La Toric Kaléidoscope Prestige émerveille par la beauté hypnotisante de l’effet optique qui est recréé à même son cadran – un art de prestidigitation auquel elle doit son nom. Pièce unique et démonstration de métiers d’arts, elle est une invitation à considérer le temps. Quand la rosace en son cœur se fait kaléidoscope, chacun retrouve alors un peu de son âme d’enfant.
L’inspiration initiale de la pièce
Au-delà de l’objet inventé par un physicien écossais en 1816, le kaléidoscope possède une portée symbolique. Il signe la réconciliation entre permanence et changement, ou comment créer – et surprendre – à partir de ce qui est existant. La Toric Kaleidoscope porte bien son nom. Elle s’inspire d’une montre de poche de la fin du 18ème siècle appartenant à la collection Sandoz et réhabilitée par l’atelier de restauration de Parmigiani Fleurier. Richement orné, ce garde-temps à carillon se révèle aussi poétique que savant lorsqu’il joue quatre mélodies sur ses cloches. Quand la musique retentit, deux mobiles en or fixés sur son mouvement se mettent à tourner en sens contraire. De ces circonvolutions naît l’effet kaléidoscopique qui happe le regard et donne au garde-temps un charme inouï. On ne saurait rêver plus joli préambule pour la Toric Kaléidoscope Prestige.
Reproduire le Kaléidoscope sur une montre au poignet
La magie de l’effet d’optique repose sur la rosace qui est au centre du cadran – élément fondamental de la Toric Kaléidoscope Prestige. Son architecture se compose d’un cadran en or guilloché à la main, revêtu d’un traitement black-or, dont le motif prolonge les circonvolutions du décor centrale. La rosace au cœur de la pièce est constituée par une applique en or rose dont le doux relief forme les arceaux circulaires. Cette applique est ajourée et anglée main, une succession d’opérations artisanales qui nécessite 80 heures de travail. L’ajourage ainsi obtenu permet de laisser entrevoir sous la rosace de surface, le disque inférieur qui est une marqueterie de nacre incroyablement délicate. Lorsque la répétition minutes est activée, il se met à tourner et produit, avec la contrepartie fixe de la rosace supérieure, le jeu d’optique fascinant du kaléidoscope. Travaillant en synergie avec les différents corps de métiers intervenus sur cette pièce d’exception, les horlogers ont su trouver le juste rythme pour que l’illusion d’optique soit troublante de véracité et de profondeur.
La Répétition Minutes
Par le fond ouvert du garde-temps, on peut admirer ce mouvement mécanique à remontage manuel PF358 et sa répétition minutes. Le mouvement est entièrement décoré par des Côtes de Genève tandis que les deux timbres cathédrale de la complication sont polis. Ces timbres sont dit « cathédrale » car, selon la terminologie horlogère, ils forment deux tours de périmètre du boîtier. Ceci amplifie la qualité acoustique par rapport à un tour simple, mais rend le travail horloger d’emboîtement beaucoup plus complexe.
Le boîtier en or rose a été forgé de façon à ce que la sonnerie de la répétition minute ait une acoustique parfaite, c’est-à-dire que l’onde sonore oscille aux meilleures fréquences en son cœur.
La répétition minutes sonne ainsi les heures, les quarts et les minutes avec une mélodie exceptionnelle, marquant l’appartenance de la Toric Kaléidoscope Prestige aux sphères des chefs-d’œuvre horlogers.
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