouvellement remise en état a trouvé sa place au musée privé Louis Moinet, à Saint-Blaise, en Suisse. Elle permet de renforcer le lien historique entre l’un des édifices les plus importants et l’un des horlogers les plus prestigieux au monde, Louis Moinet.
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