Résolument différent, Romain Jerome s’efforce de raconter des histoires à travers ses productions.
La toute première date de 2007 avec la symptomatique « Titanic ». Depuis cette date, Romain Jerome célèbre des légendes urbaines à partir d’icônes générationnelles, historiques, horlogères ou artistiques.
L’année 2014 marque le 25ème anniversaire de la chute du mur de Berlin. A cette occasion, Romain Jerome présente la montre « Berlin DNA » en édition limitée à 25 exemplaires.
Le cadran représente la ville de Berlin et la rivière Spree est tracée en bleu. De couleur rouge, on reconnaît le tracé du célèbre mur.
Le cadran est réalisé à partir de béton micro-injecté, ce qui permet d’obtenir un effet 3D particulièrement réussi. Il ne s’agit pas de n’importe quel béton, celui-ci provenant de fragments du mur de Berlin transformés en poussière par Romain Jerome.
Romain Jerome a obtenu ces fragments du mur grâce au partenariat de l’ « East Side Gallery » à laquelle une partie des bénéfices de la vente des montres est reversée.
Le fond de la boîte est décoré d’une reproduction du « Baiser des Frères » de l’artiste russe Dimitri Vrubel, représentant le baiser entre MM. Brejnev et Honecker, respectivement présidents de l’ex-URSS et de l’ex-RDA.
Pour DC Comics, 2014 marque le 75ème anniversaire de Batman. Romain Jérôme présente donc, en collaboration avec DC Comics, 75 exemplaires de la montre du justicier ailé.
Le cadran a une apparence « graphite » et les ailes de Batman sont peintes en laque noire. Le pourtour des ailes est traité en SuperLuminova de couleur bleue, offrant ainsi une ambiance particulière dans la pénombre.
La boîte et la lunette sont en acier PVD noir. Les facettes et griffes de la lunette alternent un aspect poli et satiné pour évoquer la Batmobile.
La « Batman DNA » est habillé d’un bracelet en alligator Horn back.
Présentée l’an dernier, la montre « Moon Orbiter », dont le mouvement a été dessiné par Romain Jerome et réalisé par Lajoux-Perret, fait toujours l’admiration des amateurs d’horlogerie et de conquête spatiale.
En effet, des éléments en acier d’Appolo XI sont présents dans la boîte et le cadran contient des poussières de lune. Les 4 points sur la couronne représentent les empreintes laissées par les 4 pieds du module lunaire sur la surface de la lune.
Afin de bien épouser la forme du poignet malgré une boîte aux dimensions imposantes (49 mm de large, 45 mm de haut et 20 mm d’épaisseur), Romain Jerome a breveté un système de piston sous les cornes. Ainsi, le confort au porté est au rendez-vous.
Ce modèle est édité en 25 exemplaires.
Egalement présentée l’an dernier, la « Spacecraft » s’inscrit elle aussi dans l’évocation des voyages spatiaux. Une de ses particularités est de combiner un affichage des heures à la fois linéaire, latéral, sautant et rétrograde. Les minutes se lisent quant à elles sur un disque rotatif positionné sur le dessus du boîtier.
La boîte en titane évoque un vaisseau spatial futuriste.
Je n’ai pas résisté à la tentation de prendre la pose devant la superbe fresque décorant le stand Romain Jerome.
La dernière montre que nous avons pu voir de près est la « Skylab ». Un modèle également inspiré par l’odyssée spatiale. Il s’agit cette fois d’une montre squelette géométrique à remontage manuel faisant référence à l’électronique embarquée dans la première station orbitale de la NASA, l’agence spatiale américaine.
Le calibre est constitué de 5 niveaux et l’échappement se situe sur le niveau supérieur.
On retrouve sur la couronne les 4 points symbolisant l’empreinte du LEM sur la lune.
On aurait aimé approcher d’un peu plus près également les deux modèles de jeux d’arcades des années 80 (Space Invaders et Pac Man) mais le temps (sans jeu de mots) nous a manqué.
Merci à Eric Halkema pour son accueil et sa disponibilité.
Pour Passion Horlogère, texte : Michel PV et Photos Jean-Marc G.
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