À la lumière de l’iconique tradition du tourbillon de Roger Dubuis, surgit une nouvelle montre éblouissante. Elle raconte les deux côtés d’une histoire faite de contrastes fascinants, où l’expressivité moderne rencontre un patrimoine horloger de renom.
La nouvelle Orbis in Machina Central Monotourbillon.
Cette nouvelle version captivante du monotourbillon central met l’accent sur la dualité de Roger Dubuis. Elle rappelle la manière dont la Maison développe un lien entre les différentes générations d’horlogers, pour réunir tradition et modernité.
Après le lancement de l’Orbis in Machina originale il y a quelques mois, cette édition, ornée de rubis et de diamants, est dévoilée au salon Watches and Wonders 2024 de Shanghai. Elle se distingue de manière éclatante des nombreux autres designs de tourbillon de la Maison.
Une rareté horlogère
M. Roger Dubuis a toujours été fasciné par le tourbillon. Il voyait non seulement le prestige de cette complication légendaire, mais aussi toutes les possibilités qu’elle offrait. Pour le fondateur, la nature compacte du tourbillon permettait de gagner de la place au sein de la structure. L’espace supplémentaire offrait la possibilité d’accueillir d’autres complications, ou de laisser libre cours à la créativité expressive des horlogers.
Guidée par cette vision, la Maison s’est embarquée dans une formidable aventure du tourbillon, au cours de laquelle la complication se décline sous toutes ses formes.
Cette aventure aboutit aujourd’hui au positionnement central du tourbillon. Une rareté en horlogerie, tant ce choix entraîne de difficultés.
Comment afficher les aiguilles ou redistribuer les composants du mouvement autour du tourbillon lui-même ? Roger Dubuis est venu à bout de ces défis et est parvenu à maîtriser pleinement toutes les complexités du monotourbillon central.
Des innovations ingénieuses
Loin de se décourager devant les difficultés posées par le monotourbillon central, les horlogers de Roger Dubuis ont adopté une approche innovante. S’éloignant dela théorie horlogère traditionnelle, ils ont développé deux systèmes en attente de brevet, qui ont révolutionné la conception du monotourbillon central de la Maison.
La première solution innovante est le « système planétaire ». Il s’agit d’une roue d’engrenage très spécifique, qui permet d’obtenir un mécanisme épuré et compact. Cette invention confère un style sophistiqué et affirmé, tout en laissant plus de place à la création esthétique.
La deuxième solution en attente de brevet est un système d’embrayage à friction, permettant de libérer les aiguilles pour régler l’heure. L’un des défis posés par le monotourbillon central est l’affichage de l’heure, l’espace normalement dédié aux aiguilles étant occupé par la cage du tourbillon. Les aiguilles de ce calibre sont donc montées sur des roulements à billes, tandis que l’embrayage à friction, aidé d’un clip, permet de désengager les aiguilles en toute sécurité, afin de régler la montre avec la plus grande stabilité.
Orbis : le style circulaire
Une fois le défi du positionnement central du tourbillon relevé, les horlogers se sont attelés à créer un décor épuré et ultramoderne, qui irradie à travers tout le cadran de la montre.
Roger Dubuis nous a habitués à son tourbillon squeletté aux lignes tranchantes et aux angles forts. Mais cette nouvelle création marque une étape aussi fascinante que disruptive dans l’histoire de la Maison. Elle arbore en effet une forme circulaire, dotée de lignes arrondies et d’une concentricité hypnotique, lui conférant un style unique au sein de la collection.
La rondeur sublime de l’Orbis in Machina naît en son centre. De là, les horlogers ont travaillé vers l’extérieur, pour offrir un affichage épuré de cercles concentriques en or rose indiquant les secondes, les minutes et les heures. C’est une sublime réinterprétation du style squeletté signature de la Maison.
Chaque cercle est placé à une hauteur différente. Cette construction crée un décor à plusieurs niveaux captivant, tout en offrant une vue sur le calibre squeletté en dessous.
Le nom, Orbis in Machina, est un clin d’œil à l’orbite circulaire de l’affichage de la montre ainsi qu’à la nature rotative du tourbillon. Une fusion de mouvement et d’ingéniosité mécanique qui insuffle la vie au concept.
De la technicité à la création artistique
Cette édition de l’Orbis in Machina se démarque de la version originale par l’ajout de diamants et de rubis. Ces pierres dotent la montre d’une puissance, d’une élégance et d’une sophistication remarquables et distinctives.
Afin de se montrer à la hauteur de l’éminente réputation du monotourbillon central, la Maison a choisi de décorer la montre avec 132 pierres précieuses taillées en baguette. L’Orbis in Machina affiche ainsi un style affirmé, et diffuse une impression de réussite et de détermination.
L’ornement se compose de 12 rubis et 48 diamants sur le cadran, rehaussés de 72 diamants étincelants sur la lunette. Ce magnifique contraste de couleurs sublime la radiance de l’or rose 18 carats du boîtier de 45 mm, tout en s’accordant parfaitement avec le bracelet en cuir de veau rouge, doté d’un système de libération rapide.
Un fond de boîtier synonyme d’excellence horlogère
La face de l’Orbis in Machina ne raconte qu’une partie de l’histoire. Dans un harmonieux contraste avec la face avant moderne de la montre, le verre saphir du fond du boîtier ouvre une fenêtre sur la tradition, où s’affiche l’excellence de la haute horlogerie genevoise.
Deux faces opposées qui démontrent la dualité caractérisant Roger Dubuis. Réalisé avec une expertise de haut vol, le fond du boîtier est une ode à la haute horlogerie classique.
L’un des détails les plus remarquables est peut-être le mécanisme de sélection, inspiré des composants d’anciennes ébauches de la haute horlogerie, datant du début du 20e siècle. Les horlogers ont pu placer le remontoir et le système de réglage dans la partie basse du mouvement, libérant ainsi plus d’espace au-dessus pour l’aiguille des heures.
Le sens artistique et les finitions à la main offrent un spectacle quasi baroque, avec des détails élaborés, aussi riches qu’exclusifs. Admirez les caractéristiques spécifiques, comme les ponts partitionnés et les lignes plus arrondies, qui reflètent les codes de la haute horlogerie genevoise classique.
Cette approche dynamique a reçu la récompense du Poinçon de Genève, l’une des certifications les plus exigeantes en haute horlogerie. En plus de la provenance et de la fiabilité, cette dernière garantit que toutes les surfaces visibles du mouvement sont finies à la main. Dix-neuf techniques de finition ont ainsi été utilisées sur les 283 composants du Calibre RD115, notamment le perlage, les côtes de Genève et le traitement azuré, pour un rendu d’une grande élégance.
Une démonstration de maîtrise
En édition limitée de 8 pièces, cette Orbis in Machina Central Monotourbillon incarne parfaitement ce qu’est devenu Roger Dubuis. Un horloger imprégné du savoir-faire traditionnel, qui déploie une créativité moderne pour toujours repousser les limites.
Ce modèle est la pièce phare de Watches and Wonders 2024 de Shanghai, aux côtés de trois autres nouveaux tourbillons de Roger Dubuis : l’Excalibur Monotourbillon Blue Hour, l’Excalibur Double Tourbillon Cobalt Chrome et l’Excalibur Monotourbillon White Gold.
Chaque nouvelle création rend hommage à la maîtrise immuable du tourbillon de Roger Dubuis. Une fois de plus, la Maison prouve sa passion pour cette complication historique, qu’elle ne cesse de réinterpréter sous toutes ses formes et dans toute sa complexité. Elle manifeste ainsi son expressivité et son sens de l’innovation toujours surprenant.
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