La boite est un peu « cabossée », et la bélière ne tient plus. Une montre qui a été utilisée régulièrement.
Le cadran accuse les années, avec de nombreuses et fines fêlures qui attestent qu’elle n’a pas séjourné dans une table de nuit, ou utilisée uniquement pour les mariages ou les communions.
Les aiguilles des heures et minutes, ne sont pas d’origine et devaient être en or. Comme sur cette photo.
Le cadran des secondes ne tient plus. Il est décollé.
Deux questions se posent à moi :
– Pourquoi ce type de cadran en deux morceaux ?
– Et comment tient il ? Probablement soudé à l’étain ou à la gomme laque.
Cette définition du Dictionnaire professionnel illustré de l’horlogerie, La Chaux-de- Fonds 1961.
Rapporteur de secondes : Ajoure les anciens cadrans en émail pour y « rapporter » un ou des cadrans, entre autres celui des secondes.
Secondes rapportées : désigne un petit cadran des secondes rapporté par soudage.
Oui c’est bien une Patek Philippe. Voilà un exemple de certificat facturé 100 FRS
Mais dans quel état est-elle aujourd’hui ?
Après démontage, il apparaît que cette montre a été plusieurs fois révisées au vu des nombreuses marques et signatures dans le fond.
La bélière est détachée. La boite en or de 35 grammes environ est à ressouder car, après nettoyage, le fond de boîte se détache dans son contour suite à un usage très fréquent.
Pour la mécanique, celle-ci comme le confirment les marques de nombreux horlogers, a été souvent réparée. La croix de malte est manquante.
L’axe de balancier a été changé ainsi que le plateau. Le pont de coq a été retouché, la queue de raquette est cassée.
La roue de rocher est de forme « dent de loup » comme sur les montres généralement de qualité, permettant un remontage plus agréable et doux.
Après le démontage, le bain.
Le pivot de la roue de moyenne commence à être bien usé.
Une belle ancre à moustache.
Le remontage.
Laisser un commentaire