Souvenez-vous de cet échange que nous avions eu avec David Henderson-Stewart, vendredi 13 novembre dernier. À la fin de l’interview il nous avait parlé de l’émotion des horlogers de Raketa à la vue de Notre Dame de Paris en flamme. Et de la création d’une cagnotte, à l’initiative des horlogers eux-mêmes, pour participer au financement de la reconstruction de l’horloge de Notre Dame. Cela débute à 57’57’’
Le CEO de Raketa, français d’origine, ne savait pas comment contacter l’association en charge de la reconstruction de l’horloge. Car deux emails restaient sans réponse. Or, le Président de cette association n’est autre que Jean-Baptiste Viot, horloger que nous connaissons de longue date et qui est un ami de Passion Horlogère. Un coup de téléphone pour l’informer de cela, et voilà qui était arrangé.
Nos horlogers sont extrêmement fiers de pouvoir (un peu) aider la France à retrouver une partie de son patrimoine. C’est un projet qui est très symbolique car il reflète l’amour sincère que les Russes ont historiquement toujours porté à la France et aux Français.
David Henderson-Stewart, CEO Raketa
Aujourd’hui nous sommes très heureux de confirmer que le geste des horlogers de Raketa est arrivé à bon port. Mieux que cela, la marque russe met à disposition du projet son savoir-faire et ses compétences. Quand, à ce jour, aucune autre manufacture ni aucune marque horlogère (française ou étrangère) ne s’est manifestée pour soutenir ce projet, peut-être que quelques-unes des pièces de la future horloge de Notre-Dame de Paris viendront de Saint-Petersbourg. Et au sein de Passion Horlogère, nous sommes très heureux d’avoir pu y contribuer indirectement.
Nos ingénieurs-constructeurs ont commencé à travailler sur les plans de la nouvelle horloge que l’association nous a envoyés.
David Henderson-Stewart, CEO Raketa
Merci à Jean-Baptiste Viot et à l’association qu’il préside, merci à Raketa, David Henderson-Stewart, et surtout aux horlogers de Raketa.
Pendant 10ans tous les jeudi je remontait l’ horloge de notre dame, travaillant chez Michel Henry Lepaute.
Très dure pour moi sa disparition.