Mécène des Journées Européennes des Métiers d’Art et
des Expositions « Mémoires d’Avenir » à Paris et « Capi d’Opera » à Milan
Jeudi 29 mars, à Paris, à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts, Vacheron Constantin s’associait à l’Institut National des Métiers d’Art, pour inaugurer l’exposition « Mémoires d’Avenir ».
250 invités étaient ainsi réunis, parmi lesquels Frédéric Mitterrand, Ministre français de la Culture et de la Communication, Frédéric Lefebvre, Secrétaire d’état en charge du Commerce, de l’Artisanat, des Petites et Moyennes Entreprises, du Tourisme, des Services, des Professions libérales et de la
Consommation, Jean-Michel Delisle, Président de l’INMA, Franco Cologni, Président de la Fondation Cologni, ainsi que de Marc Guten, Directeur Marketing de Vacheron Constantin et Julien archenoir, Brand Equity & Heritage Director de Vacheron Constantin.
Frédéric Mitterrand, Ministre français de la Culture et de la Communication
L’exposition « Mémoires d’Avenir » avait pour fil conducteur le devoir de transmission, une valeur chère à la manufacture. Une dizaine de maîtres d’art et leurs apprentis étaient présents : un verrier d’architecture, un écailliste, un graveur héraldiste, une parurière plumassière entre autres.
La manufacture Vacheron Constantin était, quant à elle, représentée par un maître sertisseur accompagné de son apprenti et de deux maîtres guillocheurs.
Dans le cadre de cette exposition, Vacheron Constantin a présenté pour la première fois au public les trois garde-temps de la série Métiers d’Art – Les Univers Infinis qui réunissent les savoir-faire de l’émailleur, du sertisseur, du graveur et du guillocheur. Cette collection est inspirée des travaux de
l’artiste hollandais Maurits Cornelis Escher et de la technique du pavage périodique dit « tessellation ».
Cette soirée précédait les 3 jours durant lesquels de nombreux maitres d’art ont ouvert leur atelier aux visiteurs désireux de découvrir des savoir-faire parfois méconnus, souvent inédits.
Marc Guten a profité de cette occasion pour remercier les maîtres d’art pour « leurs passions et leur générosité qui font vivre, jour après jour, un patrimoine d’une grande richesse. Contribuant ainsi au rayonnement de savoir-faire parfois séculaires et à leur pérennité ».
Le lendemain, à Milan, dans le Palazzo Morando, l’exposition « Capi d’Opera » rendait hommage à l’excellence des Métiers d’Art de Lombardie.
Plus de 200 invités étaient réunis parmi lesquels Marco Pagani, Directeur de Vacheron Constantin Italie, Franco Cologni, Président de la Fondatin Cologni, la sénatrice Madame Mariapia Garavaglia et le Président dei Cavalieri di Lavoro, Monsieur Rosario Alessandrello.
Les visiteurs ont pu admirer plus de trente métiers comme celui de maroquinier, de luthier ou de dentelière. Découvrir l’Atelier Forte et son design qui marie architecture, charpente et sculpture ou admirer la magnifique robe de papier et carton de l’artiste Caterina Crepax et celle fabuleuse de la styliste Mila Schön.
Associé à l’événement, la manufacture était représentée par un maître laqueur de la maison Zôhiko avec laquelle elle a collaboré pour la collection Métiers d’Art – La Symbolique des Laques. L’occasion également de présenter le troisième set de cette collection.
Lors de ces deux inaugurations, à Paris et à Milan, la manufacture Vacheron Constantin a annoncé le lancement d’une nouvelle initiative en faveur des métiers d’art : Le Cercle 250, un cercle international d’entreprises mécènes. Ce cercle sera composé d ‘entreprises de plus de 250 ans d’activité continue, qui font vivre et rayonner des savoir-faire exclusifs en s’appuyant sur la
préservation et la fabrication de produits hautement manufacturés.
« Nous lançons donc ici ce soir un appel afin que toutes les sociétés éligibles et qui partagent avec nous ces valeurs chères aux métiers d’art nous rejoignent dans le Cercle 250. Diderot dans sa préface de l’encyclopédie disait : « C ‘est peut-être chez les artisans qu ‘il faut aller chercher les preuves les plus admirables de la sagacité de l ‘esprit, de sa patience et de ses ressources ». Une vision que nous partageons toujours aujourd’hui. Nous faisons le voeu que cette première édition soit perçue comme un appel qui nous l’espérons incitera à une mobilisation plus large l’année prochaine », a précisé Julien Marchenoir lors de son discours.
A LA TABLE DES METIERS D’ART,
IL Y A TANT DE SURPRISES A PARTAGER…
VACHERON CONSTANTIN a le plaisir de vous faire part de la création du Cercle 250, association d’entreprises mécènes de plus de 250 ans d’activité continue. Le Cercle 250 a pour vocation d’initier des rencontres d’exception, afin de préserver et de célébrer l’excellence de savoir-faire séculaires en encourageant des projets culturels novateurs. Ouvert à la création, sensible à la sauvegarde d’un patrimoine matériel et immatériel, le Cercle 250 est un lieu d’expériences inédites.
VACHERON CONSTANTIN
PARTAGER NOTRE PASSION
Des splendeurs de la Renaissance au Siècle des Lumières, l’homme a su développer un monde où l’art et la beauté découlent du travail manuel, consciencieux et respectueux des gestes et des matériaux… L’ère industrielle a-t-elle marqué la fin de ces métiers ? Heureusement, non. Quelques savoir-faire, et non des moindres, ont traversé les temps à l’instar de notre Manufacture Horlogère. Tout au long de son histoire, VACHERON CONSTANTIN a consolidé ses fondations sur cinq valeurs essentielles : la recherche de l’excellence, le soutien à la créativité, l’ouverture au monde, la transmission du savoir-faire et le partage de sa passion. Cinq, comme les doigts d’une main qui exécute avec précision une qualité de travail exceptionnelle. Cinq valeurs qui se transmettent de main en main, depuis plus de 250 ans. Depuis ce jour de 1755 où Jean-Marc Vacheron engagea un apprenti auquel il transmit son savoir horloger, établissant une maîtrise, initiant une mémoire collective. Notre Maison peut être fière de sa longévité, profondément attachée à l’héritage de ses fondateurs et plus que jamais fidèle à ces valeurs.
Ce voyage temporel génère une émotion rare. C’était vrai hier, cela se vérifie aujourd’hui : c’est du perpétuel renouvellement que jaillissent les étincelles de la création. Et c’est aussi dans cette quête solidaire vers la perfection qu’il nous faut conquérir nos lettres de noblesse, favoriser les idées, nous remettre en question, respecter la tradition, écouter notre intuition, encourager l’audace, dans un mouvement de balancier qui oscille entre héritage et modernité.
Cette énergie créatrice, garante du passé et si prometteuse, jouit désormais d’une nouvelle résidence au sein du Cercle 250. Avec les entreprises mécènes qui nous rejoindront, nous souhaitons mettre nos moyens et notre expérience enrichie depuis plus de dix générations au service du Cercle 250. Nous, Maisons de Tradition et de Métiers d’Art, aurons à coeur de soutenir des savoir-faire souvent méconnus, d’éclairer la transmission des Métiers d’Art et de valoriser ces techniques d’exception.
Ainsi, notre jeune CERCLE 250 trouvera dans ces initiatives singulières, matière à communiquer son enthousiasme. Parce qu’à ce jour, nous n’avons connu de passion aboutie sans partage.
LE CERCLE 250
PRENDRE NOTRE HERITAGE EN MAIN
Le Cercle 250, animé par la passion des Métiers d’Art, du partage et de la rencontre, articule son ambition autour de la transmission et de la valorisation des savoir-faire.
Le Cercle 250 a pour mission d’encourager et de promouvoir, à travers ses projets, les valeurs d’excellence et d’attachement au savoir-faire manuel, dans une vision humaniste du travail que ses membres représentent. L’encouragement à la transmission, les actions de communication et les initiatives de développement économique qui sous-tendent sa démarche, répondent aux enjeux actuels des Métiers d’art.
TRANSMETTRE. Lieu de rencontres et de croisements d’expérience entre des Métiers d’Arts rares, parfois même orphelins, et des projets culturels novateurs, le Cercle 250 encourage toutes les initiatives de formation et de transmission des savoir-faire, tels le soutien à l’apprentissage, au lancement de circuits de tutorat ou la constitution de formation d’excellence dans l’enseignement de l’artisanat artistique traditionnel.
SOUTENIR. Plus que jamais, l’artisanat d’excellence est demandeur de projets artistiques phare, issus d’idées créatives et forts de sens, afin de favoriser la commercialisation de leur secteur. Les Membres du Cercle 250 s’engagent à mener cette gestion économique avec énergie, une mise en avant qui va de pair avec une certaine médiatisation.
VALORISER. Le Cercle 250 entreprendra des actions pour communiquer et promouvoir les Métiers d’Art.
Le Comité scientifique et culturel aura pour mission d’initier et d’accompagner des projets labellisés « Cercle 250 « , de l’émergence de l’idée à l’ultime touche finale, en encourageant leur mise en oeuvre.
D’une exposition à une soirée événementielle, en passant par la naissance d’une vocation, ces rendez-vous seront l’occasion de rencontres éclairantes entre les Maisons, Membres du Cercle 250, leurs partenaires et leurs publics, dans un élan de partage et de générosité.
En tant que Fondateur et Président du Cercle 250, VACHERON CONSTANTIN aura l’honneur de recruter les MEMBRES contributeurs qui constitueront le Comité du Cercle 250.
LES MEMBRES
TISSER DES LIENS
Entreprises mécènes, les Membres duCercle 250 font vivre et rayonner, au-delà de leurs frontières, depuis plus d’un quart de millénaire d’activités ininterrompues, des savoir-faire exclusifs s’appuyant sur la préservation, depuis leurs origines, de la fabrication de produits hautement manufacturés.
Répondant aux nobles critères du Cercle 250, ce sont dans le monde quelques 150 Maisons de prestige qui dans les domaines des Arts de la table, des Arts de la vie, des Arts du goût, des Arts de la parure ont été recensées et sont appelées à rejoindre l’association. Ces entreprises, créatrices de produits d’exception, seront conviées autour de la table des Métiers d’Art : une magnifique soierie française pourra ainsi côtoyer la plus ancienne fabrique de papier du monde, en Italie; une coutellerie japonaise datant du XVIIème siècle ou encore un parfumeur britannique, créateur d’effluves exclusives depuis le XVIIIème siècle.
La dynamique du Cercle sera assurée par unecomplémentarité sectorielle et géographique des Maisons, en Europe mais également à travers le monde. Sont également prises en compte, les représentativités et diversités des savoir-faire ainsi que les affinités entre leurs valeurs culturelles, esthétiques et patrimoniales. Héritières de savoirs séculaires, les entreprises de référence initieront et parraineront ensemble (au minimum) un PROJET ANNUEL, qui donnera du sens à l’action du Cercle 250. Leurs moyens humains et financiers contribueront pleinement au prestige du projet. Elles confirmeront, à travers le Cercle 250, leur esprit d’ouverture et feront de ce lieu un espace ’échanges privilégiés pour nourrir la curiosité des clients, experts, amateurs passionnés, leaders d’opinions, partenaires, artistes et publics de tous horizons.
Les critères d’admission au Cercle 250 s’élèvent au nombre constitutif et symbolique de cinq. Il s’agira pour chaque futur Membre d’additionner 250 ans d’histoire ininterrompue, de réaffirmer un savoir-faire hautement manufacturé, de justifier une maîtrise de sa chaîne de valeur, de confirmer un héritage commun de valeurs fondatrices et d’authentifier un rayonnement international.
LES PROJETS
RECUEILLIR LES PLUS BELLES IDEES
Pivot des activités du Cercle 250, le PROJET ANNUEL consacrera l’excellence d’un ou de plusieurs Maîtres d’Art à travers la renaissance d’un patrimoine matériel ou d’un patrimoine immatériel.
Le savoir-faire qu’exerce un maître artisan et qu’il peut transmettre à un apprenti, dans un esprit de confiance et de générosité, s’apparente aujourd’hui au beau nom de patrimoine immatériel. Il répond, en miroir, au patrimoine matériel et à son champ de recréation ou de restauration d’une oeuvre, d’un objet rare ou d’un monument, dans ce qu’ils ont de plus tangible. Ainsi, sublimant la matière dans une démarche esthétique et intellectuelle, le Projet du Cercle 250 porte en lui le signe du dépassement. Comment y parvient-il…
Par le métissage de savoir-faire provenant d’univers différents, il crée une écriture nouvelle, ouvre des voies inexplorées et fertilise les savoir-faire;
par la rencontre d’un artisan d’art et d’un créateur , il produit une oeuvre au sein d’un patrimoine collectif;
par l’emploi exceptionnel d’une technique , d’une innovation, il rend l’oeuvre inestimable;
ou, par l’engagement entre un Maître et son apprenti dans un projet au long cours, il assure la sauvegarde d’un trésor vivant pour les générations à venir.
Autant de possibilités qui abonderont dans le sens de la valorisation des Métiers d’art…
Les projets, labellisés par le Cercle 250, seront donnés en partage à l’occasion d’expositions, d’événements privés ou publics, de colloques ou de visites d’ateliers. Le Cercle 250 élargira sa scène à la rencontre de ses publics, leur permettant de découvrir les coulisses de ces métiers, les invitant à se rapprocher des processus de création, leur offrant, pour ainsi dire, de vrais moments suspendus autour d’ouvrages et de savoir-faire fascinants.
VACHERON CONSTANTIN s’engage dèsaujourd’hui à parrainer le premier PROJET 2012. D’autres intentions verront ensuite le jour, portées par la réunion des Membres du Cercle 250. Tel un rituel, cet engagement tourné vers la dynamique de création et de fabrication, crédibilisera l’action et favorisera la reconnaissance du Cercle 250.
LE PROJET 2012
LIVRER LA MEMOIRE A L’AVENIR
Histoire d’une rencontre autour de la rareté absolue…
Dès sa création en 2003, la Fondation Bodmer a investi le secteur vital de la conservation et de la restauration de manuscrits anciens afin d’assurer la transmission de ce patrimoine mondial. Charles Méla, directeur de la Fondation Bodmer et Florence Darbre, restauratrice, partagent leur enthousiasme sur le mécénat engagé par Vacheron Constantin au profit de la Fondation.
Rareté du manuscrit
Charles Méla : « A travers le Projet du Cercle 250, Vacheron Constantin s’engage dans la durée avec la Fondation en y ouvrant des perspectives très riches, d’une part pour la préservation de notre bibliothèque et d’autre part pour la réalisation de nos expositions où nous avons l’audace de suspendre nos manuscrits dans l’espace. Si ce stress pour les documents demande à nos équipes de scénographie, de conservation et de restauration une dextérité particulière, le plaisir et la curiosité du public nous encouragent à partager nos trésors de beauté et de connaissances. »
« Grâce au Projet du Cercle 250, initié en 2012, nous avons pu trouver un financement afin de créer un atelier de restauration au sein de la Fondation Bodmer. Ainsi notre restauratrice, Florence Darbre aura la mission de transmettre sa pratique issue d’un parcours exceptionnel à une jeune restauratrice fraîchement diplômée durant au moins trois années. »
Rareté du savoir-faire
Florence Darbre : « La pratique de la restauration de manuscrit demande cinq à sept années minimum d’apprentissage, comme des études de médecine, mais comparativement à la restauration de peinture, c’est une discipline relativement jeune. Le travail de restauration consiste à préserver l’intégrité du document pour penser à son futur. On consolide pour manipuler, on crée autour de l’objet pour contenir, protéger, supporter en intervenant le moins possible sur l’objet. Le geste est d’une infinie délicatesse. »
« L’objet livre est complexe par sa reliure et ses matières variées, du papyrus au cuir en passant par le fil de lin ou de chanvre, le parchemin, le papier et la nature des encres.
Prenons pour exemple l’Evangile de Judas. Ce papyrus de plus de 1700 ans a demandé quatre années de concentration pour restaurer une pile de fragments, assembler les parcelles, analyser le sens des fibres, les faire tenir par de petites et fines bandes de papier, penser à la réversibilité des ajouts pour bien entendu préserver le texte et pouvoir le lire ! »
« Cette immersion est passionnante et la Fondation Bodmer, soutenue par le Projet du Cercle 250, nous offre la chance de travailler sur une incroyable diversité de manuscrits, incunables, autographes, partitions musicales dans un lieu exceptionnel ! Voilà un cadre essentiel pour la mémoire humaine. »
LE PROJET 2013
INVITER LA BEAUTE A RENAITRE
Vacheron Constantin est très heureux d’ouvrir le Cercle 250 au bénéfice de ses futurs membres, contributeurs, lauréats et publics du monde. Les Membres du Cercle 250 ainsi que son Comité scientifique et culturel auront le plaisir d’initier le prochain appel à projet 2013, rendant d’emblée hommage aux hommes et aux femmes qui détiennent des talents de savoir-faire entre leurs mains. Il nous importe, à nous, Membres du Cercle 250, de le faire savoir…
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