Vacheron Constantin – FIAC 2013
En effet, la Vacheron Constantin, depuis sa création il y a 255 ans, est profondément attachée à participer à l’élan vital de la création en apportant son soutien au monde de la culture, et notamment à celui de l ‘art.
Cette exposition en est le parfait exemple puisqu ‘elle est une démonstration de la dialectique qui existe entre la Haute Horlogerie, le design et les métiers d ‘art autour du thème universel du temps.
Certaines des œuvres sont à la fois des objets utiles et décoratifs, comme par exemple la boîte Five, en bois laqué et aux nuances chromatiques bien trempées sur laquelle des feuilles tourbillonnent, réalisée par la Galleria Paolo Curti et Annamaria Gambuzzi.
Nous pourrions résumer cette exposition par la déclaration d ‘Alessandro Mendini : « Le travail de ces artisans au savoir-faire inouï témoigne du temps qu ‘il faut pour travailler la matière et pour que celle-ci se laisse dompter et donne vie aux objets qu ‘on a imaginés. Pourtant, quand nous avons décidé de réaliser cette exposition, le temps, encore lui, manquait cruellement, car nous ne disposions que de deux mois. » Car cette exposition est bien un dialogue entre les œuvres, le temps et les hommes.
Derrière l ‘excellence de ces œuvres il y a une histoire d ‘homme et d ‘amitié : » Je connais depuis très longtemps les treize artisans qui ont signé avec moi ces pièces, donc nous nous sommes compris très vite « , dit-il. De plus, l ‘on remarque aisément que derrière ses œuvres se profil « la symbolique des choses de la vie « .
Pour reprendre les termes des journalistes spécialisés : » l’ambition culturelle de l’exposition est donc de souligner le rôle fondamental qu’occupent les métiers d’art dans notre société, en les inscrivant dans un dialogue permanent en évolution avec la création contemporaine « .
Il est à noter que les œuvres d’art, une fois leur périple achevé, seront vendues au profit d’un projet ou d’une organisation en faveur des métiers d’art.
« Quand on regarde une horloge, le temps semble méchant et impitoyable. Alors, j ‘ai voulu ajouter une heure de plus à la journée, explique Mendini. Une heure supplémentaire, que l ‘on peut placer à sa guise, comme un signe de liberté et d ‘invitation au rêve. » Ou, ajoute-t-il, « comme un défi « .
De cette idée naquit l’œuvre Zéro : Feuilles d’acier découpées au laser et recouvertes à la main de mosaïque – tesselles d’or blanc et de verre bleu.
Deuxième opus de la collection Métiers d’Art Les Univers Infinis , inspirée des travaux de l’artiste hollandais Maurits Cornelis Escher. Ces gardes-temps rendent hommage à l’art graphique de la tesselation. Elles sont le résultat de la créativité des « Maitres d ‘Art « , illustrant ainsi le lien entre horlogerie et culture.
Cette nouvelle trilogie Métiers d’Art Les Univers Infinis s’approprie la technique du remplissage périodique d’un plan donnant un effet hypnotique saisissant. « Un autre savoir-faire mis en valeur par Vacheron Constantin, la marqueterie d’or et de nacre, s’unit à ceux de la gravure, de l’émaillage, du sertissage et du guillochage pour réaliser des cadrans en trompe l’œil où les notions de géométrie, de mouvement et de symbolique s’imbriquent les unes aux autres à l’infini. L’espace des cadrans s’emplit de motifs répétitifs parfaitement emboîtés, créant ainsi un univers d’illusion et de perspectives, mis en valeur dans un boîtier d’or gris. La finesse de la lunette permet une ouverture maximale du cadran, tandis que les élégantes aiguilles sont évidées afin de laisser s’exprimer pleinement l’art de la tesselation « .
Il ne nous reste qu ‘à apprécier les sublimes cadran de la Montre Ange ;
La collection Florilège quant à elle s ‘adresse, cette année, exclusivement aux femmes. Elle « rend un vibrant hommage à la délicatesse de l’illustration botanique de l’Angleterre du 19ème siècle. Issues du célèbre ouvrage de Robert John Thornton, The Temple of Flora, publié en 1799, les plantes investissent les cadrans des montres qui réunissent plusieurs métiers d’art de la manufacture : l’émaillage, le guillochage et le sertissage « .
Pour réaliser ces sublimes garde-temps, Vacheron Constantin a fait appel au savoir-faire unique de ses artisans et de l’émailleuse Anita Porchet – artiste indépendante, peintre miniaturise en émail Grand Feu, technique genevoise.
Chaque cadran dévoile un jeu de perspectives et de profondeur exceptionnel, mis en lumière par une lunette sertie de diamants. Il s ‘en dégage un réalisme fascinant.
La Montre Reine
Merci à toute l ‘équipe Vacheron Constantin pour perpétuer le lien entre le temps, les savoirs-faire et les hommes ainsi que pour son accueil et sa disponibilité.
Crédits textes : Edouard B.
Crédits photographiques : Edouard B.
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