Le bestiaire enchanté des artistes de Jaquet Droz nous a encore charmés cette année à Baselworld avec ses animaux sauvages que les cadrans peinent à retenir, ses oiseaux sur le point de s’envoler et ses petits amours enjôleurs.
Mais Jaquet Droz est aussi réputé pour ses montres classiques à grande Seconde, telle cette nouveauté avec quantième sur boîtier acier et son cadran satiné anthracite en 39 mm (disponible également en 43 mm).
Son fond saphir permet d’admirer la belle masse oscillante ajourée du calibre automatique manufacture doté d’un mécanisme d’échappement en silicium et d’un double barillet qui lui confère une ample réserve de marche de 68 h.
Voici dans sa version 43 mm son modèle jumeau avec cadran argenté opalin. Le rouge, sur la pointe de l’aiguille de date et le quantième 31, vient juste y ajouter une petite touche de couleur bienvenue.
Les bracelets en alligator rembordés main choisis pour ces modèles présentent en outre cette année de nouveaux coloris gris et brun que l’on retrouve sur cette photo de famille.
La collection Grande Seconde s’enrichit également de la complication phases de lune dans deux versions en 43 mm dont celle-ci en acier et cadran opalin argenté. Les deux étoiles symboliques de Jaquet Droz en appliques sur le fond azur du ciel et la lune gravée sont en or blanc tandis que les indications de quantièmes alternent le bleu et le rouge.
Le calibre manufacture automatique offre comme les modèles précédents une confortable réserve de marche de 68 h et intègre un mécanisme de lune dit astronomique, doté d’un engrenage à 135 dents (plus précis que le classique 59 dents) ne présentant qu’un écart d’un jour tous les 122 ans.
L’autre version proposée dans son boîtier en or rouge se pare d’un cadran en émail grand feu ivoire sur lequel se détachent dans le même or le cercle des quantièmes et le système de lune sur sa voûte céleste en acier bleui.
Les artistes de Jaquet Droz nous offrent également cette année un extraordinaire quatuor animal de peintures miniatures sur émail grand feu dans des boîtiers en or rouge, chacun des modèles étant produit dans un numerus clausus de 28 exemplaires.
Le mouvement automatique de 68 h de réserve de marche qui anime cette série présente une très belle masse oscillante en or rouge ajourée gravée du nom de la manufacture.
Dans le même diamètre de 39 mm que le flamant rose, ce sont aussi ces carpes koï d’Asie aux multiples couleurs, symboles de longévité et d’amour, qui s’ébattent sur fond de roseaux et de fleurs de lotus.
Dans un diamètre plus large de 43 mm, voici encore un majestueux lion d’Afrique à la crinière abondante qui se détache sur le fond d’émail noir, ses couleurs fauves se combinant harmonieusement avec l’or rouge du boîtier.
Et pour finir ce joli voyage sur plusieurs continents, voici, toujours en 43 mm, le tigre du Bengale dans son environnement naturel de bambous et d’arbres nommés sals sur fond de massifs enneigés et d’émail grand feu blanc ivoire.
Toujours dans la collection Ateliers d’art, deux splendides réalisations mettent en valeur la sculpture et gravure sur miniatures d’or avec ces couples de mésanges bleues sur fond de nacre blanche.
C’est un champ de tournesols qui sert de décor aux oiseaux du modèle Été dans son boîtier de 41 mm de diamètre en or rouge. Les mésanges en appliques d’or sont gravées en relief et peintes à la main avec un incomparable soin du détail.
L’ouverture sur le calibre automatique de 68 h de réserve de marche est un autre régal pour les yeux avec cette masse oscillante en or gravée en forme de plume sur fond de nacre et la reprise des deux étoiles en appliques de la marque.
Le modèle Printemps en or blanc présente lui les mésanges bleues dans un décor de pruniers en fleurs alors que la lunette et les cornes sont serties de 272 diamants. Chacun de ces deux modèles sera produit dans un numerus clausus de 88 pièces.
Le cycle des 4 saisons en relief s’achève donc ainsi après l’Automne et l’Hiver présentés l’année dernière. Ici pour mémoire le modèle Automne avec ses mésanges en relief patinées à la main.
Inspiré d’un dessin d’archives, le “Chérubin tiré par un papillon” s’inscrit dans la longue tradition d’automates de Jaquet Droz. Le cadran du modèle en or rouge n’est cette fois pas en émail grand feu mais en pierre d’onyx d’un noir profond.
Les trois ressorts de barillet nécessaires à l’armage de l’animation une fois remontés, une pression sur le bouton-poussoir intégré à la couronne déclenche l’automate : les ailes du papillon vont ainsi battre 150 fois par minute pendant 90 secondes tandis que la roue du char que conduit le chérubin tourne sur elle-même pour donner l’illusion du mouvement.
La version en or gris présente pour sa part un cadran en nacre de Polynésie aux reflets noirs irisés de toute beauté et fonctionne selon le même principe.
Ces deux modèles sont animés d’un calibre automatique à double barillet de 68 h de réserve de marche dont la masse oscillante reprend le motif ajouré des axes de roue du char dans le même or que celui du boîtier. Chacun d’eux sera produit en série numérotée de 28 exemplaires.
À l’issue de la présentation de ces nouveautés, nous avons eu l’occasion rare d’apprécier le travail minutieux de l’artiste en charge du paillonnage : il s’agit en l’occurrence de venir déposer et coller avec une extrême précision et selon un canevas imposé de délicats motifs en or afin d’illustrer le cadran (ici en émail grand feu bleu). Cette opération est réalisée au microscope binoculaire à l’aide d’un pinceau extrêmement fin légèrement enduit d’un liquide adhésif transparent. Aucun écart n’est bien sûr autorisé au risque de rompre la géométrie rigoureuse de l’ensemble ou de briser la fine pellicule d’or.
Un énorme merci à Christelle Konan pour son accueil amical et le temps consacré à nous présenter et nous commenter avec son enthousiasme coutumier toutes ces splendeurs !
Pour Passion Horlogère : Rédaction Luc J. / Photographies Jak’s[/justify]
Laisser un commentaire