Cette opportunité de découvrir la marque dans une boutique privatisée pour l’occasion est donc un véritable cadeau.
C’est Charris Yadigaroglou le Responsable Communication de MB&F qui nous présente cette jeune marque.
Après avoir travaillé chez Jaeger Lecoultre et Harry Winston, il décide de se lancer dans la création de sa propre marque, principalement pour faire des montres qui lui plaisent et pour ne travailler qu’avec des personnes qu’il apprécie.
Une de ses lignes de conduite consiste à faire en sorte que son entreprise reste à taille humaine et ne soit pas guidé par la recherche du profit à tous prix.
Pour avoir travaillé dans des grands groupes, il sait qu’il préfère les petites structures.
Le « Friends » de MB&F ne signifie pas des « associés » tel qu’on pourrait le penser mais fait référence aux fournisseurs de la marque. L’esprit dans lequel souhaite travailler Maximilian Büsser doit être compris et accepté de la part de ses fournisseurs qui par ce fait sont plutôt des « partenaires ».
MB&F se veut un « laboratoire » de montre. MB&F ne fabrique pas des montres mais des « Horological Machines » qu’on pourrait traduire par « Machines Horlogères ».
L’assemblée est attentive et sous le charme…
Charris Yadigaroglou nous présente ensuite la collection MB&F à l’aide d’une tablette numérique.
La présentation est dynamique même si elle ne remplace pas une présentation en réel.
Il s’agit de la HM N°3. Une montre au look très particulier dont la lecture de l’heure s’effectue à l’aide de deux cônes tridimensionnels.
Une des plus grandes difficultés pour la réalisation de cette montre a été la fabrication des cônes en saphir. Un des « Friends » s’est attelé à la tâche et le projet est devenu réalité.
Sur un poignet féminin :
Charris Yadigaroglou sort ensuite de sa marmotte deux exemplaires de la dernière création MB&F : La LM1 Legacy Machine N°1.
La première en or blanc, la seconde en or rose.
Sa réponse est la LM1. Une montre ronde et tri-dimensionnelle.
Le côté tri-dimensionnel de la montre n’est pas aisé à photographier. L’ergot que l’on aperçoit sur la droite est l’indicateur de réserve de marche.
Le balancier est quant à lui situé au dessus du cadran et donne une vie toute particulière au cadran.
Deux photos de presse illustrent mieux mes propos.
Le bombé du saphir a été réalisé par la même entreprise qui a fait les cônes de la HM N°3
On peut lire les noms de Jean-François Mojon et Kari Voutilainen qui ont participé à la réalisation de la montre sur un des ponts de la montre.
Difficile de choisir entre les deux versions…
Une photo de groupe pour finir (il manque cependant le photographe, merci à lui)
Le tarif de cette montre est approximativement de 80 000 €.
Merci à MB&F de nous avoir donné la possibilité d’apprécier cette montre dans des conditions parfaites.
Récit Michel,
Photos Edouard, Michel, et Pierre-Yves
Passion Horlogère 2011
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