Choisir sa nouvelle montre, décider de franchir le pas, et l’acquérir enfin, sont trois étapes que tous les possesseurs d’un objet à fort capital émotionnel connaissent. Après avoir enfin pu prendre possession de ma Jaeger-LeCoultre Duomètre à Chronographe, j’ai dû encore patienter pour pouvoir en profiter.
En effet, l’ayant récupérée un vendredi soir, je ne voulais pas rompre le tag du vendeur professionnel me permettant de bénéficier de la règle de retour d’achat liée à un achat par correspondance. En France, la législation permet cela pendant 14 jours. Il ne s’agissait pas pour moi de faire valoir ce droit de rétractation en rapport avec un doute sur mon choix, mais plutôt de m’assurer que la montre que je venais d’acquérir était authentique, en bon état, et totalement d’origine.
Pour ce faire, j’ai contacté un ami, horloger et ancien de la Grande Maison, qui m’avait déjà conseillé d’aller sur ce modèle, sa fiabilité n’étant plus à prouver. Le jour suivant, le samedi, la montre était entre ses mains et son verdict fut sans appel : « Cette montre n’a pas été portée 10 fois, elle est parfaitement authentique, elle fonctionne très bien, et elle a même été révisée par le professionnel qui te l’a vendue. Il n’y a pas eu de polissage de la boîte, et l’horloger qui a fait la révision travaille très bien. Car il n’y a aucune rayure sur les têtes de vis et la lubrification est parfaitement réalisée. »
Ce diagnostic étant réalisé par un horloger en qui j’ai entière confiance, qui connaît Jaeger-LeCoultre sur le bout des doigts, et qui a l’habitude d’œuvrer sur des montres à complications d’une très grande marque de Haute Horlogerie, je suis enfin prêt à prendre définitivement possession de cette Jaeger-LeCoultre Duomètre à Chronographe. Le tag est rompu, la montre ne peut plus être retournée au vendeur ! Elle est enfin mienne !
Mais pour autant, je décide de ne toujours pas la porter. Car je souhaite la figer dans le temps, avant que des micro rayures d’usage n’apparaissent sur le boîtier en or rose.
Pour cela je fais appel à un photographe qui a l’habitude de travailler avec des marques horlogères et des professionnels du secteur. Passionné d’horlogerie, je sais qu’il ne refusera pas de shooter une aussi belle montre. Surtout que le but est d’en faire des photos d’une qualité telle que je pourrai, un jour les faire tirer en poster sur un papier de qualité, afin de les exposer.
Ce photographe n’est autre qu’Alexandre Tarall que nous connaissons déjà bien sur Passion Horlogère, pour avoir travaillé à de nombreuses reprises pour nous. La montre passe ainsi une journée entre ses mains et me revient, prête à rejoindre mon poignet.
Evidemment il s’agit d’une montre conçue pour être portée au quotidien. Elle est imaginée en ce sens par Jaeger-LeCoultre, mais l’usage que je lui réserve n’est qu’occasionnel. Il s’agit de ma montre « de gala ». Celle que je ne porterai qu’en quelques circonstances. La plupart du temps, hélas, pour des raisons de sécurité, elle dort dans un coffre de banque. Mais je ne manque pas de la sortir et de l’arborer à la moindre occasion. Je vous invite à le vérifier de temps en temps à travers l’album Facebook créé pour regrouper toutes les photos passées et à venir la concernant. En attendant, peut-être, qu’une nouvelle montre vienne la rejoindre dans ma modeste collection. Mais je pense que je ne jouerai plus à me faire peur avec un achat “exotique” et une livraison risquée. Un achat neuf en concession, ou d’occasion en boutique chez Bucherer Gallery, ou Watchfinder pour ce qui est des marques Richemont sera plus sûr. Si cela devait être la morale de mon histoire…
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