Probablement l’horlogerie la plus petite au monde.
En tous les cas, la seule en Autriche. Du point de vue actuel, l’Autriche n’est pas célèbre pour l’horlogerie, mais ce n’était pas toujours le cas :
Maria et Richard Habring essayent avec leur engagement de renouer avec l’histoire des montres autrichiennes, qui est tombée malheureusement dans l’oubli. A Vienne, le Waldviertel avec sa k&k métropole des horloges Karlstein/Thaya, mais principalement la région autour de Graz comptaient parmi les centres européens de l’horlogerie au 19e siècle. Les horloges datant de cette époque, essentiellement des cartels mais aussi plusieurs montres de poche, sont appréciés internationalement dans la haute société des collectionneurs. L’industrialisation croissante dans la deuxième moitié du 19e siècle a évincé l’horlogerie en Europe. C’est pour cela que le corps de métier des horlogers à Graz a fermé dès 1890 en tant que dernier d’Autriche.
Völkermarkt : Ville des horloges?
Parmi les noms reconnus historiquement, on en trouve aussi d’autres qui ont assurément acquérir une telle réputation, comme par exemple Josef Thaddäus Winnelr, né dans le sud de la Styrie, plus tard fabriquant de montres de précision à Paris, dont on dit qu’il a été une personne déterminante dans l’invention des chronographes. Outre son rôle d’inventeur du tourbillon Abraham Louis Breguet, Winnerl était entre autre le maître d’apprentissage de Ferdinand Adolph Lange, qui a fondé après son retour en 1845 l’horlogerie à Glashütte.
Les débuts
L’entreprise individuelle, spécialisée dans le consulting en développement, fut créée en 1997. Depuis cette date, la société n’a cessé de se développer après plusieurs déménagements et accroissements de ses capacités. L’entreprise fut à l’époque soutenue par le groupe horloger LMH, dont les marques IWC Schaffhausen, Jaeger-LeCoultre et A. Lange & Söhne furent parmi les premières clientes de l’entreprise. Aujourd’hui, les clients de base sont plutôt de petits horlogers qui savent apprécier la parfaite synthèse de capacité de développement, la compétence en matière de fabrication et le montage de grande qualité de mécanismes d’horlogerie en petites séries.
Habring Uhrentechnik OG
Le siège de Habring Uhrentechnik OG est à Völkermarkt en Carinthie, à peu près à distance égale entre Vienne et Venise. C’est un atelier de 242 m², noyé de lumière au 3 e et 4e étages et numéro 16 sur la place principale avec une vue sur les montagnes et lacs alentours. C’est ici que Maria & Richard Habring – couple et associés à parts égales – trouvent le calme et l’inspiration au quotidien pour s’immerger dans le microcosme de la mécanique de précision.
Habring² – la montre série
La première Habring ² fut présentée en 2004. Chaque année, environ 70 pièces extrêmement prisées des collectionneurs sont créées. Les montres de Habring² sont disponibles auprès de partenaires sélectionnés en particulier à Bern, Milan, Philadelphie, Rome, San Diego, Singapour et Tokyo et naturellement à l’atelier de Völkermarkt
Maria & Richard Habring se considèrent comme des travailleurs sur mesure de l’horlogerie. Le système modulaire singulier créé par la famille Habring fait en sorte que les voeux des clients ne puissent être exaucés par un autre fabricant – libre selon la devise : « tout le monde mérite son outil de mesure du temps spécial et unique ! »
Qu’elles soient des montres uniques ou des petites séries, nées de la coopération avec les partenaires – chaque montre Habring² est fabriquée sur commande. Les projets spéciaux peuvent exiger une durée de conception de 18 mois. Les clients apprécient tout particulièrement la prise en charge personnalisée de ce couple touchant et créatif.
Les principaux axes des produits sont : les tourbillons, la seconde morte (exclusivité mondiale il y a peu et couramment copiée depuis) et les chronographes. Ils ont en commun un design classique et intemporel ainsi qu’une fiabilité et une fonctionnalité au quotidien. Grâce à des détails futés et innovants, tels que le « Crown Operation System” (COS – un chronographe qui fonctionne entièrement sans bouton) ou la « Foudroyante“ présentée en 2010 (la première combinaison d’une seconde morte et d’une seconde foudroyante), Habring² prouve année après année que le développement de la montre mécanique de poignet n’est pas encore arrivé à son terme.
Avec maintenant cinq modèles et une échelle de prix allant de € 1.950,- à € 27.000,-, Maria et Richard Habring séduisent l’amateur d’horloges engagé grâce à un produit artisanal, qui ne devrait pas craindre la comparaison avec les grands de la branche.
Scènes secondaires
Par ailleurs, le couple va mettre à contribution les services d’entreprises de renom en ce qui
concerne les domaines de la conception des produits où de services après-vente. Ainsi, on peut trouver parmi les modèles sélectionnés pour le concours annuel de « la montre de l’année » encore et toujours des pièces d’exposition qui portent l’autocollant « Habring Inside ». Le soutien de la relève professionnelle leur tient également tout particulièrement à coeur. Ainsi, on trouve régulièrement dans leur atelier des débutants dans la profession ou des apprentis stagiaires en période de formation.
Leur engagement bénévole pour l’institut de formation de la Carinthie ( www.Bildungswerk-ktn.at) et l’organisation commune de « l’heure des horlogers » s’est développé avec succès. Ici les collectionneurs et amateurs de montres, qui sont intéressés obtiennent un aperçu plus complet de la mécanique de mesure du temps. Naturellement l’atelier peut être visité à condition d’une inscription préalable.
Un commerce de gros avec des articles de consommation courante pour horlogers et orfèvrerie complète finalement le portfolio actuel de Habring Uhrentechnik OG.
Profite du jour – chaque seconde compte!
De nos jours 28.800 demi-oscillations par heure sont considérées dans le domaine technique des montres comme un standard en ce qui concerne la cadence nommée des balanciers modernes dans les mouvements d’horlogerie. En termes physiques, on parle de 4 hertz. Le balancier oscille 4 fois par seconde – c ‘est-à-dire que la spirale s’enroule 4 fois et se déroule 4 fois en alternance. Le balancier reçoit à chaque passage en position nulle une impulsion dans l’engrenage ainsi la roue continue à chaque fois de tourner de 4 dentures.
Ce qui fait impression sur le plan technique c’est seulement l’explication relative à pourquoi les trotteuses des mouvements habituels et mécaniques d’horlogerie ont l’air de tourner relativement de façon continue. De par des raisons techniques le déroulement des rouages tournant est subdivisé en plusieurs petites parties. Il y a trois ans Habring² a créé l’événement avec la présentation de ses « Secondes sautantes » – une montre dont les rouages et dont la trotteuse, qui se trouve sur le dessus, font des bonds de secondes exactes au lieu d’un mouvement continuel et courant en apparence.
Un mécanisme complémentaire rusé et dans l’intervalle breveté dans le calibre A07 et ses rejets, qui compte simplement les oscillations seuls et qui va tourner le trotteuse à 6 dégrées en achever la 8e semi-oscillation du balancier au cadran, a fait voici possible. Maintenant suit le complément logique : la Foudroyante de Habring².
La Foudroyante – aussi appelée la seconde rapide – désigne l’aiguille du cadran ainsi que son actionnement au dessous duquel sont indiquées, au sens propre du mot, les fractions de secondes. C’est le cas de la nouvelle montre Habring lorsqu’elle se trouve sur la position de neuf heures et cela apparait au début lors de l’arrêt comme une indication de secondes. Pendant le mouvement cependant, cela change rapidement, car l’aiguille en question tourne à une vitesse vertigineuse, pour une montre mécanique, d’une rotation par seconde, et enduit le cadran inhabituel de 1 à 8. Et cela fait 86.400 fois par jour ! Au moment exact du saut de 7 à 8 la trotteuse centrale change aussi vers la prochaine position.
Ce qui apparait ici comme relativement simple, se révèle en y regardant de plus près en tant que prouesse technique : ainsi le mouvement rapide a besoin naturellement d’un approvisionnement en énergie – l’énergie, qui est normalement réservée pour l’oscillation du balancier. C’est pour cela que « la seconde rapide » était jusqu’ici plutôt connue pour mouvements des chronographes d’envergure dont la fonction de chronométrer. Habituellement une construction pareille dispose de barillets propres pour faire fonctionner le chronomètre et ainsi la Foudroyante.
Il n’en n’est pas ainsi chez Habring : Une roue dentée assorti directement des rouages permet l’indication d’une huitième-seconde au cadran. Cela a nécessité 2 ans de développement – et de nombreux tests sur le long terme – pour déjouer la physique, sans que la fiabilité et la réserve de marche de 45 heures n’en souffrent. Et cela grâce à seulement de faibles valeurs d’amplitudes en comparaison avec le calibre de comparaison sans seconde rapide.
L’essence en résultant/en découlant/qui s’en suit : le nouveau calibre A07F de Habring² ! Car chaque seconde compte dans la vie !
Chez toutes les montres rapides qui comportent cette complication exclusive – comme d’habitude chez Habring² – tout reste comme prévu : le boîtier classique et connu fait à la main et fabriqué en série avec un acier spécial, titan où métal précieux avec son calibre 42 mm, séduit par son élégance classique te intemporelle. Des cadrans différents sont naturellement disponibles sur demande.
Plusieurs caractéristiques de Habring² – Foudroyante :
Mouvement d’horlogerie Habring² A07F :
• rouages de base ETA « Valgranges »
• indication d’heures et minutes … seconde central exact brevetée, ainsi que indication du 8e-seconde (seconde rapide où « Foudroyante »
• Trio vis-réglage fin
• Partie blocage en qualité de chronomètre
• Antichoc selon DIN et NIHS
• 24 rubis
• 45 heures de réserve
• 77 pièces de service pertinentes
Boîtier :
• Acier affiné, vissé en trois parties, calibre 42 mm, titan et métaux précieux à la demande
• Etanchéité équivalente à 50 mètres de profondeur d’eau
• Verre en saphir sphérique bombé des deux cotés et antireflets antireflet des deux côtés
• Couronne d’acier affinée doublée et isolée, fond du verre en saphir
• Numéro de série sélectifs gravés 01 – 201X à 12 – 201X (années de fabrication) entre les cornes à 6 heures
Cadran/aiguilles :
• Cadran en argent massif avec des zones aiguisées différentes
• Nombres apparents dorés ou en métal rhodium, index d’heures et aiguilles
• Cadrans spéciaux à la demande
Doppel 2.0 – 20 ans de maturité
Joseph Thaddäus Winnerl (né en 1799 à Mureck en Styrie – mort en 1886 à Paris) imagina en 1831 la première montre pouvant déterminer les intervalles de temps, une trotteuse qui puisse s’arrêter séparément. Tandis que d’autres têtes pensantes continuèrent les années suivantes à affiner le mécanisme pour faire ce que nous appelons aujourd’hui le « chronographe « , Winnerl jeta par son travail les bases d’un chrono encore un peu plus complexe : le chrono-rattrapante ou chronographe à rattrapante.
Le nom du chronographe à rattrapante provient d’une deuxième trotteuse au centre qui d’ordinaire avance de manière synchrone avec la trotteuse normale. Elle s’actionne au flanc du boîtier par pression sur le troisième poussoir caractéristique à gauche (en haut). Tandis que la trotteuse continue imperturbablement à tourner, la rattrapante permet de lire les temps intermédiaires. Une nouvelle pression ramène élégamment l’aiguille de rattrapante à sa position sur la trotteuse.
En 2012, c’est à nouveau une entreprise autrichienne qui réinterprète le chronographe à rattrapante : Maria et Richard Habring alias Habring².
Pour eux, la technique n’est pas entièrement nouvelle. En effet, Richard Habring participa dès le début de sa carrière comme créateur de montres de façon significative au développement de cette complication avec son mentor Günter Blümlein. Ses approches totalement nouvelles convainquirent ses collègues et le bureau des brevets. Le document publié sous le numéro DE4209580A montre une conception entièrement nouvelle à cette date de la commande fragile de la pince nécessaire au maintien de la roue de rattrapante arrière.
L’une des particularités de la construction est la disparition de la roue à colonne traditionnelle qui n’est pas seulement compliquée à fabriquer mais également coûteuse à ajuster pour la fonction rattrapante. La construction, pour laquelle le module de fonctionnement propre a été intégré à un ouvrage existant, fut complétée durant les 20 années suivantes de différentes astuces. Le couple d’entrepreneur dynamique poursuivit son travail pour améliorer de façon décisive la construction. Le Doppel 2.0 se distingue à l’inverse du brevet d’origine par son incroyable facilité d’entretien.
Ainsi s’achève un chapitre de 20 ans de développement continu. Durant cette période, 20 exemplaire du Doppel 2.0 ont quitté l’atelier de Völkermarkt, ce qui est une exception chez Habring², d’où habituellement seul s12 exemplaires d’un modèle ne sortent.
En plus du génial mécanisme de la rattrapante, le calibre A08MR contient naturellement les autres détails typiques de la petite manufacture. La marche d’une précision chronométrique et l’extrême fiabilité sont le résultat d’une petite production et d’un montage en série sélectif. Pour créer un petit contraste visuel, les cadrans secondaires se trouvent dans une disposition classique est-ouest. Le fond en verre saphir permet une vision complète sur le mécanisme de remontage manuel.
Trois versions de cadran sont disponibles : bleu, gris et marron, à chaque fois avec des accents orangés. Le Doppel 2.0 existe exclusivement avec un boîtier un acier inoxydable de 42 mm de diamètre au prix de 6000 €.
Quelques caractéristiques techniques du Habring²-Doppel 2.0
Mouvement d’horlogerie Habring² A08MR:
Affichage des heures, des minutes, petite seconde courante;
seconde d’arrêt et compteur 30 minutes, rattrapante
Remontage manuel
Réglage fin Triovis
Pièces d’échappement en qualité chronomètre
Résiste aux chocs selon DIN et NIHS
23 rubis
Réserve de marche de 48 heures après remontage complet
101 pièces nécessitant un entretien
Boîtier :
Acier inoxydable, vissé sur trois parties
Etanche à une profondeur équivalente à 50 mètres
Verre saphir légèrement bombé et antireflets des deux côtés
Couronne doublement étanche, fond en verre saphir
Numéro de série sélectif gravé 01 – 2012 à 20 – 2012 entre les cornes à 6 h.
Cadran/Aiguilles:
Cadran métallique galvanisé bleu, gris ou marron avec compteurs argentés, chiffres rhodiés et index des heures avec revêtement Superluminova
Aiguilles polies et rhodiées sous forme de fil avec revêtement Superluminova,
aiguilles bleuies, aiguilles de la seconde chrono et de la rattrapante satinées mat
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